Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Ecrivez-nous!

Sur cette page vous pouvez nous contacter pour nous proposer de participer à notre site, nous faire connaitre des documents que nous pourrions publier,…etc.
Bref pour faire avancer le débat et les connaissances sur ce sujet finalement très peu explicité!
N’hésitez pas!

* Vous souhaitez nous faire parvenir une information, un article, une image, une création personnelle…etc contactez-nous ici *

143 Réponses à “Ecrivez-nous!”

  1. Fanny A dit:

    Bonjour,
    Et excusez-moi, je souhaiterai savoir si vous savez comment on peut accéder à la vidéo 100% anti-ogm, quand on n’a pas l’ADSL ?
    Merci,
    Fanny (qui n’a pas l’ADSL dans son village du Jura)

  2. Aurel A dit:

    Bonjour,

    Sans ADSL, cela risque d’être difficile de consulter les vidéos en ligne, étant donné que ce genre de document contestataire diffusé à la télé n’est pas en libre consultation pour tout un chacun: cela révèle le fait que l’information n’est pas en accès libre pour la population.

  3. AtMOH A dit:

    Fanny: tu peux la télécharger cela prendra du temps mais en étant patiente cela marchera
    je te met le lien sur la page de la vidéo.

    AtMOH

  4. ogmpda A dit:

    je voudrais contacter le webmaster de ce site mais pas par un forum ;) merci de me mailer ton adresse mail :D

  5. anonyme A dit:

    Non, les OGM ne sont pas “contraires à la volonté de tous”, mais à votre volonté à vous. Vous prenez le désir de vos egos pour celui des autres et vous bourrez le crâne aux gens avec la bienveillance des médias et la lâcheté des pouvoirs publics. Votre “non-violence” est en fait une attitude de fachistes de gauche.

  6. Autissier Michelpierre A dit:

    Moi je voulais dire àtous les faucheurs D’OGM , Bravo et merci de montrais du doigts tous ces paysans qui sont dans l ‘illégalité ou plutôt qui sont illétré,car ils ne savent pas ce que veut dire une tête de mort sur les semences. Je voudrais te dire un petit Bonjour José Bové , en plus si tu te met pour etre Président de la République Moi je vote pour toi , car je sais que dans mon assiette il y aurait de la vrai bouffe.

  7. Sauver la Terre A dit:

    Bonjour.

    Je suis le webmaster du site Internet ‘Sauver la Terre’ (comprendre l’impact de l’économie sur l’écologie).

    J’aimerai mettre vos vidéos sur mon site Internet afin de participer a ma façon a la diffusion des messages forts et importants qu’elles véhiculent.

    Merci de me donner votre réponse a la suite de cette liste.

    Amicalement,
    Sauver la Terre

  8. AtMOH A dit:

    Bonsoir, ayant visité votre site je vous propose de relier nos sites par des liens. Je vais vous ajouter dasn la liste des site importants a visiter. A vous de faire de meme.
    Ansi nos viteurs respectifs visitrotn les 2 sites.
    Cordialement

  9. Eléonore Visart A dit:

    C’est très frustrant mais je ne parviens pas à me connecter…
    Me tromperais-je dans mon mot de passe?
    Comment me réinscrire?
    J’aurais voulu vous envoyer ce mail en privé mais ne vois pas comment procéder!
    Merci
    Eléonore

  10. papyoon A dit:

    Bonjour!
    j’aimerais bien savoir ou trouver la composition ,l’explication des conséquences nocives(toxicité),et surtout ce que je peux faire pour protéger la santé de ma famille(vue que ma maison en est infestée):
    -du gordon L60
    -de l’antichiendent de chez Bayer

    merci pour ceux qui répondent ça urge

  11. Gabriel A dit:

    bonjour. J’ai lu dans la presse que Benjamin Deceuninck avait été condamné, vendredi 29 septembre, par le tribunal correctionnel d’Alès, à 500 euros d’amende pour avoir refusé de donner son ADN après un jugement pour arrachage de betteraves transgéniques. et qu’il avait décidé de faire appel de cette condamnation, poursuivant son combat contre le fichage génétique. Il a des précédents et notamment ceux des deux militants nationalistes corses qui, ayant eux aussi refusé le dépistage ADN ont été relaxés par les tribunaux d’Ajaccio et de Bastia. François Sargentini a été relaxé le 21 octobre 2004 et Henri Palazzo relaxé à Bastia le 22 mars 2006. Il me semble que cela fait jurisprudence. Cela a été aussi le cas pour deux basques, Juli Morena Macuso, accusée d’actions criminelles, condamnée en 2002 par la cour d’assises spéciale de Paris à 12 ans de réclusion criminelle et Belen Gonzalez Penalba condamnée à 8 ans de prison ainsi que pour un Breton Alain Solé. Je pense donc que cela devrait suffire à infirmer le jugement dont a été victime le militant anti-OGM

  12. DELORT A dit:

    C’est interressant, je ne svais pas que des corses avaient été relaxés pour refus de prelèvement ADN
    Je me reseigne car on est 32 à passer pour refus de prelevement et fauchage les 26 et 27 fevrier 2007
    Reservez la date et venez nombreux nous soutenir à ORLEANS

  13. yann A dit:

    idée de pétition nationale contre les ogm et les semenciers qui empoisonnent notre pays !
    n’y aurait-il pas moyen de lancer une vaste campagne de pétition pour bien montrer à ses politiciens professionnels que leurs ouailles sont bel et bien OPPOSES à cette saloperie d’ogm !
    yann le breton

  14. Darwin Albert A dit:

    L’évolution n’est que le fruit de mutations et comme toujours vous voulez que rien ne change comme si le monde devait rester éternellement figée. Apportez moi une seule preuve scientifique de ce que vous avancez et je vous croirai peut-être. XX et XY, cela ne vous dit rien, quel est le mutant ? Tout ce qui arrivera un jour c’est qu’une personne dont vous détruisez la récolte pètera les plompbs mais saura viser juste !! et n’écrasera pas que des véhicules !! Le tabac que fume votre chef, il vient d’où ?

  15. houchot A dit:

    re
    impossible de télécharger ce reportage avec le son…
    comment faire?
    peut-on avoir une copie sur support cd ou dvd? en réglant les frais éventuels?

  16. houchot A dit:

    réponse à dartwin albert.
    un chercheur écossais du nom Putzai (arpad de son prénom il me semble) est arrivé aux mêmes conclusions. et ce bien avant que soit fait ce reportage. il a été viré par la firme qui l’employait. il a été blanchi par un collége d’expert six mois plus tard.
    il travaillait pour monsanto.
    le cancérologue de renommée mondiale a dit clairement à auxerre en 2005 que le 21é siécle serait écologique ou alors l’être humain ne verrait pas le 22e siécle. pour la simple et bonne raison que la concentration de spermatozoide dans le sperme de l’homme est en diminution constante depuis plusieurs années. la pollution est a l’origine de cela. la pollution d’origine agricole n’est pas la seule responsable, il est vrai. mais les OGM n’apportent rien sur ce plan la. c’est même le contraire.
    pour exemple, des OGM sont résistants aux herbicides totaux dont le glyphosate. le glyphosate est ensuite dégradé en plusieurs autres molécules, que l’on appellent métabolites. un de ces métabolites est le l’AMPA. or ce métabolite est plus toxique que le glyphosate lui-même. le glyphosate et l’AMPA seretrouve dans les eaux de surfaces et sous-terraines (source DRAF de Bourgogne). or ces deux molécules ne peuvent pas être éliminées par les filtes de charbon actif, comme les sont d’autres pesticides.
    pour finir le glyphosate est reconnu comme potentiellemnt cancérigéne. d’ailleurs il a été révalué à la hausse au niveau de la TGAP (Taxe Générale sur les Activités Polluantes). c’est pourquoi sont prix d’achat est plus élevé, mais pas assez à mon gout, vu le problème.
    à votre disposition

  17. rr-rg-rq A dit:

    Salut et bravo a vous tous !

    Bon, maintenent que rr-rg-rq n’est plus actif, je voulait tout simplement remercier un de vos membre pour sa formidable assistance dans un débat sur un forum scientifique.

    Je prépart un article sur la génétique PGM non naturelle, et si par hasard le sujet vous intéresse et bien je suis disponnible a vous le retransmètre ! Et qui sait, peut-être pourriez-vous du même cout modier quelque peut son contenut, vut que je ne suis pas vraiment au fait de tout les implication commercial sur les PGM (type de plantes et incertitude ou impacte négatif divulger)

    Au plaisir d’avoir de vos nouvelle !

    Gilles

  18. jcbastin A dit:

    Bonjour

    Je cherche un pin’s anti OGM ou badge de
    forme ronde

    Cordialement

    Jack

  19. MOI A dit:

    bonjour

    super ,ces videos de cours sur le OGM . pour une fois pas de bla bla bla . comment peut on sauvegarder cette video ? elle merite un stockage sur le pc , on sait jamais si elle disparait du web. Ah transmettez le félicitations à C.Velot . un prof comme ça , j’aurais voulu avoir

  20. ... A dit:

    Bonjour,

    @Jcbastin, tu trouveras ce que tu cherches sur un site comme celui de Greenpeace.

    @MOI Cette vidéo est issue d’un DVD de 3heures intitulé “OGM?” que l’on peut trouver sur le site de la confédération paysanne.

  21. Classe Zchim Lausanne A dit:

    Bonjours,

    Nous sommes une classe de laborantin en chimie et souhaite obtenir des informations pour notre travail de diplôme de maturité.

    Nous savons évidemment ce que sont les OGMs et avons étudier, sans le prouver, les éventuelles risques pour la santé des consommateurs. Mais ce que nous cherchons, c’est un risque sérieux pour pouvoir être un peu plus critique. (Pas une espérimentation qui à abouti à un échec, mais quelque chose qui pourrait inquiéter le consommateur.

    On connait les transferts de gènes via virus, bactérie, dissémination naturelle. Mais on ne voit pas ou est le véritable danger pour la santé du consommateur lorsuqe ce tranfert est fait par l’homme. Pourriez-vous nous éclairer sur un véritable danger?

    En vous remerciant d’avance

    La classe ZChim Lausanne

  22. ... A dit:

    Bonjour,

    Comme vous pouvez le constater dans plusieurs vidéos de ce site, les recherches concernant les impacts des ogm sur la santé ou l’environnement sont soit découragées, soit étouffées, et leurs résultats sont, soit discrédités par des lobbies industriels soit minimisés.

    En ce sens, bien évidemment ,nous ne pouvons fournir par nos propres moyens des études coûteuses concernant les risques des OGM. 

    Cependant, plusieurs études ont montré des anomalies de développement chez des animaux nourris aux OGM. Ces résultats n’ont été dévoilés au public que par le travail acharné d’associations agissant pour la transparence de ces activités, notamment en Allemagne.

    En France comme dans d’autres pays, les résultats sanitaires sont soigneusement tenus secrets pour le public et leur existence même est mise en doute. Par ailleurs des études sérieuses nécessitent des expérimentations confinées sur des périodes assez longues. A ce jour aucune étude sérieuse concernant les risques sanitaires n’ont été effectuées quand bien même des anomalies ont été découvertes sur des expérimentations très sommaires.

    La commercialisation et culture en plein champ d’OGM est donc de nécessité une activité à confiner, et ce, d’autant plus que ces produits dérivés ne représentent nullement des avancées en matière agricole, mais sont plus des gadgets issus d’un manque évident de connaissance des bases de l’écologie systémique.

  23. Pierrot A dit:

    bonjour bonjour!
    C juste pour répondre aux mails de Darwin Albert qui traite les anti OGM de conservateurs.Il sait qu’un agriculteur doit acheter des semences à une firme chaque saison car les graines récoltés sont stériles?Il comprend que c’est un moyen pour les pays riches détenteus de ces firmes d’asservir les agriculteurs pauvres ou moins pauvres du monde entier en pouvant à chaque instant leur couper les vivres.C’est un coup de poignard à la liberté et à l’indépendance!

  24. trzepizur A dit:

    bonjour …c’est avec plaisir que je soutien José Bové…. par mon blog ; http://wladoff.skyblog.com/ .. plus de 7000 lecteurs…

     l’on se connait avec Mr Bové je suis janneck..( voir Télébocal ) et Richard nôtre pôte !!!!

    mes voeux de bonne route….. et toutes mes amitiés….. janneck

    pour un moment de liberté voir “” telebocal.org tv Ami de josé Bové ( avec richard le responsable )

  25. trzepizur A dit:

    pour un moment de liberté voir "" www.telebocal.org tv Ami de josé Bové ( avec richard le responsable )

  26. ... A dit:

    @Trzepizur,

    Nous ne sommes pas un site de soutien à José Bové, mais un site d’informations et d’analyse des OGM.

  27. Charles A dit:

    Je suis l’éditeur du site www.student.be; j’aimerais pouvoir proposer la vidéo sur les OGM aux visiteurs de mon site.
    Serait ce possible?
    merci de me laisser un mail à ce sujet

  28. ... A dit:

    Rien de plus facile, vous pouvez lier nos sites par des liens et utiliser les codes HTML de google ou Daily Motion pour intégrer des vidéos à votre site, si vous le souhaitez.

    Si vous ne le trouvez pas, je vous envoie le code de “L’étude qui accuse”, l’émission de 90 minutes par mail.

  29. Aurélien A dit:

    Bonjour …….

    Tout d’abord felicitations sincères à vous tous pour le travail et l’acharnement dont vous faites preuve sur ce sujet plus que sensible ….

    - Je possède 5 serveurs d’hebergement et j’aurais aimé y uploader vos videos pour qu’elles soient stockées advitam eternam et du coup les diffusez un maximum sur mes sites et forums (avec bien sur un lien direct vers cette même page) . Donc est-il possible d’en avoir copie ?? ou bien de me donner les liens exacts des videos pour les insérer en iFrame sur mes sites ?? (si oui, merci de me répondre par mail ou a la suite de ce message .)

    - J’aimerais énormement participer à vos opérations de ‘fauchage’ .. en faites vous toujours ?? et ou puis-je trouver les dates de ces opérations ??

    Quoi qu’il en soit, bonne change à vous tous pour la suite … votre courage et votre détermination embrasent le feu de la réussite ; Merci ….

    NON AUX OGM ….

    A.H.

  30. ... A dit:

    Bonsoir Aurélien,

    Je vous ai répondu par mail pour la localisation des vidéos sur le web.

    En ce qui concerne les fauchages, nous ne sommes pas directement liés à la Confédération paysanne ou aux faucheurs volontaires, qui organisent ces événements.

    Je ne me situe pas personnellement dans une région où ont lieu des fauchages et n’en ai personnellement jamais fait. Pour en savoir plus, il faudrait peut-être que vous contactiez les organismes en rapport de votre région.

    Le site anti-ogm.info ayant subi plusieurs attaques, les liens externes à notre site ne figurent plus sur la page du site, ainsi que le menu (à gauche) permettant de chercher les vidéos du site par thème.

    Bonne soirée,

    A. B.

  31. ouvrezlesyeux A dit:

    Bonsoir, Regardez vite cette vidéo pendant qu’il est encore possible car elle sera bientôt censurée… Durée 22 minutes très instructives à propos des études sur les effets secondaires des OGM. Voici le lien vers un documentaire d’investigation très instructif.. Sans doute trop pour certains. Il a été produit par Canal + mais interdit d’antenne. Sa diffusion sur le net est provisoire. Il faut donc le visionner rapidement.

  32. ... A dit:

    Bonjour,

    Merci d’éviter de poster anarchiquement plusieurs fois le même message sur le site.

    La vidéo que vous indiquez, présente sur ce site depuis sa création, est un outil informatif intéressant. Cependant, il ne s’agit pas ici de réagir émotionnellement, mais d’analyser avec le plus de lucidité possible la question des ogm.

    Cette vidéo est passée sur Canal + en son temps, selon plusieurs sources. Aujourd’hui, l’émission “90 minutes” n’existe plus, et son producteur, Paul Moreira, a été viré de Canal + (pour d’autres raisons que ce documentaire). Mais cette vidéo n’a pas été censurée. il s’agit d’informations importantes qui n’ont été diffusées qu’une fois, et sur une chaîne payante, de surcroît.

    “OGM : l’enquête qui accuse
    par M. Despratx, Canal+ - 90 minutes
    novembre 2005
    La partie de l’émission sur les OGM dure 22’54.”

  33. seb A dit:

    bonjour!
    j’aimerai savoir comment m’inscrire faucheur volontaire.
    Je suis dans les pyrénées atlantiques et va y avoir du boulot!
    Merci et à biiiiiiiiiiiiientot!

  34. Gribling A dit:

    Signez la pétition pour un moratoire sur les OGM avant qu’il ne soit trop tard, avant le “fait accompli” qu’a subi le Brésil:
    http://www.moratoireogm.fr/spip.php?article1

  35. vlalesflics A dit:

    Je ne suis pas contre les recherches sur les OGM,mais contre la façon dont elles sont conduites:dans le secrets des labo inféodés aux politiques et surtout sous le joug des américains. Leur stratégie est simple: sous le couvert,soi disant,de la santé et du bien être pour tous, des firmes américaines(monsanto,sanders et d’autres)tentent de mettre la main sur le marché mondial.Ils ont déjà le contrôle de la production des semences céréalières(en Afrique)Les petits paysans ne peuvent plus réutiliser leur propre semences devenues stériles par modif. génét.Ils sont tributaires des E.U.qui leur vendent les leur à prix d’or.Quand ils nous auront tous rendus malades nous n’aurons plus qu’à implorer qu’ils nous soignent!Réagissons!Quel marché a été négocié par les européens pour qu’ils acceptent de jouer leur jeu? qu’on me le dise!

  36. Pido A dit:

    Ecoutez et diffusez notre chanson “Transgéniqué !” sur notre site !!
    à la rubrique “musiques”

    Bon courage !!

  37. Rémy A dit:

    http://www.bekkoame.ne.jp/~dr.fuk/InterNonlocF.html
    Vous y trouverez une présentation un peu ardue du physicien et de ses travaux sur les rapports musique/plantes.
    Article intéressant je le pense.Pas facilement accessible à tous je laisse les spécialistes juger de sa pertinence pour la lutte anti-ogm.

  38. trzepizur A dit:

    il faut simplement en premier être dasn une logique enfantine…:
    Il est normal d’étudier tous les risques potentièls avant un lancement d’un produit alimentaire “”de hauts risques ” te les OGM…!

    Alors pourquoi tant de magouilles… comme ce fut le cas avec d’autres produits alimentaires ou pas…(amiante , sans contaminé, les insecticides, la liste et longue , mais HELAS , les milliers de morts sont bien présents dans les cimetières….et à venir…..

    A l’époque les chercheurs déclaraient que tout “est sans problème pour la santé de l’homme…

    Surtout pour des bénéfices sans fin….!!!

