Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Uniformisation, destruction et asservissement: l’idéal économico-politicien moderne

Posté par ... le 30/9/2008

De nos jours l’agriculture incorporée au marché économique mondialisé s’inscrit toujours plus dans une uniformisation totale du vivant, notamment par le clonage végétal et animal.

Cette uniformisation permet aux instances décisionnelles de faire accepter des normalisations valables à grandes échelles et ainsi de contrôler l’alimentation mondiale. Mais cette uniformisation, qui peut se voir simplement en observant les champs et les grandes monocultures végétales, est contraire au développement naturel de la vie sur terre, et contraire aux processus évolutifs des écosystèmes et des agrosystèmes.

L’agroindustrie considère aujourd’hui le vivant comme elle considère la matière inerte, et l’activité agricole se rapproche toujours plus d’une activité industrielle dans une même logique que celle des usines produisant les gadgets de la vie moderne, que ce soit des téléphones portables, des ordinateurs ou des voitures. Seulement le vivant n’est pas un gadget et n’est pas de la simple matière inerte, le vivant dispose d’une énergie qui lui est propre et qui le fait évoluer par lui-même sans nécessiter aucunement l’intervention humaine. Et l’humanité est également mue par cette énergie qui se traduit dans les faits par la description des principes et des lois de l’évolution à l’échelle des espèces.

Et il y a cette croyance fermement ancrée chez les tenants de la société que l’homme est maître de cette évolution, car il en a posé les fondements intellectuels, et que donc l’homme est affranchi de cette évolution et qu’il en est un observateur extérieur, ou encore qu’il peut contrôler cette évolution, en assujettisant la nature à son service. Toute cette attitude est fausse et non fondée. Et l’intellect est toujours limité, car il est toujours conditionné par l’expérience qui n’est jamais que partielle et limitée. Aussi, en orientant idéologiquement les activités liées au vivant en faveur d’une compréhension limitée et réductionniste de ses processus, l’agroindustrie conforte toujours un peu plus cette attitude fausse et séparatrice envers la nature et l’environnement et qui oeuvre non pas avec mais contre ces derniers et les processus évolutifs qui y sont associés.

Il résulte de cela une formidable perte de temps, d’argent, un gaspillage énorme d’énergie, et un effort permanent basé sur du vide et dans une lutte constante pour rectifier les erreurs conséquentes de ce développement. L’état préoccupant des sols agricoles et des écosystèmes de la planète suite à un développement agricole basé sur de telles bases fausses depuis plusieurs décennies devrait inciter les décideurs politiques à s’interroger sur la fragmentation du monde à laquelle ils participent quotidiennement de part leurs fonctions locales, régionales, nationales ou communautaires dans le monde, ainsi que sur leur volonté illusoire de contrôle qu’ils nourrissent par leurs ambitions personnelles qu’elles soient territoriales, communautaires ou autres.

Aussi la destruction de la nature fait partie cette société basée sur l’asservissement des hommes et de l’environnement, car «les primevères et les paysages ont un défaut grave : ils sont gratuits. L’amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine.» Aldous Huxley, Brave New World (1932).

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