    Dans les religions il est bien écrits qu’il faut respecter la création , le Grand Oeuvre de Dieu…..

    ALORS …?
    Donc tout combat contre les industriels (criminels) est dans la justesse Divinne….
    C’est un devoir .

    ALORS ?

  39. joseph.com A dit:

    Bonjour,

    Vous trouverez ci-dessous le lien pour accéder à ma page vidéo anti-ogm sur laquelle vous avez déjà retenu celle de Jacques testart:

    http://www.dailymotion.com/svink/faucheurs

    Il y a par exemple une interview de Vandana Shiva que j’ai sous-titré en français.

    Bien cordialement.

  40. ... A dit:

    @ trzepizur, sans aller jusqu’à parler de création ou de religion, il s’agit tout simplement de bon sens que de demander le confinement de ses produits, qui ne répondent à aucnu besoin réel en l’état actuel des choses, et dont le but comme tu l’as dit est d’engranger des bénéfices sans fin, pour ces nouveaux propriétaires de la vie.

  41. CRIBIER Claude A dit:

    J’ai vu à deux reprises le reportage de Canal + sur les dangers des OGM et je suis totalement scandalisé par la façon dont les politiques et les lois Européennes laissent entrer ces produits avec la plus grandes de facilités. Seule Corinne Lepage a le courage de défendre les consommateurs. Que font les sociétés de consommateurs françaises : 60 millions de consommateurs et Que choisir ? n’ont-elles aucun pouvoir !!!
    Si dans les années qui viennent, il est prouvé que des maladies se développent à cause des OGM, je ferai partie des personnes qui porteront officiellement plainte contre les responsables du ministère de l’agriculture, contre Marc Fellous et ses adjoints et bien sûr contre le gouvernement français et son président. Nous n’avons pas tiré les leçons du sang contaminé !!!
    Il n’y a que José BOVE, en tant que candidat, qui dénonce ce problème !!! La solution n’est-elle que dans la violence pour lutter contre les multinationales et l’argent ou l’HOMME et les Institutions comptent-ils encore ?

  42. Bruno A dit:

    Pouvez-vous vous procurer la vidéo du reportage d’Envoyé Spécial-France2 diffusé le 19-04-2007 dont le titre est : Enquête: “OGM, à la conquête de nos assiettes” et le diffuser pour que tout un chacun puisse le visionner sur le net.
    Il va y avoir une rediffusion samedi 21-04 à 1h50 du matin.
    C’est un reportage à voir impérativement et qui fait froid dans le dos.
    Merci d’avance.

  43. Sylviane A dit:

    Bonjour,

    la vidéo de Genevieve Azam est très interessante, je trouve très très juste cette idée d’ “utopie morbide” qu’on perçoit dans cette volonté de maitriser à tous prix la nature.
    Je pense que le prochain terrain de jeu des producteurs d’OGM, ça va être les biocarburants. Transformer génétiquement les plantes afin qu’elles produisent plus d’amidon ou de cellulose pour fabriquer l’éthanol……
    Après nous avoir dit qu’il fallait bien nourrir la planète, on va nous dire quoi ? qu’il faut bien la faire rouler ?

  44. Lune violette A dit:

    Bonjour! J’ai appris récemment de source absolument fiable, et je souhaite dénoncer le fait qu’un agriculteur du 65 a acheté et va semer très bientôt du maïs OGM du groupe Euralis! Que puis-je faire? Que pouvez-vous faire? Que pouvons-nous faire? Je sais qu’il existe malheureusement de nombreux autres agriculteurs ayant choisi cette voie… Je connais le nom du village en question et j’ai quelques autres informations sur la personne mais pas son nom… Aidez-moi à agir… MERCI!

  45. BERURIER A dit:

    j’aurais voulu savoir ou me procurer par le net des T.Shirts Anti OGM , merçi

  46. mathina A dit:

    Bonjour,
    je suis ne suis pas scientifique, je suis novice en la matière mais ce dont je suis sûre c’est que je refuse que mes enfants se nourissent d’OGM ; ma question est donc toute simple: comment puis-je savoir avec certitude que les céréales du petit déjeuner sont sans OGM? (si ce n’est pas noté c’est qu’il peut y en avoir, c’est ça?)

  47. Morgane A dit:

    Bonjour!

    Je tiens à vous féliciter pour votre site, il est temps que les gens soient informés quant à la nécéssité d’arrêté tout de suite les ogm! Je tiens aussi à féliciter les faucheurs volontaires, merci de protéger notre terre!

    Un petit conseil pour ce site, ce serait d’également mettre à disposition des infos provenant des sites anglophones. On apprend énormément de choses, très choquantes, sur ses sites.

    Par exemple, le film “the future of food” (il est d’ailleurs surement possible de trouver une version sous-titrée en français).

    Ou même cette viédo: http://www.youtube.com/watch?v=6U0pdIGdpuA

    Elle montre bien toutes les dérives, mais avec de nouvelles inforamtions non présentées par les vidéos françaises

    Pourquoi ne pas parler des animaux ogm?
    Aux USA et à Taiwan, les enfants achetent désormais un poisson OGM fluorescent, le Glofish, comme animal de compagnie.
    Sans parler des chèvres-araignées qui produisent de la soie ou même des vaches à qui on a inséré des gènes humains pour produire du lait maternel….

  48. Christophe Noisette A dit:

    Bonjour
    je suis un des salariés de l’assocation Inf’OGM, dont le but est de fournir une information sérieuse et documentée, contextualisée et synthétique, sur tous les enjeux liés aux OGM. Ainsi, je lis sur votre site que les dirigeants de Monsanto ont déclaré “Sarkozy est un soutien fort de Monsanto”. Pourrait-on connaître la source de cette déclaration, car une telle insertion sans réféence n’a pas grand intérêt, à notre avis, pour faire progresser le débat. En vous remerciant par avance,
    Cordialement
    Christophe Noisette
    visiter Inf’OGM, www.infogm.org

  49. INCONNU A dit:

    VOUS DEVRIEZ FAIRE DES AUTOCOLANTS OGM ET LES COLLER SUR LES VITRINES DES GRANDES SURFACES QUI VENDENT DES PRODUITS A BASE D’OGM !
    CELA SERRAIT BEAUCOUP PLUS EFFICACE POUR AVERTIR L’OPINION PUBLIQUE, ET EN PLUS, AUCUNES POURSUITE JUDICIRE NE POURRAIENT ÊTRE FAITE POUR AVOIR COLLES QUELQUES AUTOCOLLANTS SUR LES VITRINES DES SUPERMARCHE !
    DE PLUS, UN AUTOCOLLANT, C’EST FACILE A COLLER, MAIS PLUS DIFFICILE A ENLEVER !

  50. Manu A dit:

    Salut, juste pour dire que je suis pour votre combat mais que à mon avis il faut indiquer que certains OGM peuvent être bons dans les domaines de la santé spécialement (c’est beaucoup grâce à eux qu’on a des médicaments)mais qu’il faut pas tolléré la culture des OGM qui peuvent devenir incontrôlqbles. Cependqnt tqnt que çq reste en labo, en toute transparence, ce peuvent être de bons avancements.
    Voilà tout.

  51. koriggan A dit:

    bonjour, nous avons eu une petite fille le 4 mai,
    on nous a donnais evidemment des ordonances medical,
    sur un des produit il y a ecrit “lecithine de soja” le produit s’appelle “vitamine k1 roche”.
    se soja est-il genetiquement modifier ou non ?

  52. bessede A dit:

    je ne comprend pas pourcoi je ne retrouve pas mon mot de passe alors j’aimerai tant le retrouver ! ! !

  53. Hilario A dit:

    Les hommes n’ont pas inventé les OGM : la Nature en crée toutes les 5 secondes (et l’Homme, animal descendant de l’Australopithèque, en est issu).

    lisez donc ce qui suit :

    lundi 28 mai 2007, 14h23
    Du lait de vache allégé découvert par hasard après mutation génétique

    WELLINGTON, Nouvelle-Zélande (AP) - Des scientifiques néo-zélandais élèvent une lignée de vaches dont le lait est pauvre en graisse, après la découverte par hasard d’une mutation génétique survenue spontanément chez un animal.

    Ce lait, riche par ailleurs en acides gras oméga-3 bénéfiques pour la santé, fournit du beurre aussi facile à étaler que de la margarine, même quand il est frais, a indiqué lundi la société de biotechnologie Vialactia.

    En 2001, à la faveur d’une expérience sur un troupeau de vaches laitières, des chercheurs ont découvert que l’une d’elles, baptisée par la suite Marge, portait le gène muté, a expliqué le directeur scientifique Russell Snell.

    Vialactia, filiale de Fonterra Cooperative Group, l’un des leaders mondiaux dans le secteur du lait, a acheté la vache moyennant 300 dollars néo-zélandais (162 euros). L’animal a alors rejoint le centre de recherche de l’entreprise.

    Bien qu’elle ressemble à n’importe quelle autre vache, des tests ont révélé que son lait contenait environ 1% de graisse, alors que le pourcentage normal est de 3,5% pour le lait entier. Les descendants de cette vache eux aussi produisent du lait allégé, preuve que la transmission génétique est à caractère dominant, a ajouté Snell.

    Les scientifiques doivent encore isoler la protéine à l’origine de cette production naturelle. “La nature, de façon récurrente, produit ce genre de choses et nous nous sommes simplement trouvés à la bonne place au bon moment”, a-t-il indiqué.

    La firme espère commercialiser en 2011 le premier troupeau de vaches productrice de lait allégé et de beurre à tartiner pour 2011. AP

  54. hedreul dittmar A dit:

    Bonjour

    Enseignant dans un centre de formation agricole j’ai promis à mes éléves de leur donner des pins ogm j’en veux pas ,s’ils réussissaient leurs épreuves ( sous forme de boutade, car j’en porte un réguliérement ) et maintenant qu’ils ont réussi ils me les demandent, et comme on disait en 81 : roses promises chome dû, alors où pourrais-je m’en procurer?

  55. ... A dit:

    @Bruno, j’ai vu quelques instants du magazine Envoyé Spécial dont vous parlez, on y retrouve encore une fois l’argument bidon d’un scientifique, qui dit que manger un OGM c’est aussi dangereux que de manger des fruits ou légumes exotiques auxquels l’organisme n’est pas habitué. Cela n’est nullement comparable et c’est encore une fois nier l’ignorance que l’on a de l’incidence de la technique de transgénèse elle-même sur le développement de l’organisme GM, son équilibre biologique global (génétique, cellulaire…etc) et donc sa comestibilité, ainsi que les conséquences à plus ou moins long terme de l’utilisation massive de PGM dans la chaîne alimentaire humaine et animale. Au début d’un autre reportage Envoyé Spécial, il est dit que la vague des ogm n’a pas encore envahi l’Europe, il s’agit clairement de désinformation , car cela fait un bon bout de temps que les animaux d’élevage sont pour la grande majorité nourris par du fourrage transgénique (principalement soja,  d’Amérique du Sud mais aussi Etats-Unis), à grand renfort de déforestation comme en forêt Amazonienne (voir à ce sujet l’excellent film "We feed the world")

    @ Mathina, pour une certification d’absence d’OGM, seuls les labels Agriculture Organique ou Agriculture Biologique  (AB) semblent fiables à l’heure actuelle, ou alors lorsque cela est clairement indiqué sur le paquet (Comme sur certaines conserves de maïs, par exemple, où il est indiqué "garantie sans OGM").

    @Morgane, merci pour les informations. Concernant les animaux, il y a un peu plus bas en page d’accueil, un reportage sur les porcs brevetés par Monsanto.

    @ Korrigan, je ne sais pas, il faudrait demander à votre fournisseur de lécithine de soja. Je sais que certains pots (paillettes ou poudre) sont garantis sans OGM.

    @ Bessede, les mots de passe sont réservés aux rédacteurs actuellement. Il faudrait s’adresser directement au webmaster pour cela.

    @ Hilario, ne pas confondre OGM (issus de manipulations génétiques qui utilisent les techniques de transgénèse) et des mutations génétiques sporadiques à l’oeuvre dans la nature, exploitées ensuite par sélection par l’industrie agricole ou les agriculteurs. Par contre, si les industriels isolent un gène particulier corrélé à la production de lait allégé de cette vache, et qu’ils décident de l’injecter à d’autres vaches (dans des embryons) ou d’autres animaux (brebis..etc), il s’agira d’OGM.

    @ Hedreul Dittmar, le mieux est de s’adresser à Greenpeace pour les Pin’s "OGM,j’en veux pas". Il me semble que cette organisation est à l’origine de ce logo, un peu réducteur et qui fait amalgame, comme le rappelle Manu un peu plus haut: Proscrire la culture des OGM en plein champ (agricoles et médicamenteux) n’est pas synonyme de proscrire les OGM en soi, car ceux-ci existent depuis des décennies et sont utilisés depuis longtemps en laboratoire, notamment pour la recherche fondamentale. Peut-être le plus avantageux pour vous sera de scanneriser votre badge ou de le photocopier en multiples exemplaires puis d’en faire des badges avec des pinces vides :-) !

    edit: je viens de trouver un lien pour imprimer des mini-badges comme vous les recherchez: http://www.monde-solidaire.org/spip/article.php3?id_article=2991
    bon courage !

    Il y a sûrement possibilité de faire des auto-collants avec aussi ;-)

  56. Eric Darier A dit:

    Si vous voulez savoir sur ce qui ce passe en amérique du nord sur les OGM, passez par mon carnet électronique… Le mouvement anto-OGM est vivant et actif… même si les grands médias n’en parle pas… ;)

  57. schollaert A dit:

    comment fais t on pour s’inscrire? j’ai beau chercher je ne trouve pas!!!
    merci beuacoup

  58. ... A dit:

    Bonsoir Schollaert,

    Qu’attends-tu d’une inscription ?

  59. admin-forum A dit:

    j’ai retrouver la video sur les OGM au bresil http://www.ogmpda.com/forum/viewtopic.php?t=100

  60. VIALA Chantal A dit:

    La folle course de Monsanto et Cie… n’est pas acesssible,la page est blanche…

  61. ... A dit:

    @ Chantal
    ça y est, c’est réparé: La folle course de Monsanto et cie…

  62. Bousquet A dit:

    Bonjour,
    J’ai été surpris d’apprendre par un entrefilet dans le journal"Sud Ouest" édition de La Rochelle l’interdictioon de projection du Film "Monsanto, une entreprise qui vous veut du bien" de la part des avocats de Monsanto Ce film devait être projete lors du marché du film documentaire dénommé "Sunny Side of the doc". Sa projection devait avoir lieu mardi à 16:45. Voila l’extrait de l’article de Sud ouest Conbcernant l’ouverture de ce festival : "…….Et preuve que certains sujets demeurent sensibles :"Monsanto, une entreprise qui vous veut du bien" traitant des mécanismes de la mondialisation vient d’être retiré par les avocats du film pour des raisons juridiques poursuit le directeur……" Je tient à votre disposition l’article entier si cet info vous intéresse.
    Jacky Bousquet .

  63. ramon A dit:

    Bonjour

    Je cherche a acheter le tee shirt avec le logo OGM J’en veux pas ou peut on le trouver ?

    Merci et bravo

  64. ... A dit:

    @Ramon, ce site n’est pas un site commercial. Une recherche sur internet permettra, je pense, de trouver assez facilement ce que vous cherchez.

  65. ... A dit:

    Concernant, le marché professionnel du film “Sunny side of the Doc”, la déprogrammation résulte de la volonté des organisateurs de cet événement eux-mêmes, préférant faire voir à leurs avocats le film en entier (en cours de production) avant de le présenter, par crainte de poursuites judiciaires de la part de Monsanto.

  66. jung A dit:

    bonjour, est-il possible d’acheter des tee-shirts anti-ogm ou faucheur ogm… Merci serge

  67. Charles A dit:

    TROUBLANT
    Je cultive des pommes de terre depuis 40 ans pour la consommation familiale.
    Il y a 15 jours j’ai récolté des tubercules qui présentent des caractères inouis.
    Peau récalcitrante :impossible de gratter.
    Densité élevée,compacte,extrême difficulté à découper.
    En cuisine: dans tous les modes de cuisson expérimentés elles éclatent littéralement en purée, inutilisable si bouillies avec la peau.
    Seules possibilités : la confection de frites,la soupe .
    Catégorie:Semence Bintge achetée en grande surface.
    Remarque: En fin de semaine dernière:Info sur RTL : ” La firme allemande BASF a mis au point une pomme de terre ,riche en amidon, qu’elle commercialise en agriculture et même en grande distribution auprès des particuliers.
    Alors ?????????????????????

  68. delattre A dit:

    les anti OGM seraient-ils des ” illéttrès irresponsables ” ? je vous conseille de lire (!)le dernier livre de claude ALLEGRE : ” ma verité sur la planéte ” chapitre : la secte verte .
    =================================================
    au fait à quand les faucheurs de tabac ? votre acolite BOVE , et tous les fumeurs anti ogm ! par principe de precaution , il faut interdire le tabac ! 55000 morts par an en france ! 0 avec les OGM !!!!

  69. ... A dit:

    @ Charles ,

    La PDT transégnique BASF en voie d’acceptation au niveau européen n’est pas une pomme de terre destinée à l’alimentation mais à l’industrie papetière et textile.
    Si vous avez des doutes sur vos tubercules, envoyez des échantillons dans un labo public. Adressez-vous peut-être au CRIIGEN ou la Confédération Paysanne, ou tout simplement à la mairie de votre ville pour connaître les démarches à faire, après avoir fait part de ce problème à votre détaillant. Demandez avant tout des explications au responsable du rayons de la grande-surface et gardez des échantillons pour vous.

    @ Delattre,

     La consommation de tabac est une autre question. Personne ne vous oblige à fumer, et les lois sont faites pour dissuader à la consommation de cigarettes, comme quoi des lois peuvent être faites pour entraver le commerce…

    Une bonne idée, effectivement, pourquoi ne pas taxer les semences transgéniques pour financer des recherches indépendantes sur l’impact des produits OGM dans la consommation et l’environnement, ainsi que des recherches scientifiques sur la stabilité de ces organismes ?

    En ce qui concerne Claude Allègre, ce n’est pas nouveau. Il a déjà plaidé devant des agriculteurs pour les OGM, avec les arguments bidons que l’on connaît très bien, le retard de la France dans la compétition internationale entre multinationales, la faim dans le monde, la réduction de pesticides…etc etc Il a parlé d’une agriculture 100% transgénique en France dans 10 ans, et son seul souci est de savoir si les OGM seront français ou américains.

  70. olivier A dit:

    bonjour,

    serait-il possible de recevoir des autocollants (disons 10) anti ogm?

    merci!
    olivier

  71. ... A dit:

    Olivier, tu es sur un site d’informations, une recherche sur google devrait te permettre de trouver assez facilement ce que tu cherches.

  72. olivier cabanel A dit:

    je viens de publier un article “les abeilles ont le bourdon” dans plusieurs sites de presse internet, dont “agoravox”
    le débat que mon article a déclenché est trés interessant, vous devrier aller y faire un tour.
    c’est grace au réalisateur du film “le pollen de la discorde” (dont je suis la voix off) que j’ai pu réaliser cet article.
    je vous invite aussi à aller écouter mes chansons (42 enregistrées cette année) dont quelques unes traitent du sujet ogm.
    cordialement

  73. ... A dit:

    Merci Olivier pour ce documentaire très instructif.

  74. Michel A dit:

    Bonjour,
    je voulais simplement attirer votre attention sur le fait qu’il existe des produits issus d’OGM qui ne sont pas connus mais utilisés en masse. A l’heure actuelle 1 fromage sur 2 dans le monde est coagulé à l’aide d’un coagulant issus du d’OGM. En France ces coagulants sont interdits sur les fromages AOC et fermiers. Ils représentent 15 à 18%. Or à l’heure actuelle, uns spécualtion vise à faire grimper les prix de la présure animale (produit traditionnel et naturel utilisé depuis des siècles). Le prix de la caillette de veaux (servant à la production de présure)a augmenté de 300%. Cela fait les affaires des producteurs de coagulants issus d’OGM. Depuis, un grand nombre de fromageries françaises se laissent tenter par l’utilisation moins couteuse de coagulants issus d’OGM, d’autant que l’information au consommateur via l’étiquette n’est pas obligatoire.
    Ce sujet me paraît très sérieux pour le Pays du fromage!!

  75. Philippe huerne A dit:

    Bonjour!
    notre association souhaiterait organiser une soirée sur les OGM.
    Nous recherchons donc un film que nous serions autorisés à diffuser au public. Si quelqu’un peut nous aider , ce serait très sympa.
    Merci d’avance.

  76. martin A dit:

    bonjour,
    est-il possible de contacter le professeur Testard pour l’organisation d’une conférence sur les OGM?

  77. Michel A dit:

    Des OGM dans les fromages français!!!!
    Cela n’a pas l’air de choquer!? Mes appels au secours pour ce pan de la gastronomie française qui est contaminé par les OGM n’ont pas l’air de remuer beaucoup. Mon courrier à Greenpeace est resté sans suite!
    Ici personne ne répond ou ne s’interroge.
    Relevons nous car les OGM sont dans nos assiettes et on en bouffe!

  78. aurelien A dit:

    @ Michel, je pense qu’il ne faut pas tout mélanger.

  79. Louis, A dit:

    bonjour à tous,

    premier point, concernant les fromages : comme Greenpeace édite un guide des produits avec ou sans OGM, l’information est interessante. Si tu n’as pas eu de réponse, sache Michel qu’ils ne sont que 2 à bosser sur ce sujet… le temps leur manque malheureusement ! mais comme je les connais tous 2 perso, je leur transmettrai l’info si tu le permet.

    deuxièmement : pour ceux qui recherchent t-shirts, autocollants ou badges “OGM j’en veux pas”, mon asso en assure la fabrication depuis plus d’un an. Nous les mettons à disposition des association ANTI-OGM à prix coutant, ce qui leur permet de les vendre ensuite aux particuliers et de financer ainsi leur activité.
    Pour les particuliers qui nous en demandent, nous nous alignons sur le prix des assos et leur reversons le bénéfice.

  80. Louis, A dit:

    houps ! désolé, je pensais que l’adresse internet allait s’afficher ! DONC L’association dont je viens de parler s’appelle 7 ECOLOGIQUE et son site internet est www.7ecologique.org

    à bientôt à tous.

  81. Louis, A dit:

    Dernier message , promis !
    Concernant le fait que la “nature crée elle même des OGM”.
    Cette question rejoint un peu celle consistant à dire “qu’il y a des millénaires que l’on fait de l’amélioration des semences et que les OGM ne sont que des semences améliorées de plus”.
    Ces réponses sont des “erreurs” contenant leur “part de vérité” (ce qui est toujours le cas des pires mensonges !)
    - concernant le terme OGM : il est vrai que la nature fait de la modification génétique. En fait, le problème est qu’on ne devrait pas parler d’OGM quand on parle… des OGM !!! le terme est inadéquat. Mais les anti-OGM, dont je fais depuis longtemps parti, n’ont plus le choix que de l’utiliser car c’est celui connu par le public, les media, etc… Le terme de chimère serait peut-être le meilleur (?) et consiste à mettre au point un organisme vivant issu d’un CROISEMENT entre des espèces qui sinon ne se seraient jamais croisées : CELA s’APPELLE la BARRIERE d’ESPECE. La nature modifie les gènes MAIS elle ne croise pas un maîs avec un insecte, un poisson avec une fraise, un virus avec une plante, etc… bref, elle fait des OGM mais pas des chimères ! ETRE ANTI OGM, c’est être contre ces chimères issue de la recherche de profits d’une poignés de multinationales. Le terme est inadapté, mais le combat n’en est pas moins juste.

    Deuxièmement : Greenpeace et la plupart des autres asso anti-OGM font la différence entre milieu ouvert et milieu confiné : OK pour les OGM (s’il y a utilité = médical etc…) à condition qu’ils restent en laboratoire.
    le cas du maïs sensé permettre de lutter je crois contre la mucovicidose est l’exemple même du f… de g… Pourquoi choisir une plante impossible à cultiver en milieu fermé, alors que cela fait 20 ans que l’on fait des bactéries ou des levures OGM (simples exemples) pour produire des substances médicamenteuses ? Ce choix ne fut surementy pas anodin : il s’agissait de faire culpabiliser le public, en lui faisant croire qu’être contre les OGM, s’était s’opposer à l’avancer de la médecine… le cynisme n’est pourtant pas dans le camps des anti-OGM, qui se soucient du bien commun et non de leur profit immédiat (on ne gagne rien à aller faucher un champs OGM à part des amendes et de la prison)

  82. AtMOH A dit:

    Pas de problèmes Louis! Tu es chez toi ! Tu peux même nous aider pour ce site ))

  83. ... A dit:

    Merci Louis, bonne continuation pour votre site.

  84. Andreas Seidel A dit:

    En Allemagne il y a un registre O.G.M. public avec tous les informations cadastres pour les terrains, sur lesquels on trouve les O.G.M.
    http://194.95.226.237/stareg_web/search.do
    Alors, j’ai pris les informations et avec l’aide d’un logiciel GIS (geografical information system) je pouvait montrer la situation et la dimension précises des champs du mais génétiquement modifié pour deux districts dans le Bundesland Brandenbourg (près de Berlin) au Google maps.
    http://maps.google.com/maps?q=http://www.xzcute.com/gvo/kml/LK_OH_GVO_NSG_070711.kml http://maps.google.com/maps?q=http://www.xzcute.com/gvo/kml/LK_MO_GESAMT_2007_070626.kml

    Sera la même chose possible en France?

    Voir www.xzcute.com pour quelques cartes thématiques sur les problèmes O.G.M. en France et en Allemagne!

  85. ... A dit:

    Merci Andreas pour ces informations.

     A ma connaissance, les informations cadastres des parcelles OGM ne font pas partie des informations publiques délivrées par les autorités gouvernementales.

  86. Patrick Maurel A dit:

    Je me permets d’intervenir sur ce site en tant que directeur de recherche à l’Inserm et membre de la Société Française de Toxicologie. Mon nom est Patrick Maurel. Je n’appartiens à aucune association, et ne suis sponsorisé par aucune firme privée faisant le commerce de plantes GM (génétiquement modifiées). Ma spécialité est l’étude de la physiopathologie hépatique et notamment de la fonction de détoxication.

    Ils arrachent des légumes et se prennent pour des héros: le lyssenkisme est de retour !

    Dans les années 1930 Trofim Denissovitch Lyssenko, un technicien agronome, charlatan autodidacte et fanatique, entreprit une grande cabale contre la génétique au motif qu’elle était incompatible avec la doctrine Marxiste. En effet, selon cette dialectique, les citoyens devaient pouvoir acquérir le modèle de l’ “homme nouveau” et le transmettre à leurs descendants (!), arguant ainsi d’une supériorité des caractères acquis (l’environnement) par rapport aux caractères innés (les gènes) dont la génétique représentait l’étude (lire à ce propos : la préface de l’ouvrage de Jaurès Medvedev, Grandeur et chute de Lyssenko, Gallimard, 1971, par Jacques Monod).
    L’anti-génétique venait de naitre. Et pour longtemps.
    Lyssenko rejeta ainsi le concept de gène. Il alla même jusqu’à truquer des expériences à l’issue desquelles il prétendait que la seule modification de l’environnement de certaines plantes suffisait à les faire se transformer en d’autres plantes! Il assura ainsi par exemple que des plants de blé poussant dans un environnement approprié produiront des graines de seigle, ce qui est l’équivalent de dire que des chiens élevés dans une forêt donneront naissance à des renards (Source: Les scandales scientifiques). Le plus fort est que Lyssenko, grâce à ses appuis politiques, réussit à faire partager cette opinion par Staline. La théorie de Lyssenko était agréable à Staline, car elle justifiait ses purges. En effet, ceux qui n’étaient pas capables d’une transformation bénéfique au contact des préceptes marxistes n’avaient qu’à disparaitre. Les généticiens furent donc considérés comme des parias et la génétique comme une science “bourgeoise” fausse par essence, par rapport à la science “prolétarienne” vraie par définition.
    Appuyé par le Parti, Lyssenko devint le champion de l’anti-génétique contre les biologistes “mendéliens”, ennemis du peuple. En 1937, il se livra à des attaques contre les biologistes qui refusaient ses idées. Plusieurs finirent en prison lors des purges staliniennes. Notamment en 1939, Nikolai Vavilov, un des biologistes soviétiques les plus prestigieux, vit ses travaux rejetés sous recommandation de Lyssenko. Il fut arrêté en 1940, ainsi que ses principaux collaborateurs. Tous moururent au goulag. Tous les pays du bloc de l’Est furent également contaminés par cette diatribe et pendant la guerre froide, le lyssenkisme, massivement appuyé par l’appareil des partis communistes locaux, connut également ses heures de gloire en Occident. Notamment en France, où le Parti Communiste s’en prit au futur Prix Nobel, Jacques Monod (un généticien de la première heure), à la théorie de Mendel (la “théorie du moine”) décrétée “raciste”, et la génétique accusée de “mener au nazisme”. L’une des manifestations les plus pathétiques de cette diatribe fut l’abattage de la statue de Mendel dans le monastère de Brno (République Tchèque)où il avait fait ses découvertes. Ironiquement, la bibliothèque de Mendel fut ignorée par les saboteurs (information Brno Museum, Google). Les serres dans lesquelles il avait travaillé furent détruites. Les plants de pois qui lui avaient servi de modèle pour établir les bases de la génétique, et qui avaient été soigneusement transmis et conservés furent arrachés. Non pas débattre mais détruire ! (F Jacob, La souris, la mouche et l’homme. Ed Odile Jacob).

    Ils arrachent des légumes et se prennent pour des héros !
    Bon sang, mais c’est bien sur, cela me rappelle quelque chose…

    Toutes proportions gardées (les semenciers et cultivateurs de plantes GM ne sont pas en prison et la seule victime enregistrée à ce jour à l’actif des anti-OGM n’a pas été déportée dans un goulag mais a préféré le suicide), on ne peut s’empêcher de faire un parallèle entre la campagne anti-génétique de Lyssenko et la campagne anti-OGM menée par les associations du même nom.
    Tout y est.
    Vous aurez bien sur reconnu le triste bouffon qui dans notre pays tient le rôle de Lyssenko. L’anti-science bourgeoise de Lyssenko est remplacée ici par l’anti-libéralisme et l’altermondialisme, à fort relants d’anti-américanisme et d’anti-multinationales. On y retrouve, l’incompétence, l’obscurantisme, l’exagération, les propos mensongers, l’absence de rigueur dans les analyses (en particulier celles diffusées sur C+ et la 2, entre autres), la manipulation de l’opinion publique, et l’utilisation de la peur. L’anti-génétique y est patent. Jusqu’à la destruction des serres du CIRAD à Montpellier et l’arrachage des cultures, sous couvert de défense de la planète et de désobéissance civique…
    Non pas débattre mais détruire !
    De plus avec les plantes GM, la génétique trouve aux yeux des anti-OGM un détestable allié: les multinationales dans le rôle exemplaire du “bourgeois” de Lyssenko et dont il faut avant tout lutter contre “les intérêts privés”.
    Vous n’êtes pas convaincu ?
    Voici les propos tenus par Bruno Rebelle, Greenpeace France (donc, un grand défenseur de la planète), devant le Conseil Economique et Social en Février 2002 : « Pour ma part, je n’ai pas de craintes [sur les OGM]. En revanche, j’ai un certain nombre de convictions. Nous n’avons pas peur des OGM. Nous sommes seulement convaincus qu’il s’agit d’une mauvaise solution. Les OGM sont peut-être une merveilleuse solution pour un certain type de société. Mais justement, c’est de ce projet de société que nous ne voulons pas » (source : AFIS).
    Le politiquement correct s’appliquerait-il aussi aux plantes ?

    Comme dans le cas du lyssenkisme : l’information grossièrement manipulée

    A voir ce déchainement anti-OGM on pourrait penser que nous sommes les premiers à tester ces cultures: encore un exemple du nombrilisme français. Or, bien évidemment il n’en est rien. Les plantes GM cultivées aujourd’hui en France, le sont depuis bien plus longtemps dans des pays comme les USA ou le Canada, pour ne citer que ces deux là. Et sur des surfaces beaucoup plus grandes que celles cultivées en France (55 millions d’Ha aux USA - la superficie de la France - contre 0,02 million d’Ha en France).
    A t-on rapporté des cas avérés de victimes des plantes GM dans ces pays où on ne peut nier la transparence de l’information, et où de surcroit la consommation de maïs est beaucoup plus élevée qu’en France ?
    A t-on rapporté des catastrophes écologiques dans ces pays ?
    Non.
    L’affirmation, largement répandue et entretenue par les associations anti-OGM, selon laquelle les informations sur la toxicité des plantes GM seraient retenues par des conspirations gouvernementales, industrielles ou institutionnelles est un pur délire. Rien ni personne n’empêchera un éditeur scientifique de publier un article sur le sujet dès lors que la qualité du travail au plan scientifique est jugée correcte par les reviewers. Les chercheurs qui entreprennent des travaux dans ce sens ne sont pas interdits de publication. Un exemple est celui des travaux du Dr Manuela Malatesta publiés dans European Journal of Histology 2002 et 2005 et Journal of Anatomy 2002. Je dois dire ici en préambule que l’honnêteté scientifique de Manuela Malatesta n’est à mettre en doute par personne. Revenons sur ses travaux. J’ai lu ses articles, attentivement. Des souris nourries pendant 1 à 8 mois avec une nourriture contenant 14% en poids de soja GM (ou au soja normal, comme témoin) ont été étudiées. Remarquez que 8 mois chez une souris correspond à la demi-vie. Pour un homme, cela signifierait que la ration alimentaire journalière est constituée de 14% en poids de soja GM pendant 40 ans. Ces conditions volontairement exagérées (par rapport aux conditions usuelles pour l’homme), en termes de dose et de durée, sont normales pour une étude toxicologique. Que disent ces articles ? Qu’à la fin du traitement, les animaux ne présentent aucun trouble, aucune anomalie au plan des organes étudiés (foie, pancréas, etc.), et surtout aucune atteinte à leur survie, à leur poids, ou aux niveaux plasmatiques de divers marqueurs biologiques. Tout au plus, des perturbations au niveau de la forme des noyaux cellulaires observées par microscopie électronique sont constatées. Je rappelle ici pour ceux qui ne connaissent pas cette méthode qu’en microscopie électronique les possibilités d’artéfacts sont innombrables. Enfin, un point très important, ces perturbations (lorsqu’elles existent) sont reversibles après l’arrêt du traitement. Or, dans un reportage diffusé sur C+, un journaliste a grossièrement manœuvré pour faire croire que la conclusion de ces travaux était que le soja GM représentait un grand danger pour les consommateurs (!).
    Ayant lu les articles du Dr Malatesta et ne comprenant pas qu’on puisse les utiliser dans ce sens, vu leur contenu scientifique, je décidai de m’adresser directement à elle. Je la contactai par email en lui demandant de m’informer. Elle m’a fait la réponse suivante en trois points (que je rapporte ici mot pour mot, traduite de l’anglais): « 1) il n’existe aujourd’hui aucune preuve de toxicité des plantes GM pour l’homme ou l’animal ; 2) aucun de mes travaux ne concluent à une toxicité du soja GM ; malheureusement l’information scientifique subit des altérations drastiques (instrumentalisation?) lorsqu’elle passe dans la presse grand public ; 3) mes travaux décrivent simplement des modifications cellulaires, dont nous n’avons pu comprendre l’origine du fait de l’arrêt de ce projet de recherche ». Je me ferai un plaisir de communiquer la version originale de ces emails à ceux qui me le demanderont.
    Est-ce à dire que ce type de recherche est inutile?
    Non. Au contraire, ces travaux sont d’une très grande utilité, et c’est précisemment sur eux que s’appuient les experts pour juger du risque ou du non-risque raisonnable représenté par les plantes GM. Les études sur les risques potentiels des plantes GM sur la santé humaine et animale et sur leurs risques potentiels au niveau de notre environnement sont absoluement nécessaires. Ces études ne sont ni interdites, ni censurées.
    Mais, avant tout, que montre cette histoire ?
    Que l’opinion publique en France sur les plantes GM est manipulée, et a été manipulée dès le départ par une petite fraction de personnes dont le fond de commerce était tout simplement l’anti-libéralisme et l’altermondialisme. Est-il utile de rappeler ici que toute cette campagne française anti-OGM a débuté peu de temps après la destruction d’un restaurant McDonald’s ?
    Les plantes GM ne sont qu’un prétexte.
    Comme dans le cas du lyssenkisme, la cabale contre les plantes GM est avant tout basée sur des motivations politiques, et l’argument de la défense de la planète n’est qu’une façade pour rendre cette cabale respectable. Il faut détruire les plantes GM simplement au nom de la défense d’une idéologie et d’une idée de la société dans laquelle tout ce qui touche à la la génétique est sulfureux, surtout si de surcroit des “multinationales” sont impliquées.
    Ce combat anti-OGM fait penser à celui des anti-vaccin qui affirment que les vaccins nous exposent à de gros risques et que leurs avantages ne sont pas encore prouvés !

    Quelles sont les conséquences de ce lyssenkisme à la française ?

    Les recherches fondamentales et appliquées sur les plantes GM ont été fortement compromises dans notre pays (et en Europe) du fait des pressions exercées et des destructions d’infrastructures perpétrées par les anti-OGM, alors que nos chercheurs étaient parmi les pionniers dans ce domaine. Nombre d’entre eux n’ont pas supporté ces pressions et ont changé de sujet de recherche, ou ont émigré. La conséquence majeure de tout cela est que notre pays n’est plus dans la course. Des années de recherches anéanties et beaucoup d’argent public gaspillé grâce aux défenseurs de la planète! Or, il faut pourtant se rendre à l’évidence : les plantes GM sont déjà largement utilisées et rien n’empêchera leur développement et leur progression. En effet, leurs applications sont multiples. Les recherches fondamentales et appliquées continueront dans de nombreux pays. Ce ne sont pas les organisations anti-OGM qui vont faire plier Monsanto ou toute autre firme dans le domaine. Cela veut dire que les brevets seront développés ailleurs et que nous serons dépendants des Monsanto et autres Compagnies. Non seulement l’utilisation des plantes GM va s’accroître dans le futur, mais en plus nous les payerons au prix fort pour ne pas avoir pris suffisamment de part à leur développement. En cela, les organisations anti-OGM portent une très lourde responsabilité.

    Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt …

    Le meilleur exemple pour illustrer mon propos sur la vue partiale de l’anti-génétique et du lyssenkisme à la française est celui de la faible mobilisation (je n’ai pas dit l’absence de mobilisation) des soit-disant protecteurs de la planète contre les pesticides et herbicides chimiques. Ici vous pouvez réaliser vous-même une petite expérience: allez sur Google et tapez anti-OGM : vous sortez environ 315 000 citations ; ensuite tapez anti-pesticide : vous sortez 44 000 citations, c’est à dire 8 fois moins, alors que la prise de conscience du problème des pesticides remonte aux années 60.
    Les multinationales dont on doit absolument “lutter contre les intérêts privés” sont-elles absentes du marché des pesticides chimiques?
    Non, très souvent d’ailleurs ce sont les mêmes.
    La toxicité des pesticides chez l’homme est avérée, et depuis très longtemps : troubles ophtalmologiques, cutanés, hépatiques (je suis bien placé pour le savoir), digestifs, respiratoires, neurologiques (maladie de Parkinson, notamment), de la reproduction (stérilité, avortement prématuré, stérilité etc.), cancers (leucémies, peau, plèvre, estomac, prostate, cerveau).
    Et ici, les études de toxicologie menées chez l’animal sont claires.
    Il n’est point besoin de regarder les organes au microscope électronique pour recherche les effets toxiques de ces molécules. Ni de discuter à l’infini des méthodes statistiques utilisées pour évaluer la significativité des résultats. Et, contrairement aux plantes GM, ici les cas avérés d’intoxications humaines sont très nombreux.
    Prenons le cas du lindane (hexachlorocyclohexane). Ce composé est avéré très toxique. Le Dr GE Seralini est bien placé pour le savoir puisqu’il a publié un article à ce sujet (Toxicol in Vitro 2003). Bien qu’interdit d’utilisation en agriculture en France depuis 1998, le lindane continue a être utilisé notamment pour le traitement des bois à l’intérieur des habitations (!!!).
    Assistons-nous à une mobilisation d’envergure contre les pesticides chimiques de la part des défenseurs de la planète à ce sujet ?
    Un rapport récent (publié sur le web par AIRPARIF, Surveillance de la qualité de l’air en Ile de France, Evaluation des concentrations ambiantes en pesticides dans l’air ambiant francilien, campagne exploratoire, Juin 2007) montre que 30 pesticides sont retrouvés dans l’air ambiant francilien avec des variations de représentation suivant les zones géographiques, la zone la plus polluée étant la Beauce. Notamment, la molécule qui présente la plus forte concentration est le chlorothalonil, un antifongique utilisé sur le blé, les féveroles, les pois, etc. Ce rapport montre, entre autres choses, comment les pesticides très présents en milieu agricole (Beauce par exemple) se retrouvent aussi (bien qu’en quantités moindres) en zones urbaine (Paris). Il montre aussi que les pesticides retrouvés dans l’air sont différents de ceux retrouvés dans les eaux. En fait ce rapport confirme ce que nous savons depuis longtemps sur la contamination générale de notre environnement journalier par les pesticides chimiques.
    Assistons-nous à une mobilisation d’envergure contre les pesticides chimiques de la part des défenseurs de la planète à ce sujet ?
    Non.
    Comment ne pas être étonné de voir aujourd’hui d’un côté, un acharnement anti-OGM que pour le moment rien ne justifie et de l’autre, une relative condescendance à l’égard des pesticides chimiques que tout accuse ?
    Si j’ai voulu faire ce parallèle avec les pesticides chimiques, c’est justement parce que, ironiquement, les plantes GM sont la seule solution réaliste dans le futur pour nous en débarrasser, ou tout au moins, pour en diminuer considérablement l’utilisation. Bien sur, tel n’est pas encore le cas aujourd’hui. Des études le prouvent. Il faut encore améliorer les méthodes et avancer vers de nouvelles voies. Mais en matière de recherche le passé nous a appris, à maintes reprises, que des choses supposées impensables aujourd’hui passent très vite dans la réalité demain. Et la suppression des pesticides chimiques n’est pas la seule application intéressante des plantes GM. Il y en a beaucoup d’autres. Mais j’y reviendrai plus tard.

  87. aurelien A dit:

    Monsieur Maurel,

    Vous le savez sans doute très bien que la technologie des OGM repose sur des présupposés scientifiques infondés et ne faisant pas consensus. D’autre part, nous ne sommes pas ici sur un site parlant des faucheurs volontaires qui est un mouvement indépendant de personnes anti-ogm bien décidées, par l’action, à ne pas accepter que l’on impose à la société des risques supplémentaires. Cette question là est plus d’ordre juridique qu’autre chose.

    Ce site traite des OGM agricoles et de leur imposition. Il y a une idéologie très forte du progrès liée à ces organismes GM. Représentent-ils un progrès ? Oui ou non ? Par rapport à quoi ? A-t-on déjà vu du progrès en biologie ? Ou ne parle-t-on de progrès que dans un certain cadre de développement de nature idéologique ou économique. L’idéologie du progrès est incompatible avec les lois fondamentales de la biologie, et c’est cette confusion savamment orchestrée par les industriels qui est ici mise en cause et en avant. Peut-être nombre d’industriels et ingénieurs en génétique, pris dans leur course effrénée à la rentabilité et aux brevets, ne se rendent même pas compte du glissement conceptuel (et idéologique) qui s’est opéré dans le cadre du développement de "nouveaux" organismes à part entière par le biais de la transgénèse.

    Les plants GM associés au postulat "une protéine, un gène" ne correspondent biologiquement à rien de fondé, de prouvé de manière fondamentale. Cette réduction simpliste d’un gène, une protéine a été prouvée fausse par l’expérience, de nombreuses études scientifiques le démontrent. Les gènes fonctionnent en réseau complexe. Aussi, la technique de la transgénèse dans l’élaboration de nouveaux organismes n’a rien de scientifique au sens premier du terme, ce sont des applications industrielles, sans lien direct avec les connaissances fondamentales actuelles en biologie. Car le génie génétique et ses techniques vont à l’encontre de l’évolution darwinienne en ce qui concerne la production de nouveaux organismes. L’évolution darwinienne des organismes est ici omise au profit d’un développement d’entités par des méthodes artificielles, et pour un développement de pratiques agricoles et économiques.

    Soit les chercheurs souhaitant continuer l’acceptation des OGM agricoles et leur utilisation intensive dans la nature reconnaissent ne plus agir dans le cadre de l’évolution darwinienne et l’annoncent clairement. Soit ils abandonnent l’acceptation de la production et de la diffusion massive de ces organismes (au passage qui se disséminent de manière incontrôlée dans l’environnement) en exigeant un éclaircissement épistémologique fondamental sur le cadre scientifique dans lequel ces opérations se déroulent.

     Il n’y a pas d’alternative. Etant donné le caractère aléatoire de ces organismes (dont la production et l’expression des caractéristiques varient en fonction de la géographie), et la dissémination du matériel génétique de ces organismes dans l’environnement (avec les éventuelles recombinaisons incontrôlables, notamment chez des rétrovirus végétaux), il est impératif qu’un éclaircissement fondamental soit fait au niveau de ces organismes dont l’impact à la fois écologique, économique et plus largement, sociétal est très important.

    Concernant la toxicologie proprement dite, étant donné le caractère nouveau de ces organismes et la manière dont ils sont produits, étant donné la remise en question du paradigme d’équivalence en substance, du fait de ce caractère nouveau de production dès 2002, il est plus qu’étonnant que les seuls tests réalisés le soient sur des périodes extrêmement courtes sur des animaux de laboratoire (90 jours). La nature de la transgénèse dans la production de nouveaux organismes appelle à la prudence, et en sachant que des expérimentations sur seulement 23 jours étaient avancées par les industriels de la génétique il y a peu de temps, et que dorénavant ces études se basent sur 90 jours, et ne sont pas reproduites par des laboratoires indépendants, vous pouvez comprendre à mon sens la grande réticence, et ce que vous appelez "acharnement" contre l’imposition des OGM dans les champs et les assiettes.

    Voyez que je n’use d’aucun vocabulaire de clanisme, ou de groupe idéologique particulier tiré de l’histoire, mais que j’essaie d’aborder cette problématique avec un oeil moderne et le plus scientifique possible. Car quoi qu’en disent certains chercheurs de l’INRA, et d’autres communiquants, la réticence envers les OGM agricoles ne résulte pas uniquement d’un choix de société, et encore moins d’une peur irrationnelle ou d’une idéalisation démesurée et obscurantiste de la nature, à opposer à la connaissance scientifique fondamentale.

    Bien cordialement

  88. louis dusala A dit:

    pour quand verra t on un lideur politique
    mettre tout en oeuvre pour organiser un
    référendum européen et fermer la porte a la puissance agro alimentaire américaine qui par ce biais veut controler
    une part du marcher européen , dans cette bataille pour ou contre les ogm les petites associations et autres groupements donnent des coups de pieds dans l’eau en luttant
    contre eux unir chaque pays dans un mèmes
    combat une seule vérité!!!!

  89. zoé A dit:

    Pour mettre l’accent sur la censure qui entoure les chercheurs en génètique, Jacques Bullot ecrivain engagé du 14ème arrondissement parisien, vient de sortir un polar intitulé le “gène du per-neige” et préfacé par José Bové. si vous désirez plus d’information ou vous rendre à des débats organisé par l’auteur n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la maison d’édition.
    www.editionduboutdelarue.fr

  90. bien A dit:

    http://www.pourlaliberteduchoixogm.fr

  91. compagnie du mois de mai A dit:

    Florence Henrard Réalisatrice, a participé à la réalisation d’un documentaire produit par le collectif Serindipia.,.
    ce collectif lutte contre les OGM en Espagne.’ tranxgenia, histoire du ver et du maïs’ est un un documentaire de vulgarisation sur les OGM .Il est sous titrée en français et dans toutes les langues européennes. Durée du film : 37 minutes.

    Florence et Serindipia souhaitent qu’il soit diffusé au plus grand nombre gratuitement. Florence pourrait éventuellemnt faire des interventions

    Dans l’attente de votre réponse
    Cordialement
    Dolores

    >

  92. Patrick Maurel A dit:

    Réponse à Aurélien (#87).

    Alors que mon article (#86) avait pour but de mettre l’accent sur certaines des causes politico-économiques du refus des plantes GM, vous faites porter votre réponse, pour une large part, sur des considérations scientifiques. Cela tombe bien, la biologie moléculaire et la régulation de l’expression des gènes font partie des axes de recherche développés dans mon laboratoire. C’est donc un sujet que je connais très bien.

    - Vous affirmez: « la technologie des OGM repose sur des présupposés scientifiques infondés et ne faisant pas consensus ».

    P Maurel. Faux. Le prix Nobel de médecine vient d’être attribué à Mario Capecchi, Oliver Smithies et Martin Evans pour leurs travaux sur la mise au point des souris transgéniques (espèces OGM donc). Peut-être faites vous ici allusion seulement au cas des plantes ? Mais pourquoi le fondement de la technologie des OGM ferait-il consensus seulement chez les animaux ? Non. Les OGM reposent sur des principes scientifiques qui font consensus parmi tous les scientifiques professionnels. Vous remarquez que j’emploi volontairement ici le terme « professionnel » pour bien marquer le fait que, dans le débat sur les plantes GM, nombre de personnes interviennent en se disant scientifiques et en faisant toutefois la preuve de leur méconnaissance patente en génétique et biologie moléculaire par leurs affirmations totalement erronées ou approximatives. Certains magazine dits « scientifiques » contribuent d’ailleurs parfois à véhiculer cette méconnaissance, sans parler de certaines émissions TV auxquelles nous avons du assister ces derniers temps. Le débat sur les plantes GM est largement contaminé par de tels pseudo-scientifiques, comme nous allons le voir ci-dessous.

    - Vous posez (entre autres) la question suivante : A-t-on déjà vu du progrès en biologie ?

    PM. Je pense qu’il s’agit d’une plaisanterie ou d’une provocation.
    Vous ne pouvez nier l’immense apport de la biologie dont je rappelle qu’elle est notamment la discipline scientifique de base de la médecine ou de l’agronomie. Vous ne pouvez pas nier les progrès réalisés en médecine ou en agronomie depuis un demi-siècle.

    - Vous écrivez : « Ou ne parle-t-on de progrès que dans un certain cadre de développement de nature idéologique ou économique. L’idéologie du progrès est incompatible avec les lois fondamentales de la biologie, et c’est cette confusion savamment orchestrée par les industriels qui est ici mise en cause et en avant. Peut-être nombre d’industriels et ingénieurs en génétique, pris dans leur course effrénée à la rentabilité et aux brevets, ne se rendent même pas compte du glissement conceptuel (et idéologique) qui s’est opéré dans le cadre du développement de “nouveaux” organismes à part entière par le biais de la transgénèse ».

    PM. Ici on entre dans un débat pseudo-scientifico-politique. Voir plus bas.

    - Vous affirmez : « Les plants GM associés au postulat “une protéine, un gène” ne correspondent biologiquement à rien de fondé, de prouvé de manière fondamentale. Cette réduction simpliste d’un gène, une protéine a été prouvée fausse par l’expérience, de nombreuses études scientifiques le démontrent ».

    PM. Faux. Je pense qu’ici en faisant cette affirmation, vous êtes victime des discours des pseudo-scientifiques auxquels j’ai fait allusion plus haut. Quelles sont ces études qui démontrent que la correspondance un gène, une (ou plusieurs) protéine(s) est fausse ? Je vous mets au défi de trouver une seule publication scientifique sérieuse sur ce point. Si vous n’êtes pas convaincu parlez-en aux myopathes ou aux malades atteints de mucoviscidose (pour ne mentionner que ces deux tristes exemples). Pour eux, une mutation dans un gène a entraîné la disparition (ou l’inactivation) d’une protéine et donc d’une fonction vitale. Et leur vie est menacée.

    - Vous écrivez: Les gènes fonctionnent en réseau complexe.

    PM. Vrai. En effet, les produits des gènes (les protéines) établissent souvent des liens fonctionnels complexes. L’expression des gènes (en fait la vitesse avec laquelle ils sont transcripts, puis traduits en protéines) n’est pas constante dans le temps mais dépend de nombreux signaux régulateurs hormonaux, environnementaux, pathologiques, etc. De plus, à ces signaux régulateurs s’ajoutent d’autres éléments génétiques que sont les micro-ARN, codés eux-mêmes par des gènes, les transposons et rétrotransposons, de gros fragments d’ADN qui « circulent » dans le génome. Cela existe depuis la nuit des temps aussi bien chez les plantes que chez l’homme. C’est justement ce réseau complexe qui est responsable de l’identité de la plante (ou de l’organisme).
    On peut penser que dans la plante transgénique la protéine introduite par transgénèse va à elle seule bouleverser la biologie de la plante.
    C’est effectivement une possibilité qu’il faut prendre en compte et qui dépend notamment de l’endroit dans le génome où s’est intégré le transgène. C’est la raison pour laquelle les généticiens analysent de façon extensive les nouveaux clones transgéniques afin de détecter d’éventuels problèmes et de ne sélectionner que ceux qui donnent une plante aux caractéristiques biologiques normales. Les études toxicologiques font le reste.

    - Vous affirmez : « Aussi, la technique de la transgénèse dans l’élaboration de nouveaux organismes n’a rien de scientifique au sens premier du terme, ce sont des applications industrielles, sans lien direct avec les connaissances fondamentales actuelles en biologie. Car le génie génétique et ses techniques vont à l’encontre de l’évolution darwinienne en ce qui concerne la production de nouveaux organismes. L’évolution darwinienne des organismes est ici omise au profit d’un développement d’entités par des méthodes artificielles, et pour un développement de pratiques agricoles et économiques ».

    PM. Ici on retombe dans un débat pseudo-scientifico-politique. Vous mélangez les genres. Que vous soyez contre l’utilisation que l’industrie agronomique fait de la recherche fondamentale (la transgénèse en l’occurrence) est votre droit le plus strict, et je le respecte même si (pour d’autres raisons) je ne l’approuve pas. Mais alors dites-le clairement, sans détour et n’allez pas invoquer des inexactitudes qui plombent votre propos.
    Le génie génétique est une retombée directe de la recherche fondamentale. Il ne va nullement à l’encontre de l’évolution darwinienne, il s’en inspire au contraire. Comment croyez-vous que les espèces ont évolué depuis la nuit des temps, comme le prouvent les études phylogénétiques (études qui portent sur la comparaison des génomes des espèces) ? Par des mutations de gènes, par des transferts de gènes, par la multiplication du nombre des chromosomes (polyploïdie), par des redistributions de gènes entre espèces, sous diverses pressions environnementales et biologiques (virus et insectes prédateurs, notamment) et par sélection.
    Comment croyez-vous par exemple que le rendement à l’hectare de blé ou de maïs (non transgéniques) ait plus que quadruplé entre les années 1950 et les années 2000, et cela, bien évidemment, sans recours au génie génétique moderne ? Par le biais des croisements-sélections-améliorations pratiqués par les agronomes et, même très souvent, par les agriculteurs eux-mêmes. Au passage, pensez-vous que cela ne constitue pas un progrés ? Mais finalement que représentent ces croisements si ce n’est la modification plus ou moins importante du génome de ces plantes ? Ici ce n’est pas un gène nouveau qui est introduit ou retiré lors des croisements successifs mais des quantités souvent énormes d’ADN et donc de gènes. D’où le recours à de multiples croisements avant d’aboutir à l’obtention du caractère souhaité et l élimination du caractère néfaste. L’amélioration des plantes par les méthodes traditionelles (sans recours à la transgénèse moderne) EST du génie génétique.
    La transgénèse moderne que vous combattez ne fait rien d’autre que ce qu’a fait l’évolution naturelle ou les croisements introduits par les agro-généticiens (sans utilisation de la transgénèse) ou les agriculteurs. Simplement, elle le fait de façon beaucoup plus rapide et de façon beaucoup plus précise puisqu’elle cible justement un ou plusieurs gènes, sans entraîner de modification drastique du génome de la plante receveuse. Il est clair que le génome (l’ensemble des gènes) du maïs (non transgénique) que cultivent les agriculteurs aujourd’hui présente beaucoup plus de différences avec celui que cultivaient les Mayas, qu’avec sa version transgénique Bt par exemple. Dans la version Bt un seul gène a été introduit. Il en serait de même si on devait comparer le génome de tomates russes avec celui des tomates jaunes. Vous viendrait-il à l’esprit de demander une étude toxicologique sur les tomates cerises par exemple, quand on les compare aux tomates de la variété cœur de bœuf ?

    - Vous écrivez : « Soit les chercheurs souhaitant continuer l’acceptation des OGM agricoles et leur utilisation intensive dans la nature reconnaissent ne plus agir dans le cadre de l’évolution darwinienne et l’annoncent clairement. Soit ils abandonnent l’acceptation de la production et de la diffusion massive de ces organismes (au passage qui se disséminent de manière incontrôlée dans l’environnement) en exigeant un éclaircissement épistémologique fondamental sur le cadre scientifique dans lequel ces opérations se déroulent ».

    PM. Ici encore, on est dans le débat pseudo-scientifico-politique. voir réponse ci-dessus.

    - Vous écrivez : « Il n’y a pas d’alternative. Etant donné le caractère aléatoire de ces organismes (dont la production et l’expression des caractéristiques varient en fonction de la géographie), et la dissémination du matériel génétique de ces organismes dans l’environnement (avec les éventuelles recombinaisons incontrôlables, notamment chez des rétrovirus végétaux), il est impératif qu’un éclaircissement fondamental soit fait au niveau de ces organismes dont l’impact à la fois écologique, économique et plus largement, sociétal est très important ».

    PM. comme je l’écrivais dans mon article, cela fait maintenant plus de dix ans que les plantes GM sont cultivées dans des pays comme les USA ou le Canada, pour ne citer que ces deux là. Et sur des surfaces équivalentes à la superficie de la France. A t-on rapporté des cas avérés de victimes des plantes GM dans ces pays où on ne peut nier la transparence de l’information ? A t-on rapporté des catastrophes écologiques dans ces pays ?

    - Vous écrivez : « Concernant la toxicologie proprement dite, étant donné le caractère nouveau de ces organismes et la manière dont ils sont produits, étant donné la remise en question du paradigme d’équivalence en substance, du fait de ce caractère nouveau de production dès 2000, il est plus qu’étonnant que les seuls tests réalisés le soient sur des périodes extrêmement courtes sur des animaux de laboratoire (90 jours). La nature de la transgénèse dans la production de nouveaux organismes appelle à la prudence, et en sachant que des expérimentations sur seulement 23 jours étaient avancées par les industriels de la génétique il y a peu de temps, et que dorénavant ces études se basent sur 90 jours, et ne sont pas reproduites par des laboratoires indépendants, vous pouvez comprendre à mon sens la grande réticence, et ce que vous appelez “acharnement” contre l’imposition des OGM dans les champs et les assiettes.

    PM. Nul ne conteste, et surtout pas les scientifiques, le fait qu’il FAUT FAIRE des études de toxicologie sur les plantes GM. Ces études sont faites avant que les plantes GM soient mises sur le marché. La période de 90 jours pour un animal de laboratoire (rat, souris), n’est pas une période extrêmement courte comme vous le pensez. 90 jours chez ces animaux est l’équivalent de plusieurs années chez l’homme. En effet, ces animaux n’ont pas le même rythme de vie. La durée de vie des rats ou des souris est de 1 à 3 ans selon les souches. Donc si on prend une moyenne de deux ans, une étude sur 90 jours représente à l’échelle humaine environ 10 ans. Dans les études de toxicologie les animaux sont nouris avec une ration alimentaire journalière contenant entre 10 et 30% de la plante GM testée. Ce qui signifie que si on voulait reproduire chez l’homme les conditions appliquées à ces animaux, il nous faudrait consommer 10 à 30% de notre ration alimentaire en plantes GM tous les jours pendant dix ans. Il est clair que ces conditions sont très largement exagérées, mais c’est la règle en toxicologie. L’absence de manifestation toxicologique dans ces conditions est bien garante de l’inocuité des plantes GM testées jusqu’ici. Je rappelle enfin que dans les études réalisées par le Dr M Malatesta (voir mon article #83), la période pendant laquelle les animaux consommaient le soja GM était non pas de 90 jours mais de 240 jours, sans manifestaion de toxicité.

    - Vous écrivez : « Voyez que je n’use d’aucun vocabulaire de clanisme, ou de groupe idéologique particulier tiré de l’histoire, mais que j’essaie d’aborder cette problématique avec un oeil moderne et le plus scientifique possible. Car quoi qu’en disent certains chercheurs de l’INRA, et d’autres communiquants, la réticence envers les OGM agricoles ne résulte pas uniquement d’un choix de société, et encore moins d’une peur irrationnelle ou d’une idéalisation démesurée et obscurantiste de la nature, à opposer à la connaissance scientifique fondamentale ».

    PM. Je comprends le fondement de vos réticences à l’égard des plantes GM et, encore une fois, je les respecte. A la lecture de votre article, il m’apparaît que même si vous invoquez d’autres raisons, vos réticences majeures sont essentiellement d’ordre sociétal. Je reconnais qu’il peut paraître choquant que nos agriculteurs soient dépendants de firmes agro-alimentaires pour leur approvisionnement en semence s’ils veulent cultiver des plantes GM (mais cela n’a-t-il pas été toujours le cas pour la majorité d’entre-eux?). C’est d’ailleurs la réponse de Bruno Rebelle (Greenpeace France) devant le Conseil Economique et Social en Février 2002 : « Pour ma part, je n’ai pas de craintes [sur les OGM]. En revanche, j’ai un certain nombre de convictions. Nous n’avons pas peur des OGM. Nous sommes seulement convaincus qu’il s’agit d’une mauvaise solution. Les OGM sont peut-être une merveilleuse solution pour un certain type de société. Mais justement, c’est de ce projet de société que nous ne voulons pas » (source : AFIS).
    Je dois dire que c’est aussi la position de certains de mes collègues scientifiques : ils ne contestent pas le fait que les plantes GM sont sans danger: ils seraient prêts à en consommer s’il le fallait, mais ils en refusent le principe au plan politique et sociétal.
    Faites comme eux, concentrez vous uniquement sur des cibles politico-économiques. Mais de grace arrêtez d’utilisez des arguments pseudo-scientifiques infondés et inexacts qui ne font que dévaloriser votre position dans ce débat. C’est d’ailleurs, je dois vous l’avouer, une des raisons pour laquelle je me suis mobilisé en faveur des plantes GM. En tant que scientifique, je ne peux me résoudre à laisser dire autant d’inepties à leur sujet. Il y en a d’ailleurs un nombre impressionnant sur les débats qui apparaisent sur ce site.
    Le débat sur les plantes GM doit rester un débat politico-économique. Et rien d’autre.

    Bien cordialement

  93. Aurélien A dit:

    Monsieur Patrick Maurel,

    Tout scientifique que vous êtes, ce n’est pas en jetant un pavé sur ce forum que vous allez déstabiliser des faits établis concernant cette problématique OGM, et d’autant moins que vous semblez vous plaire à énoncer quelques amalgames (peut-être involontaires) érigés en affirmation,  cela avec une objectivité quelque peu nuancée…

    Je vais donc rectifier les imprécisions relevées à la lecture de votre commentaire, par points:

    -P. Maurel: "Le prix Nobel de médecine vient d’être attribué à Mario Capecchi, Oliver Smithies et Martin Evans pour leurs travaux sur la mise au point des souris transgéniques (espèces OGM donc)"

    Cet argument censé montrer l’existence d’un consensus autour des OGM ne tient pas pour une raison très simple: il s’agit bien d’un prix nobel de Médecine, et non de Biologie. Ces souris transgéniques de laboratoires sont des organismes manipulés servant de cobaye, dans un cadre confiné, pour la recherche médicale portant sur des maladies humaines. Ce Prix Nobel ne porte pas sur l’obtention de nouveaux organismes à part entière. La teneur de cette utilisation de la transgénèse sur des animaux dans le cadre de la recherche médicale peut encore faire l’objet d’autres débats, et notamment d’un point de vue éthique, mais cette problématique ne rentre pas dans le cadre de la discussion que nous avons engagée ici-même, portant sur les organismes agricoles génétiquement modifiés, aussi bien végétaux qu’animaux.

    -P. Maurel: "Les OGM reposent sur des principes scientifiques qui font consensus parmi tous les scientifiques professionnels."

    Permettez-moi de vous dire que vous êtes dans le faux. De nombreux scientifiques contestent la nature proprement scientifique de l’obtention des OGM en tant qu’organismes à part entière. Je ne citerai pas de nom (les personnes ne sont pas importantes) car, sans doute vous plairiez vous à dire de ces personnes qu’elles sont des scientifiques déchus ou ayant perdu de leur professionnalisme. Le premier point que j’ai exposé plus haut différencie bien la manière d’aborder cette problématique scientifique, en discernant avec exactitude le cadre conceptuel de l’utilisation de la transgénèse, ce que tout scientifique professionnel doit pouvoir faire: il existe une utilisation de la transgénèse dans le cadre de la recherche fondamentale en médecine et en biologie. La création de nouveaux organismes via cette transgénèse pose scientifiquement un problème de fond, devant être approché transdisciplinairement, et qui n’est abordé ni dans la presse de vulgarisation, ni dans celle plus spécialisée.

    -P. Maurel "Vous ne pouvez nier l’immense apport de la biologie dont je rappelle qu’elle est notamment la discipline scientifique de base de la médecine ou de l’agronomie. Vous ne pouvez pas nier les progrès réalisés en médecine ou en agronomie depuis un demi-siècle."

    Ou vous ne savez pas lire, ou vous faites semblant de ne pas comprendre ce que vous lisez. Lorsqu’est dit que: "A-t-on déjà vu du progrès en biologie ?" Nous sommes ici dans le cadre de la biologie fondamentale. Nous parlons ici du cadre darwinien de la biologie. Il n’est pas question ici de porter un jugement quel qu’il soit sur la biologie et ses apports historiques très importants pour la société, ce qui serait absurde. Vous êtes scientifique donc j’attends un peu de scientificité dans les réponses, pas un melting-pot scientifico-politico-sociéto-historique (pardonnez si j’exagère quelque peu…).

    P. Maurel: "- Vous affirmez : « Les plants GM associés au postulat “une protéine, un gène” ne correspondent biologiquement à rien de fondé, de prouvé de manière fondamentale. Cette réduction simpliste d’un gène, une protéine a été prouvée fausse par l’expérience, de nombreuses études scientifiques le démontrent »."

    Vous contestez cela pour ensuite acquiescer que les gènes fonctionnent en réseau génétique complexe. Il y a donc là une sévère  ‘misconception’ concernant la portée scientifique du problème, à laquelle vous vous référez encore une fois à l’aide d’exemples relatifs à la recherche médicale pour des maladies dont le caractère émotionnel n’échappe à personne, et qui est pourtant utilisé à tort par beaucoup de scientifiques pour justifier l’ensemble de la production des OGM. Il y a quelque chose de criminel dans cette manière d’aborder le problème, comme dirait Pierre Rabhi (vidéo en page d’accueil), et d’immoral, dans cette justification globale des OGM par une sorte de prise en otage communicative de personnes malades, et permettant l’ ‘elusion ‘ des discussions proprement scientifiques que l’on peut discerner et qu’il faudrait approfondir, par domaines bien distincts.

    Soyons clair: l’approche fragmentaire "un gène, une protéine", même si elle peut être corroborée expérimentalement, est beaucoup trop simpliste pour expliquer les fonctionnements complexes des réseaux génétiques au sein d’un organisme. Cette simplification peut avoir des débouchés intéressants dans le cadre de la médecine, bien entendu, car des actions spécifiques peuvent être entraperçues par la stimulation génique ou la compensation moléculaire d’un gène déficient ou inactif. Mais cette simplification dans le cadre de l’élaboration de nouveaux organismes à part entière est tout simplement FAUSSE. Insérez un gène de résistance à un insecticide à une plante et vous n’obtiendrez pas une nouvelle plante qui résiste à cet insecticide, ou simplement en SURFACE ! Car dans le cadre végétal, si cette simplification semble relativement vraie, comme l’indique le développement industriel d’OGM végétaux en tout genre, l’analyse approfondie de ces OGM, lorsqu’elle est menée ( ce qui fait cruellement défaut de nos jours et de manière indépendante, tant dans le domaine sanitaire, médical, agronomique, biologique ou environnemental) montre que cette insertion de transgènes a des effets collatéraux, de nature diverse et multiple, tant dans l’expression du transgène au sein de la plante, que dans le développement biologique de la plante (et pas uniquement au niveau agronomique), que dans ses relations avec l’écosystème proche.

    P. Maurel "Cela existe depuis la nuit des temps aussi bien chez les plantes que chez l’homme. C’est justement ce réseau complexe qui est responsable de l’identité de la plante (ou de l’organisme)."

    La transgénèse  telle qu’elle est appliquée par les industriels de la génétique n’existe que depuis très récemment dans l’histoire de l’écosystème planétaire. Certains scientifiques se complaisent à dire que la transgénèse existe depuis toujours: merveilleux amalgame communicatif entre le processus naturel et le processus artificiel dont la teneur n’est pas du tout la même. Les insertions effectuées par les industriels de la génétique n’ont jamais vu le jour de manière naturelle, sans intervention humaine, et c’est cette utilisation nouvelle d’un processus naturel (et par le biais aussi de moyens artificiels) qu’il faut questionner avant toute analyse biologique de la problématique.

    Les organismes sont en équilibre dynamique. Placez un élément étranger dans ce système, cet élément va modifier ce système complexe de manière non prévisible; et au niveau génétique, dont on sait que  le développement et l’équilibre naturels s’inscrivent dans la durée, de telles modifications sont susceptibles d’agir sur des mécanismes non seulement apparents, mais aussi inhérents à l’équilibre du système vivant, et ce, du fait de leur nouveauté. Admettons qu’un cuisinier décide de mettre du chewing-gum dans sa pâte à pizza, pensez-vous que la pizza avec ce caractère d’élasticité nouveau sera plus appréciée des estomacs des amateurs de pizzas ?

    P. Maurel: "Le génie génétique est une retombée directe de la recherche fondamentale. Il ne va nullement à l’encontre de l’évolution darwinienne, il s’en inspire au contraire."

    Non Monsieur. L’obtention de nouveaux organismes par la transgénèse ne répond nullement aux conditions d’obtention de nouveaux organismes propres à la théorie darwinienne. Il y a une antinomie flagrante entre "OGM" et "nouvel organisme" (au sens d’évolution darwinienne). La transgénèse est dirigée intentionnellement, et si elle devait se rapprocher d’une forme théorique d’évolution, ce serait non pas le néo-darwinisme, dont les mutations sont le fruit du hasard, et à partir desquelles interviennent ensuite les pressions sélectives, mais plutôt l’intelligent design, qui donne à l’évolution des organismes une cause intelligente et une direction intentionnelle.

    P. Maurel: "Comment croyez-vous que les espèces ont évolué depuis la nuit des temps, comme le prouvent les études phylogénétiques (études qui portent sur la comparaison des génomes des espèces) ?"

    Les organismes vivants sont soumis à l’évolution néo-darwinienne, tel est le consensus scientifique. L’obtention de nouveaux organismes GM ne répond pas à ce consensus, mais s’en diffère par une approche intentionnelle proche de l’intelligent design.

    D’autre part, les méthodes de sélection et de croisement traditionnels, répondent aux cycles de reproduction biologiques des organismes. L’utilisation de la transgénèse occulte le caractère sexué  propre au vivant et qui est à la base de la génétique moderne (cf les lois de l’hérédité de  Mendel). Contrairement à un croisement orienté ou forcé (qui est un accompagnement d’un processus naturel observable, que l’on pourrait interpréter comme : "forcer le hasard"), la transgénèse change quant à elle complètement de registre en instaurant des modifications que le hasard même n’aurait pas permis. Car la probabilité qu’une plante, dans un contexte évolutionniste, subisse une mutation lui attribuant un gène spécifique d’une autre espèce existante est proche de zéro, voire NULLE. Pourquoi  ? Parce que les mutations génétiques sont des mutations nouvelles et c’est une caractéristique du vivant. Les mutations génétiques ne sont pas inscrites à l’avance dans un catalogue pré-existant: il y a création de nouveauté génétique au sein d’un organisme, et c’est ce qui fait la diversité du vivant. Dans le cas de la transgénèse, il y a instauration de caractères non inédits, et "volés" ou "empruntés" à une autre espèce. La différence est énorme et fondamentale.

    C’est pourquoi j’infirme complètement votre assertion suivante:

    P. Maurel: "La transgénèse moderne que vous combattez ne fait rien d’autre que ce qu’a fait l’évolution naturelle ou les croisements introduits par les agro-généticiens (sans utilisation de la transgénèse) ou les agriculteurs."

    Cette assertion est fausse. Il s’agit d’un melting-pot de concepts bien distincts les uns des autres, et que l’analyse discerne très facilement,  dans leur définition et dans leurs cadres précis et respectifs d’existence: agronomie d’une part, biologie d’autre part, et en prenant en compte le cadre évolutionniste des organismes, qui est un cadre transdisciplinaire…etc

    Patrick Maurel: "A t-on rapporté des cas avérés de victimes des plantes GM dans ces pays où on ne peut nier la transparence de l’information ? A t-on rapporté des catastrophes écologiques dans ces pays ?"

    Monsieur Maurel, dans cette discussion, je ne m’intéresse pas à ce qui marche ou ce qui ne marche pas, mais à ce qui est vrai et à ce qui est faux, d’un point de vue scientifique. Vous versez dans le catastrophisme: il n’y a pas eu de morts, pas eu de catastrophe écologique majeure, alors ? A quoi bon se questionner ? Je ne me positionne pas du tout dans cet état d’esprit sensationnaliste, et je ne pense pas non plus que ce soit le rôle des scientifiques que de verser dans ce genre de spectacle. Des cas de problèmes de santé chez des troupeaux de vaches américains ont été recensés, problèmes de santé étant apparus après le passage au fourrage 100% transgénique. Bien sûr, il ne s’agit là que de suppositions de la part de ces agriculteurs, car de toute façon, comment suivre et étudier quoi que ce soit dans un pays où la séparation des filières n’existe pas ? De même comment étudier et suivre quoi que ce soit, quand les moyens mis en oeuvre pour analyser l’impact de la consommation d’OGM sur les humains et les animaux n’existent pas ou lorsqu’ils existent, sont très réduits et non indépendants ?

    Les processus mêmes de l’agriculture intensive et industrielle empêchent toute étude et suivi sur les animaux d’élevage, dont les temps de vie sont relativement courts dans la chaîne alimentaire. Maintenant que feriez-vous si on vous disait qu’une vache nourrie aux OGM pendant une longue période de temps connaît des troubles significatifs de santé: diriez-vous que dans le cas de l’agriculture, les vaches ont un temps de vie réduit donc qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter des effets à long terme de la consommation d’OGM sur celles-ci ? Et en déduiriez-vous qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de la toxicité des OGM à long terme puisque de toute façon les vaches n’en mangent qu’à court terme ? Comprenez bien Monsieur que je ne me place pas ici dans un discours de pragmatisme ou de rentabilité économique, je questionne scientifiquement l’impact des OGM sur la santé aussi bien animale qu’humaine, ainsi que sur l’environnement. Et tout cela est très complexe, et nécessite beaucoup de prudence et de sérieux, à la fois dans l’analyse de la situation telle qu’elle est actuellement (permissivité en voie de généralisation des OGM agricoles) et de manière fondamentale (pertinence des postulats scientifiques de base ayant permis ou permettant cette permissivité des OGM et leur acceptation au niveau sociétal).

    D’autre part vous vous référez à l’étude de Malatesta, mais prenez soin s’il vous plaît de nommer ses recherches qui ne concernent précisément qu’un soja génétiquement modifié, et bien sûr, pas fondamentalement, un organisme de consommation issu de la transgénèse, ce qui nécessiterait de nombreuses études comparative et statistique sur de nombreuses études détaillées relatives à des OGM agricoles particuliers. Les études du Dr Malatesta ont montré des modifications biologiques significatives, mais sans que celles-ci puissent être imputées directement ou non à la consommation de ce soja GM spécifique. Il est donc impossible de déduire de cette expérience, à l’inverse, que tous les organismes issus de la transgénèse et commercialisés, sont sains et sans danger !

    Cela va sans dire que de nombreux organismes issus de la transgénèse sont toxiques et ont été interdits déjà à la commercialisation. Et il est plus qu’étonnant que les firmes concernées ne laissent pas aux scientifiques la possibilité d’accéder aux données de ces essais infructueux, qui d’un point de vue de la recherche peuvent s’avérer être extrêmement utiles. D’autre part, le principe d’équivalence en substance a déjà été sérieusement remis en question par une étude (Kuiper and Al., 2002),  quid de cette remise en question actuellement dans la recherche scientifique ?

    Concernant les rats, une étude scientifique russe publiée en 2006 aurait indiqué des problèmes chez des progénitures de rats nourris aux OGM, bien évidemment ces informations et recherches sont soigneusement marginalisées

    voici un extrait de cette info:
    http://www.commondreams.org/headlines06/0108-01.htm

    me direz-vous que d’autres études plus sérieuses ont été faites là-dessus et n’ont rien montré d’anormal ?

    Enfin, vous me dites que mes réticences sont uniquement d’ordre sociétal, il n’y a rien de plus faux, j’aborde le problème d’un point de vue scientifique, et sérieusement, je ne vois pas ce que Bruno Rebelle ou Greenpeace viennent faire dans notre conversation. Mes réticences sont d’ordre à vrai dire principalement scientifique actuellement, et les questions d’ordre politique ou sociétal ne devraient pas contaminer le débat que nous avons, sans pour autant nier leur importance et leur pertinence. Aussi, je ne vise pas uniquement les plantes GM,  les animaux GM sont tout autant concernés et peut-être plus touchés par les arguments que j’ai avancés plus haut, étant donné le caractère encore plus complexe de la génétique animale. Si je m’intéresse d’abord aux plantes, c’est parce que leur disposition génétique relativement simple permet d’appréhender plus facilement la problématique, qui reste bien entendu valable à des niveaux plus complexes, comme dans le cas de la génétique animale.

    Restons en donc, Monsieur, s’il vous plaît,  à la partie scientifique de la question, qui n’est que très peu abordée et approfondie dans le débat.

    Bien cordialement

  94. Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM » Archive du Blog » Disputatio électronique: éclaircissement de la problématique OGM A dit:

    […] Acte I: Monsieur Patrick Maurel (PM) entame le disputatio en proposant à la lecture son article intitulé:  Ils arrachent des légumes et se prennent pour des héros: le lyssenkisme est de retour ! […]

  95. Patrick Maurel A dit:

    Deuxième réponse à Aurélien (Discussion #93).

    Loin de moi l’idée de jeter des pavés sur qui ou quoi que ce soit. Si j’interviens sur ce forum, c’est simplement, comme je l’ai dit précédemment, pour apporter un point de vue strictement scientifique dans un domaine où l’objectivité scientifique fait hélas cruellement défaut.

    Un élément que je veux préciser avant d’aller plus loin est ce que j’appelle un scientifique “professionnel”. Un scientifique “professionnel” est quelqu’un qui publie ses travaux sous forme d’articles dans des revues scientifiques spécialisées internationales à comité de lecture. Les éditeurs de ces revues soumettent les articles qui leur sont envoyés à des spécialistes/experts du sujet (généralement deux ou trois, parfois plus) qui indépendemment les uns des autres (car ils ne se concertent pas) constituent ce comité de lecture. C’est ce comité de lecture qui conseille l’éditeur sur la pertinence et la qualité scientifique du travail et qui en recommande soit le rejet pur et simple (l’article ne sera pas publié), soit l’acceptation. SEUL UN TEL PROCESSUS EDITORIAL PERMET DE GARANTIR UNE OBJECTIVITE SCIENTIFIQUE. C’est sur de tels articles que l’on doit se baser pour développer toute argumentation et discussion.

    Tout un chacun peut et doit pouvoir donner son avis sur un sujet de société tel que les plantes GM, sans en être spécialiste. C’est justement le grand intérêt de ce forum d’offrir cette opportunité. Mais dans ce cas il faut prendre ces avis avec la réserve qui s’impose.

    1. Vous semblez faire un distinction très stricte entre biologie et médecine. Il n’y en a pas vraiment. Les trois lauréats du prix Nobel de médecine cette année sont des biologistes. La biologie est au sens strict l’étude des espèces vivantes, et la médecine, les sciences vétérinaires et l’agronomie ne sont que des branches spécialisées de la biologie qui constitue en quelque sorte leur tronc commun.

    Il n’y a pas de différence au plan de la biologie fondamentale entre une souris et un plant de blé: ces deux organismes vivants sont constitués de cellules qui toutes renferment le même patrimoine génétique, l’ADN, et qui toutes expriment leur phénotype sous la forme de protéines codées par les gènes et traduites à partir des ARN correspondants. Tous les gènes de la souris et du blé sont également soumis à un réseau complexe de régulation par l’intermédiaire de stimulus chimiques (hormones, nutriments), environnementaux (polluants, aliments, minéraux, température, etc.) et biologiques (bactéries, virus). Il n’y a aucune différence au plan de la biologie fondamentale entre une souris dans le génome de laquelle on a par exemple introduit un gène humain, et un plant de blé dans le génome duquel on a introduit un gène provenant d’une bactérie. La souris et le blé GM constituent de nouveaux organismes à part entière, mais avec des propriétés nouvelles, bien qu’ils aient été créés de façon artificielle par l’homme.

    2. D’un point de vue strictement scientifique, la transgénèse et les OGM N’ONT PAS A FAIRE OU A NE PAS FAIRE CONSENSUS. Ils existent. Et tous les scientifiques reconnaissent leur utilité pour la recherche fondamentale en biologie, en médecine, en agronomie. LES OGM REPOSENT SUR DES PRINCIPES SCIENTIFIQUES QUI FONT CONSENSUS PARMI TOUS LES SCIENTIFIQUES PROFESSIONNELS. Par contre, et c’est bien évidemment là l’objet et le mérite de ce forum, c’est L’UTILISATION QUI EN EST FAITE QUI PEUT FAIRE, OU NE PAS FAIRE, CONSENSUS. Mais là vous voyez tout de suite que nous sortons du cadre scientifique pour rentrer dans un cadre éthique, politique et sociétal.

    3. Vous situez votre discussion dans le “cadre darwinien” de la biologie. Si je comprends bien, ce qui vous gêne dans la transgénèse, c’est le fait qu’elle transgresse en quelque sorte les lois naturelles (mises à jour par Darwien et confirmées puis complémentées par d’autres ensuite) selon lesquelles s’est établie l’évolution des espèces. Cela est tout à fait respectable. Mais il faut cependant réaliser que l’homme n’a pas attendu les dernières décénies du 20eme siècle pour transgresser ces lois. Cela a commencé il y a bien longtemps, il y a 7 à 10 000 ans au néolithique, lors de l’invention de l’agriculture et de la domestication des animaux par les premiers sédentaires. Ces interventions de l’homme sur le cours naturel des choses ont changé la donne sur de nombreuses espèces de plantes (céréales notamment) et d’animaux (chiens, bovins, ovins, équidés, etc.), sans parler de l’homme lui-même. Au sens strict du terme, les médecins et les vétérinaires transgressent depuis des décénies les lois de l’évolution naturelle pour ce qui est de l’homme et des animaux domestiques. Il est clair que nombre d’espèces de céréales ne seraient pas là aujourd’hui sans l’intervention de l’homme. Les spécialistes s’accordent d’ailleurs sur le fait que le blé ou le maïs contemporains, abandonnés dans la nature sans soin particulier, disparaîtraient en quelques générations (c’est à dire quelques années). Si je comprends bien, et au sens de l’évolution darwinienne que vous invoquez avec une ferveur quasi religieuse, au néolithique vous auriez été contre l’agriculture et la domestication des animaux.

    4. Il n’y a aucune “misconception” ou antinomie entre le fait que tout gène est à l’origine d’une (ou plusieurs) protéine(s) et le fait que la régulation de l’expression des gènes se fait à l’intérieur d’un réseau complexe de signalisation. C’EST LA REALITE. Prenons un exemple : le gène de l’albumine (une protéine présente dans le sang) code pour la protéine albumine. Ce gène est présent dans tous les noyaux de toutes les cellules de l’organisme, hépatocytes (foie), neurones (cerveau), cellules de la peau, cellules des muscles, etc. Et pourtant, seul le foie (et dans le foie, les hépatocytes) synthétise l’albumine. Pourquoi ? Parce que les gènes ne fonctionnent pas seuls. Leur seule présence dans les chromosomes du noyau d’une cellule ne suffit pas pour qu’ils produisent leur(s) protéine(s) dans la cellule. Ils ont besoin de “collaborer” ou de “coopérer” avec des protéines particulières qu’on appelle des facteurs transcriptionnels. Il existe plusieurs milliers de gènes codant pour les facteurs transcriptionnels différents, chez les animaux et les plantes. Revenons au gène de l’albumine. Pour produire sa protéine (l’albumine) il a besoin de plusieurs facteurs transcriptionnels (pour prendre un langage imagé, c’est leur union qui fait leur force) qui ne sont produits en quantité utile que dans les hépatocytes. Ces facteurs peuvent donc interagir en se fixant de façon directe ou indirecte sur la région régulatrice du gène de l’albumine et permettre ainsi sa transcription par l’ARN polymérase dépendante de l’ADN. Cette protéine (enzyme) transcript le gène, c’est à dire qu’elle fabrique à partir du brin d’ADN l’ARN prémessager qui sera converti en ARN messager, qui sera ensuite traduit en protéine. Cet exemple, que j’ai volontairement très fortement simplifié, montre une toute petite partie seulement de la complexité du réseau de signalisation. C’est ce réseau complexe de régulation qui contribue à signer l’identité de la plante (ou de l’organisme).

    Il n’est pas besoin de rappeler au scientifique que je suis (ni à aucun autre scientifique d’ailleurs) que l’introduction d’un nouveau gène (ou l’inactivation d’un gène qui peut aussi être une application intéssante) dans un organisme animal, plante, bactérie peut conduire à des modifications sensibles du phénotype de cet organisme, au delà du simple transfer de la nouvelle protéine et de sa fonction. Il faut d’ailleurs souligner à ce propos que se sont les chercheurs eux-mêmes qui ont été les premiers à soulever ces problèmes de possibilité d’une toxicité.

    Mais ici encore, cet argument que vous présentez EXCLUSIVEMENT à l’encontre des plants GM ne tient pas. En effet, lors des crossing-over qui ont lieu dans le cadre des rétrocroisements (selon le caractère sexué propre au vivant, sans recours à la transgénèse) entre un parent donneur et un receveur pour générer un hybride en vue de l’amélioration de caractères (exemples : betterave avec l’introduction du gène de la monogermie, colza avec l’introduction des gènes d’absence d’acide érucique et de glucosinolates) ce n’est pas un nouveau gène qui est transféré dans le génome de la plante receveuse, mais plusieurs centaines de gènes (!). Pourquoi ne posez-vous pas la question de la toxicité de tels hybrides ? Un autre exemple : le croisement interspécifique par le biais du doublement chromosomique réalisé par les généticiens (sans recours à la transgénèse) entre le blé et le seigle a produit une nouvelle espèce, le triticale. Pensez-vous réellement que cela se soit fait sans la modification d’un grand nombre de gènes ? Dénoncez-vous le triticale comme une espèce dangeureuse pour l’homme ? Non. En fait, les principes génétiques de base qui ont conduit à l’amélioration des plantes que nous connaissons aujourd’hui ne sont pas différents de ceux qui soutendent la transgénèse moderne. LA SEULE DIFFERENCE EST D’ORDRE METHODOLOGIQUE. A une transmission de nombreux gènes (dont on ne maîtrise ni le nombre, ni l’impact aux plans qualitatif et quantitatif) par voie sexuée classique, on transpose une transmission ciblée et contrôlée d’un petit nombre de gènes, souvent un seul, conférant à la plante une nouvelle propriété.

    Je comprends que ce procéssus artificiel puisse choquer, puisque l’homme “invente” une nouvelle plante, mais au final le résultat est le même. Le triticale bien que généré de façon naturelle (sans recours à la transgénèse), est aussi une “invention” de l’homme. Oui, la transgénèse moderne que vous combattez ne fait rien d’autre que ce qu’a fait l’évolution naturelle ou les croisements introduits par les agro-généticiens (sans utilisation de la transgénèse) ou les agriculteurs. Elle utilise simplement une voie différente.

    Et cela est tellement vrai que dans un article tout récent (Kok et al. Reg Toxicol Pharmacol 2007), le groupe de H Kuiper (que vous citez d’ailleurs dans votre commentaire) préconise de soumettre aux mêmes tests de sécurité toutes les nouvelles variétés de plantes, transgéniques ou non et notamment celles développées selon les approches classiques.

    5. Votre exemple de la pâte à pizza est intéressant (je suis un grand amateur de pizzas) et amusant, mais très mal choisi. Pourquoi chercher à ajouter à une pâte à pizza déjà naturellement élastique, un petit fragment de matière également élastique (le chewin gum) ? Au final, on ne verra aucune différence en terme d’élasticité. Par contre, si comme le fait une grande chaîne de restaurants de pizzas, vous inserrez du fromage dans la pâte, vous conférez à celle-ci un nouveau caractère très avantageux puisqu’il la rend plus savoureuse. Redevenons sérieux. Il existe un nombre très important de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture qui démontrent l’intérêt pour une plante de pouvoir exprimer un gène nouveau qui lui confère ainsi un caractère avantageux qu’elle ne possédait pas auparavant. Outre les résistances aux insectes dont je reparlerai dans une autre discussion, on peut citer la tolérance à la sécheresse (Xu et al. J Plant Physiol 1996 ; Zhang et al. In vitro Cell Dev Biol Plant 2000 ; Weil IUBMB Life 2005), à une teneur élevée en sel (Zhang et al. In vitro Cell Dev Biol Plant 2000 ; Hu et al. PNAS 2006), au froid (Jaglo-Ottosen et al. Science 1998), et la capacité d’absorber les métaux lourds en vue d’une utilisation de plantes GM pour la dépollution de certains sites (Rugh et al. PNAS 1996). Les plantes GM auront des applications très intéressantes dans le futur.

    Ce furent aussi des manipulations génétiques sans recours à la transgénèse qui conduisirent à l’obtention de plants de blé ou de betterave produisant beaucoup plus que leurs ancêtres. Bien que ces manipulations aient été basées sur la reproduction séxuée naturelle, elles n’en ont pas moins transgréssé les lois de la selection naturelle.

    6. Qu’avez-vous contre ce que vous appelez l’intelligence design ? On sait aujourd’hui les dégats biologiques et écologiques que l’on doit aux pesticides/insecticides, herbicides, engrais, etc. La transgénèse permet d’envisager la diminution significative de l’utilisation de ces polluants. Pourquoi, au nom du néo-darwinisme que vous brandissez à nouveau comme un encensoir, préférez vous continuer à tuer les insectes sans discernement à grand coup de pesticides/insecticides ou à polluer les sols et nappes phréatiques à grands coups d’herbicides et de nitrates (car il n’est point besoin de faire des études très poussées pour confirmer cela) plutot que d’essayer les voies proposées par la transgénèse ? La transgénèse permet au moins d’envisager des solutions réalistes à ces problèmes. Notamment sur l’éradication ciblée des insectes nuisibles avec un minimum d’impact sur les insectes non ciblés. Mais je reviendrai plus en détails sur ce point dans une prochaine discussion.

    7. Il m’est amusant de me voir taxer de verser dans le catastrophisme quand je dit dit qu’aucun accident n’a eu lieu aux plans toxicologique et écologique. Aucune étude scientifique sérieuse (c’est à dire publiée dans une revue scientifique à comité de lecture) n’a pour le moment démontré de toxicité des plantes GM chez l’homme ou chez l’animal. C’EST UN FAIT ! Les quelques références suivantes le montrent : Sanvido et al. Adv Biochem Engin Biotech 2007 ; Koenig et al. Food Chem Tox 2004, et il y en a beaucoup d’autres.

    Il est également intéressant de lire à ce propos l’article de Ramessar et al. (Transg Res 2007). Ces auteurs font une revue extensive des conséquences de la présence des gènes marqueurs dans les plants GM. Ces gènes ne sont là que pour permettre la sélection des plants qui ont effectivement intégré le transgène. Ils ont été suspectés de provoquer divers troubles dont une résistance aux antibiotiques (encore un problème soulevé par les scientifiques eux-mêmes, et repris par les anti-OGM). Les conclusions de cette revue sont sans appel et identiques à celles issues de nombreuses études, notamment certaines commissionnées par des associations anti-OGM : il n’existe aucune base scientifique contre l’utilisation des gènes marqueurs en transgénèse des plantes.

    Mais bien sur, les anti-OGM brandissent toujours les cas passés sous silence, les rapports cachés par les autorités, falsifiés ou pire éliminés, les complots montés par les firmes agroalimentaires, les chercheurs anti-OGM menacés par on ne sait quelle cabale pro-OGM, etc. Pensez-vous réellement que de tels agissements resteraient secrets aussi longtemps ?

    Ce sont les scientifiques qui ont mis en place la transgénèse et se sont eux qui ont été les premiers à en suspecter et à en estimer les risques. Les scientifiques ne sont pas, contrairement à ce que vous voulez faire croire, des gens dénués de tout sens de l’éthique. Ils sont très pragmatiques: ils entrevoient les avantages, mais ils ne cachent pas les risques, ils les évaluent, ils restent vigilants, ils affinent leurs méthode de transgénèse et de suivi toxicologique et écologique des plantes GM et des aliments qui en dérivent (Prescott and Hogan Pharmacol Ther 2006 ; Koenig et al. Food Chem Tox 2004). Si je comprends bien, vous auriez été au début du 20eme siècle contre l’automobile, le train, l’électricité sans parler de l’avion, puis ensuite contre les médicaments, les vaccins, sous pretexte des risques d’accident. C’est vrai, l’automobile, le train, l’électricité, l’avion, les médicaments, les vaccins parfois tuent.

    Philippe Vain (Nature Biotech 2007) un chercheur universitaire britannique a fait un recensement des publications traitant de la sécurité des plantes GM et des produits alimentaires dérivés. Ici il ne faut ne pas confondre sécurité (qui regroupe tous les travaux visant à évaluer les risques possibles, aux plans conceptuel, méthodologique, etc.) et toxicité. Travailler sur la sécurité signifie qu’on ne sous estime pas les risques. Entre 1993 et 2006 donc, les publications relatives à la sécurité représentaient 29,8% (1333/4480) des publications sur les plantes GM, et 51% (856/1678) des publications sur les dérivés alimentaires. Vous ne pouvez donc pas dire que les recherches en matière de risques sont sous estimées et les scientifiques irresponsables. Les autorités françaises et européennes sont très mobilisées en ce qui concerne la séparation des filières et sont soutenues dans ce sens par les chercheurs. A ce propos, Harry Kuiper que vous citez, fait partie de European Food Safety Agency. Il n’a jamais proné l’abandon des plantes GM, mais envisage, comme beaucoup d’autres, les meilleurs moyens de controler leur éventuelle toxicité. Dans article tout récent (cité plus haut, Kok et al. Reg Toxicol Pharmacol 2007), il passe en revue tout l’arsenal des méthodes déjà mises en place pour évaluer les risques liés aux plants GM.

    J’ai franchement plutot l’impression que c’est l’absence de problème lié à l’utilisation des OGM qui est une catastrophe pour les anti-OGM. Car j’imagine qu’à la moindre diarrhée ou au moindre vomissement qui aura été avéré être provoqué par une plante GM, on entendra retentir un grand concert de trompettes ! Mais en attendant on continue à voir les dégats provoqués par les pesticides, herbicides et autres polluants agricoles sans que les anti-OGM ne s’en emeuvent. Bizarre non, en terme de cohérence intellectuelle.

    En résumé, le scientifique que je suis est en faveur du développement des travaux et des applications des plantes GM parce qu’elles offrent des solutions réalistes dans de nombreux domaines. Je ne nie pas la possibilité des risques qui pourraient leur être associés, mais j’estime que l’arsenal des méthodes de détection de toxicité dont nous disposons nous permet d’évaluer ces risques de façon raisonnable. Pourquoi nous priverions-nous alors des apports des plantes GM si leur inoccuité est réellement démontrée ?

    Bien cordialement

  96. Ben A dit:

    Bonjour, je vous écris pour vous présenter un site Anti Ogm Humoristique qui a déjà réuni des Milliers de gens :
    www.surimix.fr
    Contre la Mal bouffe et les Ogm.

  97. Aurélien A dit:

    @ Patrick Maurel

    Je suis d’accord sur la remarque concernant le processus éditorial à l’œuvre dans l’économie intellectuelle permettant de produire des articles ayant une certaine objectivité scientifique. Cependant, vous conviendrez que les directions de la recherche scientifique (recherche de la connaissance) dépendent de nombreux facteurs et que la totalité des articles de revues à caractère scientifique ne constitue pas la totalité de la science elle-même, et de la recherche. Se baser sur des articles certifiés est une chose, analyser les situations et les concepts de manière scientifique en est une autre. De plus, ce n’est pas parce qu’un discours se base sur des références à caractère scientifique que le propos lui-même est scientifique, ou réellement pertinent. Je dirais donc que se référer à des articles peut être utile mais loin d’être suffisant, dans un dialogue tel que nous menons ici.

    A ce sujet - toujours celui des articles certifiés, je pense que la remarque critique de René Thom concernant la biologie dominée par l’expérimentation est plus que jamais d’actualité :

    « S’il est donc vrai que l’inflation expérimentale de la science moderne a amené à un développement considérable de la production scientifique, il convient cependant d’admettre qu’une grande partie de cette production est, aujourd’hui, dénuée d’intérêt.  Il suffit de donner un coup d’œil sur des périodiques scientifiques comme Nature ou Science, pour se rendre compte du peu de conséquences à tirer des principaux résultats qui y figurent. » (Paraboles et Catastrophes, p.126, Champs Fl.)

    Pour conclure cette parenthèse et introduire la suite de ma réponse, une autre citation de Thom m’apparaît comme très à propos :

    « Un effort théorique extrêmement sérieux me paraît être la seule issue ; cet effort devrait en quelque sorte viser à canaliser cette prolifération de l’expérimentation. Ce que je dis ne manquera pas de déplaire à la caste des savants expérimentaux qui fondent leur carrière sur cette expérimentation routinière… Je pense qu’un jour ou l’autre la société se rendra compte de cette situation et essayera de la freiner : ce sera alors un réveil amer pour les savants eux-mêmes ! » (ibid, p.54)

    Cette intuition me semble tout à fait coïncider avec la problématique des OGM, et cette vision de la société essayant de freiner ce mouvement de l’expérimentation me rappelle par exemple des actions comme celles des faucheurs volontaires.

    1) La distinction que j’établis entre médecine et biologie est qualitative et d’ordre méthodologique. Elle est de même nature que celle que j’établis entre agronomie et biologie. La médecine et l’agronomie sont des pratiques humaines effectuées dans le domaine du vivant. La biologie quant à elle traite du domaine du vivant. Aussi médecine et agronomie sont soumises aux principes de la biologie. Cependant, la médecine et l’agronomie sont elles-mêmes deux domaines d’études bien distincts. En ce sens, assimiler comme il a été fait en (#92) les OGM utilisés en médecine et les OGM utilisés en agronomie, ne semble pas adéquat pour aborder le questionnement sur ces organismes. Ces OGM n’ont pas la même finalité et sont utilisés dans deux cadres différents (et c’est d’ailleurs en partie l’objet de votre point 2). Au niveau de la biologie moléculaire, une souris et un plant de blé ne se différencient pas à priori dans leur étude, mais avec une souris GM et un plant GM, une composante supplémentaire entre en jeu : la technique d’obtention de l’organisme GM.  Une souris et un plant de blé ont une longue histoire évolutive, générationnelle : ces organismes ne sont pas créés ex-nihilo. De même les organismes GM ont une histoire biologique, et cette histoire est marquée par l’événement biologique et technique, de la transgénèse artificielle (biotechnologie). Cet événement n’est pas anodin, car il consiste justement en la modification génétique caractérisant le nouvel organisme, et qui constitue le cœur de notre questionnement.

    2) Bien sûr, des OGM existent, et  ce sont des organismes culturels construits. En revanche,  je ne suis pas d’accord sur le fait que tous les scientifiques reconnaissent leur utilité dans tous les domaines que vous citez : « recherche fondamentale en biologie, en médecine et en agronomie ». Certains scientifiques ne reconnaissent pas par exemple l’utilité de certains types d’OGM en recherche agronomique. Mais peut-être est-ce dû au manque de clarification concernant le terme OGM lui-même que vous utilisez et à quel type d’OGM vous vous référez. Votre assertion suivante n’est pas non plus valide, car trop vague : « Les OGM reposent sur des principes scientifiques qui font consensus chez tous les scientifiques professionnels ». Qu’entendez-vous par « principes scientifiques » ? Ensuite vous dites que l’utilisation des OGM ne fait pas consensus, c’est exact et notamment dans les faits évoqués ci-dessus. Il faut bien comprendre que l’on ne peut pas séparer les OGM de leur mode d’obtention ou de leur contexte d’utilisation, sinon nous sommes dans l’idéation et nous risquons de perdre notre temps dans des considérations platoniciennes. Aussi, vous semblez utiliser le terme OGM, terme générique,  sans distinction aucune, alors que celui-ci se réfère à des utilisations de la technique de la transgénèse très différentes, et à des organismes élaborés dans des contextes d’utilisation bien précis.

    3) Soyons clair, la transgénèse ne me dérange pas en soi, c’est l’utilisation de la transgénèse qui me dérange par certains de ses aspects actuels, et qui me semblent constituer une dérive. Vous parlez de ‘transgression’, c’est la première fois que ce terme est évoqué dans notre discussion, et il mérite que l’on s’y attarde un peu. Selon vous, l’homme a depuis très longtemps transgressé les lois naturelles, ou celles qu’a voulu décrire Darwin.  Je modérerais ce propos, car je trouve que le verbe « transgresser » ne permet pas de discerner l’évolution de la pratique agricole dans sa totalité. C’est un terme d’ailleurs impropre je pense au niveau du discours scientifique, de part sa connotation morale. L’intervention de l’homme et son rôle dans la domestication des animaux et dans la sélection des variétés végétales peuvent se résumer en une observation et un accompagnement de processus biologiques naturels. Le croisement des variétés et espèces respectent ces processus biologiques, tout en les forçant. C’est que j’appelle « forcer le hasard ». Dans le cas d’un croisement, il s’agit d’un processus biologique de reproduction forcé, processus pouvant avoir lieu avec ou sans l’aide de l’homme. Dans le cas de la sélection, il s’agit d’une pression sélective forcée dans le cadre de l’écosystème agricole. En d’autre terme, l’agriculture s’est fondée comme art de « forcer la nature » à produire des organismes favorables au développement et au maintien des sociétés humaines, tout cela en tirant parti de processus biologiques qui ne seront décrits et formalisés que beaucoup plus tard. Il ne s’agit pas de transgression, terme à connotation religieuse, mais de pragmatisme empirique, pour ainsi dire.

    4) Je ne suis pas sûr que tout gène soit à l’origine d’une ou de protéine(s), comme vous l’affirmez. Ce me semble une assertion manquant un peu de prudence, car il existe par exemple des gènes dits « silencieux » dans l’organisme, dont l’expression n’est pas avérée. D’autre part, la synthèse des protéines est loin de pouvoir expliquer l’ontogenèse d’un organisme ou la différenciation des espèces… Cette conception étroite d’un gène et d’une ou de plusieurs protéines semble être une réduction un peu simpliste du fonctionnement complexe d’un organisme au niveau biomoléculaire. Il est probable que les gènes ou les structures géniques aient des fonctions multiples, de part leur constitution en réseaux géniques, et la polyvalence de l’ADN. Aussi, votre exemple concernant la synthèse de l’albumine est intéressant, car il indique qu’un gène code pour une protéine spécifique à un organe particulier, ici le foie. Au-delà des considérations de chimie « particulaire », il serait intéressant de voir si ce gène a une fonction développementale au niveau de l’organe du foie, dans sa morphogenèse.

    Concernant la toxicité, encore une fois, j’appelle à la prudence, car il s’agit d’un concept très spécifique, quittant le champ de la biologie pure pour celui de la médecine, ou plutôt qui se situe à mi-chemin entre les deux : il s’agit de l’impact d’un élément sur un organisme, cet élément pouvant avoir une source endogène ou exogène. La toxicité est un concept prioritairement biomoléculaire, intéressant plus particulièrement la chimie des organismes. Il semble donc heureux que les généticiens s’en soient quelque peu souciés lors de leurs expériences de transgénèse.

    Concernant les hybrides, bien sûr que la question de la toxicité se pose aussi, elle se pose d’ailleurs pour tout aliment. Cependant, elle ne se posera pas de la même façon selon les aliments et selon leur mode d’obtention et de production. Je recommande par ailleurs de faire aussi attention à ce terme d’hybridation, qui est utilisé en agronomie, mais aussi en biologie moléculaire : comme par exemple la technique d’hybridation de l’ADN. Vous utilisez ensuite le terme « amélioration » des plantes, je suppose que vous parlez d’amélioration en terme agronomique. Là encore il s’agit d’un concept nécessitant approfondissement, et donc des références seraient effectivement utiles. Je pense qu’il faut clairement distinguer les concepts et leurs domaines d’utilisation, avant de commencer à rentrer dans des considérations transdisciplinaires, sous peine de créer à son corps défendant des amalgames brouillant la compréhension et la clarté du débat.

    Comme la technique d’hybridation de plantes a une signification agronomique et biologique, il est intéressant de se questionner sur la signification agronomique et biologique de la transgénèse, et de voir si ces significations existent et sont bien discernables, et quelles en sont la valeur et la portée. Cela est valable aussi pour les croisements d’espèces animales, nous ne nous intéressons pas exclusivement aux plants GM. Enfin, je ne pense pas que l’homme, à l’aide de la transgénèse, « invente » une nouvelle plante, mais produit un nouveau type d’organisme, et la différence est importante. Je ne « combats » pas la transgénèse moderne ce qui serait absurde, mais pointe le doigt sur le manque de clarté concernant la nature de cette transgénèse, sur ce qu’elle permet, et ce qu’elle implique. D’autre part, concernant Kuiper, je faisais référence à un article bien précis de 2002, et pas à la suite de son cheminement intellectuel.

    5) (Je suis moi-même grand amateur de pizzas, et j’aime d’ailleurs en préparer avec mes propres ingrédients.)
    Je trouve au contraire l’analogie très parlante au regard des productions GM actuelles. Vous indiquez vous-même la finalité de la transformation de la pâte à pizza : une pâte plus savoureuse. Vous avez donc bien compris que la pizza est faite pour être consommée par des amateurs de pizzas comme vous et moi. Maintenant, considérons la grande majorité des plants GM actuellement produits et cultivés dans le monde, il s’agit d’OGM alimentaires, dont la finalité est d’être consommée par des humains ou des animaux. Or ces OGM sont en grande partie des OGM résistant à un pesticide, un herbicide, ou à un fongicide. Les plants disposent eux-mêmes de défenses naturelles contre les insectes et parasites. Au niveau de l’agriculture, la forte concentration des cultures fragilise les plants et implique des méthodes de protection supplémentaires : comme la rotation des cultures, la surveillance et la prévention…etc Cependant, quel est l’intérêt pour le consommateur en terme de finalité alimentaire ? Une plante produisant son propre fongicide ou pesticide est-elle comparable à une pâte à pizza plus savoureuse grâce à l’ajout de fromage ? C’est pourquoi je parlais d’une pâte à pizza à laquelle était rajoutée du chewing-gum. L’élasticité naturelle de la pizza renforcée par l’élasticité du chewing-gum donne une pâte  à pizza plus élastique. La défense naturelle de la plante renforcée par un nouveau caractère génétique relatif à un pesticide renforce la défense naturelle de la plante. Cependant, est-ce que la pizza au chewing-gum est une amélioration alimentaire pour le consommateur final ? Est-ce que la plante à pesticides est une amélioration alimentaire pour le consommateur final ? Voilà le sens de mon analogie, et je pense qu’il est inutile d’aller plus loin dans la comparaison pizza/plante sous peine de s’égarer dans des concepts inappropriés : bien que la biologie expérimentale a toujours été à la recherche de recettes qui fonctionnent, la biologie n’est pas de la cuisine.

    D’autre part, merci pour les références apportées, je les consulterai. Pourriez-vous expliciter ce que vous appelez « caractère avantageux », et le ‘background’ de ce concept : biologique, agronomique…. ?

    6) L’intelligent design, dans sa partie évolutive, nie l’idée de hasard et de sélection naturelle. Elle n’est pas, de plus, considérée comme une approche scientifique. D’autre part, il n’y a pas d’un côté la transgénèse, solution miracle aux maux de l’agriculture, et de l’autre une agriculture polluante et dévastatrice. La situation agricole est très grave et la situation de la biodiversité encore plus. Les méthodes de monocultures, l’uniformisation de semences parfois inappropriées géographiquement sont responsables en partie de ce déclin de la biodiversité, qui est un bien collectif et une richesse des territoires. Il existe des méthodes de cultures plus respectueuses de la biodiversité que la culture intensive, et de multiples techniques qui ont déjà fait leur preuve (je pense à des techniques nouvellement décrites et très simples comme le bois réal fragmenté, au niveau de la fertilisation des sols). C’est aussi une affaire de gestion des ressources agricoles et de cohésion de l’agriculture et des espaces ruraux. Faire entrer la pratique agricole et les organismes vivants dans une logique d’économie de marché globale , valable dans d’autres domaines, ne va pas dans le sens d’une protection accrue de la biodiversité et de la protection de l’environnement. Mais il s’agit là de questions dépassant l’aspect proprement scientifique des OGM, qu’il ne faut pas nier, bien sûr.

    Enfin je réagirai sur votre expression « éradication ciblée des insectes », elle semble presque irréelle alors que nous parlons de biodiversité : quelle en est la nature et quelle conception de la pratique agricole nécessite une telle expression, une conception pragmatique ? En regard de quel mode de culture ? Doit-on « éradiquer des insectes » ? Tout cela me semble aussi évacuer une analyse scientifique des écosystèmes, à la base d’une bonne pratique agricole. La portée d’une telle expression n’est pas sans conséquence en tenant compte du fait que les écosystèmes agricoles font partie intégrante d’un environnement plus large et participent de la biodiversité. Or que peut-on observer lorsque l’on se promène à la campagne ? Des surfaces de cultures uniformes à perte de vue, des terres laissées nues au soleil et aux intempéries, des cultures identiques qui se succèdent… etc, etc. Ne nous étonnons-pas des rapports accablants sur la biodiversité en Europe et dans le monde, dans ces conditions, et évacuons s’il vous plaît le manichéisme de la science (sous-entendu la technoscience OGM) contre l’obscurantisme, ou cette manière d’évacuer les sciences agronomiques au profit unique de la génétique industrielle, car les sciences agronomiques sont multiples et complexes : elles sont loin de se réduire à la génétique des OGM agricoles.

    7) Sans vouloir faire de comparaison inappropriée, aucune étude sérieuse n’a non plus montré l’impact des nuages radioactifs de Tchernobyl en France, que ce soit au niveau sanitaire ou environnemental. Ne justifiez donc pas l’absence de risques ou l’absence d’effets, par l’absence d’études montrant la toxicité des OGM, c’est une position intenable ou bien trop limitée. L’effort de recherche est de plus majoritairement axé sur la production et le développement d’OGM, au niveau agricole, alors que les domaines liés aux impacts des OGM, ou plutôt aux OGM en tant que tels, sont bien plus vastes que ceux de ce développement même. D’autre part, comme je l’ai déjà dit, les études de toxicité ne tiennent pas en compte la spécificité des OGM et leur caractère nouveau. Mais là encore, il faut aller en amont : ce qui sous-tend nombre de ces études est l’acceptation en tant que telle de ces OGM en tant qu’organismes de cultures à part entière, et en tant qu’aliments à part entière. Il y a l’idée que la transgénèse à fin d’obtention d’un produit de consommation (culturel, alimentaire…) n’est pas à remettre en cause, n’est pas à questionner. Epistémologiquement, nous voyons là qu’intervient un biais sociétal à l’intérieur même de la recherche scientifique et de la plupart des productions scientifiques que vous citez : l’acceptation tacite de l’utilisation de ces produits. « Ils existent, nous les utilisons, et à grande échelle… ». Tout scientifique assez critique peut voir là qu’une orientation de la recherche a été établie par consensus, et que les études sur les OGM n’ont plus de valeur scientifique intrinsèque que dans le cadre de cette acceptation tacite, qui est d’ordre sociétal. Il faut alors être très prudent, car dès lors qu’un biais de ce type entre dans le domaine de la science fondamentale, nous avons quitté la science fondamentale pour le domaine de : la technique. La particularité des OGM et des biotechnologies, est que ces techniques, à la différence de tout autre technique habituelle, concerne des êtres vivants, le vivant. Le vivant est le domaine de la biologie, et la biologie, en tant que description des êtres vivants, repose sur la théorie de l’évolution de Darwin : voilà le consensus scientifique au niveau de la recherche fondamentale. Si vous fabriquez un outil qui défie intrinsèquement la gravité, sans doute allez vous questionner les lois de Newton ou de la relativité générale. Si vous « fabriquez » un être vivant défiant la théorie darwinienne, il faut alors questionner la théorie darwinienne. Et c’est ce qui se passe avec les OGM. Ceux-ci ne répondent pas aux critères darwiniens d’obtention de nouveaux organismes et doivent donc être considérés selon ces caractéristiques au regard de l’évolution darwinienne. La question qui se pose alors est : doit-on contrôler de manière non darwinienne des organismes que l’on dissémine dans la nature ? Doit-on accepter l’intelligent design industriel d’organismes disséminés dans la nature, alors que leur utilisation est directement liée à la biodiversité des territoires ? Cette technique d’obtention d’organismes à finalité d’être disséminés dans l’environnement est-elle scientifiquement acceptable dans le cadre de l’écologie scientifique et de la biologie moderne ?

    Enfin, je pense qu’il s’agit d’une provocation de votre part : mais en tant que toxicologue, comment pouvez-vous démontrer l’innocuité d’un produit ? On peut montrer qu’un produit à un instant t n’a pas suscité d’effets toxiques sur un organisme, selon les normes de toxicité en vigueur, mais il est scientifiquement impossible de démontrer l’innocuité d’un produit. Certaines substances sont toxiques pour certaines personnes et pas pour d’autres. Quand il s’agit de modifications au niveau génétique, des effets toxiques sont d’autant plus imprévisibles que l’on ne connaît les conséquences de la modification génétique apportée sur l’organisme GM, au niveau génétique et biomoléculaire.

    Merci donc de bien vouloir m’éclairer sur ces affirmations qui me semblent bien légères au niveau théorique, ainsi qu’au niveau du questionnement scientifique sur la nature de la technique.

    Bien cordialement

  98. sallansonnet A dit:

    bonjour je suis pas tres etonne , je le savais un peu deja , avec toutes ses grandes multinationales ont vraiment dans la merde , j arrive pas a le telecharger la video mais j essaierai de la faire voir aux plus de monde possible , j aimerai bien inscrire dans un mouvement de lutte contre les ogm , es ke vous savez ou je pourrais le faire merci d avance

  99. Patrick Maurel A dit:

    Je n’ai pas le temps de vous répondre Aurélien, mais je le ferai bientot.
    Juste un point relatif à votre paragraphe 4).
    Il n’existe pas de gène “silencieux”. En revanche, il existe des “silencers” (en anglais). Le terme “silencer gene” pourrait se traduire en français par des gènes qui mettent sous silence d’autres gènes.
    Un “silencer” code pour une protéine dont l’action, éventuellement en tant que facteur transcriptionnel, résulte dans l’inhibition de l’expression d’un ou plusieurs gènes: d’où le terme silencer.
    A bientot

  100. Aurelien A dit:

    @ Patrick Maurel,

    J’ai aussi beaucoup de travail à côté. Et ce type de discussion prend du temps lorsqu’il s’agit de dialoguer de manière sérieuse (ce qui ne semble pas être compris au niveau des instances décisionnelles relatives à cette problématique). Concernant les gènes silencieux, ce terme existe bien: “silent gene” en anglais. Voici un aperçu de ce que l’on peut trouver à ce sujet dans “nature”:

    Nature Biotechnology 19, 8 (2001)
    doi:10.1038/83620
    Silent genes find a voice
    Meeghan Sinclair
    Of the many thousands of genes encoding proteins of unknown function, the most enigmatic are the “silent” ones—those that exhibit no detectable phenotype when deleted from the genome. On page 45, Raamsdonk et al. show that, at least in yeast, gene function can be accurately predicted by examining the levels of various known metabolites. Using sophisticated statistical methods and NMR for comprehensive analysis of metabolite concentrations, the authors showed that, in principle, the function of silent genes can be revealed by comparing the metabolic profile of a yeast strain deleted for a silent gene to the profiles of deletion strains with known cellular roles.
    http://www.nature.com/nbt/journal/v19/n1/full/nbt0101_8d.html

  101. Patrick Maurel A dit:

    Troisième réponse à Aurélien (#96).

    Je pense que notre discussion prend un tour qui n’intéresse plus personne. J’ai moi-même du mal à voir où vous voulez en venir dans les divers points que vous soulevez et je pense honnêtement qu’il nous faut mettre fin à cette pénible discussion. J’ai l’impression que vous vous saoulez de mots et de phrases.

    Vous avez cité René Thom, je vous rétorque Boileau :

    I1 est certains esprits dont les sombres pensées
    Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
    Le jour de la raison ne le saurait percer.
    Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.
    Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
    L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
    Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
    Et les mots pour le dire arrivent aisément… (Il est certains esprits …)

    Je vais donc suivre les conseils de l’illustre poète et m’efforcer de faire quelques rappels clairs et concis de ma prise de position initiale: le lyssenkisme est de retour (article #86).

    A la lecture et à l’écoute des divers dossiers ou vidéos postés sur ce site (et d’autres), et que j’ai lu et relu et écouté et ré-écouté ces derniers temps avec beaucoup d’attention, je me vois nettement conforté dans cette position. Je ne vois et n’entends que manipulation des informations, affirmations gratuites et sans source, dénigrement des travaux de recherche par des non scientifiques et des pseudoscientifiques, utilisation de la peur, annonces de futures catastrophes, prises de position avant tout politiques et anti-libérales. Rien de concret en support à l’action anti-OGM et aux “catastrophes” sanitaires et écologiques que les anti-OGM prédisent. Du vent ! Du bleuf !
    Effectivement, le lyssenkisme est de retour, et les faucheurs volontaires (de grands hommes en vérité!) en sont la plus fidèle manifestation.

    Pouvez-vous me citer un seul cas de toxicité avérée humaine ou animale due à la consommation de plantes GM ? NON.
    Pouvez-vous me citer un seul cas sérieux de pollution avérée due à la culture de plantes GM ? NON.

    Et curieusement, alors que les anti-OGM ne nous parlent que de toxicité et de pollution (en particulier des nappes phrtéatiques par les OGM !!!) de catastrophes écologiques et sanitaires imminentes, pas un mot sur les pesticides, herbicides et autres engrais chimiques. Or, la toxicité de ces molécules et autres produits(multiples dans notre environnement)chez l’homme et les animaux dont les insectes est bien établie, et depuis très longtemps. L’exemple le plus flagrant est celui des abeilles. Les anti-OGM essayent de nous faire croire qu’elles sont menacées par les plantes transgéniques. Risible, quand on sait la responsabilité écrasante des divers insecticides dans leurs problèmes. Et je ne vous parle pas de la pollution des rivières et nappes phréatiques par ces mêmes pesticides, herbicides et autres engrais chimiques.

    Non, les réticences majeures que les leaders anti-OGM ont voulu faire passer dans la société (et en apparence, ils y ont réussi) ne sont en aucun cas basées sur des arguments objectifs, concrets, tangibles d’effets néfastes des plantes transgéniques mais sont principalement d’ordre sociétal et politico-économique, teinté d’anti-américanisme et d’anti-libéralisme.

    Le débat sur les plantes GM est un débat politico-économique. Et rien d’autre.

  102. aurelien A dit:

    @ Patrick Maurel,

    Vu que vous ne souhaitez pas répondre à l’éclaircissement demandé concernant certains concepts que vous utilisez, et que vous passez “au-dessus” de ma dernière longue, peut-être, mais construite et précise réponse, je comprends que vous souhaitez abandonner le débat et que vous vous retranchez derrière vos premières positions, quand bien-même celles-ci ont nettement montré leurs limites dans le questionnement, évitant notamment soigneusement l’approfondissement de l’interrogation de la portée scientifique de la production et de la dissémination d’OGM agricoles.

    Je continue donc avec l’article suivant, rédigé fin décembre:

    Technoscience et OGM : oublie-t-on la science ?

    Début décembre, quelques 300 scientifiques français et européens ont signé une pétition contre le moratoire sur le maïs mon810 décrété par le gouvernement français pendant l’hiver. Dans l’histoire de la science, c’est une première : jamais de mémoire, le citoyen épris de science n’a pu assister à une telle action de lobbying de la part de scientifiques envers une industrie quelle qu’elle soit. L’on connaissait des associations comme « Recherche en danger », ou « Sauvons l’Université », il semble désormais que ce soit la science elle-même et les valeurs d’indépendance et d’objectivité qu’elle incarne dans la société qui se retrouvent menacées au plus haut point.

    Le maïs mon810

    Après maintes tergiversations sur la nature des risques liés au maïs mon 810 et après les concertations du Grenelle de l’Environnement, le gouvernement a opté pour le gel des semences de cet OGM jusqu’au moins en février 2008 et jusqu’au vote au Parlement d’une proposition de loi sur les OGM dont la teneur, remaniée subtilement dans le fond depuis les prises de direction du Grenelle, a suscité le retrait des principales associations non gouvernementales (membres de l’Alliance, Confédération Paysanne…) à ce sujet.

    Outre le caractère inutile et purement symbolique ou communicatif du gel du maïs mon810, dont les semences ne se cultivent pas en hiver, la proposition de loi visant à permettre aux agriculteurs de « produire librement avec ou sans OGM » n’amène aucun élément nouveau quant à la problématique elle-même des OGM et ce qu’elle implique dans la société. La loi sur les OGM agricoles est une vision purement libérale et d’accompagnement de ces productions, alors que la traçabilité et la séparabilité des filières n’existent réellement que sur le papier. La création d’une Haute Autorité scientifique sur les OGM semble une fois de plus ne pas apporter de garanties de multiplicités et d’indépendance des avis sur la question, de part l’unicité de l’organisme, qui se présente comme une nouvelle Commission du Génie Biomoléculaire avec de nouveau que le nom.

    L’AFIS au secours de l’industrie génétique

    Début décembre, qu’elle n’a pas été la surprise de voir des scientifiques se regroupant sous la bannière de l’AFIS (Association Française d’Information Scientifique), pour dénoncer ce gel du maïs mon810 qui ne répond, selon cette organisation à aucun fondement scientifique valable, reprenant ainsi mot pour mot les communiqués de la firme Monsanto .

    L’AFIS, association bien connue en ce qui concerne la dénonciation des pseudo-sciences, et autres croyances de seconde main, est tout à coup devenue en l’espace de quelques mois une plate-forme de défense des OGM contre l’anti-science des anti-OGM. Sur le site de l’AFIS, des articles de scientifiques ayant publiquement pris des positions en faveur de l’utilisation des OGM notamment agricoles : Jean-Marie Houdebine, Marc Fellous (que l’on retrouve dans le fameux documentaire « OGM : l’étude qui accuse », Marcel Kuntz …etc se succèdent sans aucun point de vue contradictoire.

    Un site « Non au moratoire » était créé, début décembre, par sept des signataires de la pétition en faveur du mon810, et le Président de l’AFIS, Michel Naud, n’hésitait pas à écrire un article sur Natura Vox reprenant des arguments pro-OGM sans nouveauté tout en s’arguant d’une autorité scientifique et d’une pétition rassembleuse d’experts… La réponse évasive aux commentaires à la suite de cet article montre l’aspect communicatif et la non volonté de participer aux débats de fond et citoyens autour de ces questions, tout en prétendant détenir la Vérité, d’autant plus scientifique, sur cette question. En réalité, nous assistons, incrédules pour beaucoup, à un phénomène assez inquiétant de dévoiement de l’esprit scientifique, au bénéfice d’un certain développement industriel. Ce mélange de science et de militantisme technophile, cette pétition par des scientifiques en faveur d’un produit industriel particulier, et cette volonté de faire passer la pilule à l’opinion publique par de telles manœuvres parfaitement inutiles ou exagérées compte tenu de l’aspect purement communicatif du gel du mon810 (qui ne se sème pas en hiver), montre une dérive assez marquée de l’esprit scientifique de la part de ceux-là même qui en exercent la profession.

    De la direction idéologique de la science et de la conception technoscientifique du vivant

    Un exemple assez flagrant de la direction idéologique prise par certains scientifiques, notamment français, peut se trouver sur le site même de l’AFIS, qui a d’ailleurs publié un hors-série entièrement consacré à la promotion de ces produits, au travers d’articles de scientifiques en connivence d’esprit avec ce genre de développement industriel.

    L’on peut retrouver sur le site une brève scientifique sur une étude publiée dans le magazine Science du 19 octobre 2007 dont la présentation soulève quelques questions sur la nature de l’information scientifique :

    La bactérie Agrobacterium tumefaciens utilise le système de défense des plantes pour les transformer

    Le communiqué, disponible dans une forme plus complète sur le site de l’INRA , indique que les résultats ont été obtenus grâce aux travaux initiés par Heribert Hirt à l’Université de Vienne, à présent directeur de recherche à l’unité mixte de recherche « Génomique Végétale » (INRA/CNRS/Université d’Evry Val-d’Essonne) à Genopole (Evry). Le titre original de l’étude publiée dans Science “Trojan horse strategy in Agrobacterium transformation - Abusing MAPK-targeted VIP1 defence signalling”, par sa référence à l’informatique, laisse aussi quelques interrogations en suspens concernant l’approche biologique de l’interrogation sur des phénomènes viraux.

    Agrobacterium tumefaciens est une bactérie dont l’observation a été à l’origine de la technique de la transgénèse utilisée de manière artificielle. Cette bactérie responsable de la « galle du collet » et provoquant des tumeurs végétales chez certaines plantes a la capacité de transmettre du matériel génétique, et c’est cette particularité qui est utilisée de manière contrôlée dans les laboratoires pour l’obtention d’organismes GM. Il s’agit de l’unique méhode purement biologique de transgénèse artificielle, les autres consistant en une micro-injection, ou un bombardement par pistolets à gènes, ou encore en un choc électrique. Dans cette étude initiée par Heribert Hirt, il est expliqué que les chercheurs ont découvert comment la bactérie exploite les défenses des végétaux contre les pathogènes pour introduire du matériel génétique. Du point de vue de la physiopathologie végétale, il n’y a rien à redire, mais les termes choisis pour présenter l’étude et les conclusions de cette étude dans le communiqué sont assez frappantes.

    Littéralement et biologiquement, selon cette étude, la bactérie Agrobacterium tumefaciens utilise le système de défense des plantes pour les contaminer, c’est ce qui est observé dans la nature avec notamment la « galle du collet ». Cependant, l’étude ne mentionne pas le terme « contaminer » , mais celui de « transformer ». Ce changement de perspective semble assez étonnant, mais en fait il se trouve complètement expliqué à la fin du compte-rendu : cette étude offrirait selon leurs auteurs de nouvelles perspectives pour la transgénèse artificielle dans le but d’améliorer la méthode d’obtention des OGM “en recherche”. D’un article de biologie fondamentale, de physiopathologie végétale, l’interprétation du compte-rendu nous projette tout d’un coup dans une perspective biotechnologique, qui est celle de l’amélioration de la transgénèse artificielle. Le glissement est alors très facile entre la recherche et l’industrie. La reprise de cette brève sur le site de l’AFIS au côté d’articles, associés à une pétition en faveur du maïs mon810 indique bien l’idéologie sous-jacente et l’acceptation tacite de laboratoires de recherche comme ceux de l’INRA au regard de la transgénèse industrielle. Les centres de recherche, de plus en plus liés aux intérêts financiers de la grande industrie, semblent accorder à l’intelligent design industriel une place de choix dans le paysage scientifique au travers d’un silence plus qu’approbateur sur ces produits, quand certains de leurs membres n’hésitent pas à militer en leur faveur.

    L’idée derrière le compte-rendu de cette étude scientifique est que des processus biologiques pathogènes chez les végétaux doivent être utilisés pour produire artificiellement de nouveaux organismes de recherche, ce que l’industrie transforme en “nouveaux organismes à part entière”. N’y a-t-il pas la matière à questionnement, notamment d’un point de vue théorique et fondamental ? Apparemment pas, pour une certaine science toute dévouée ou de connivence avec l’industrie agrogénétique, affirmant que rien au niveau scientifique ne vient contredire l’utilisation de ces technologies et leur dissémination dans l’environnement.

  103. copa A dit:

    OGM j’en veux pas !

  104. Gael - Danger-Sante.org A dit:

    Bravo pour votre site très complet!
    J’ai fais un lien vers votre site sur le mien.

    Si vous voulez en faire de même :
    http://www.danger-sante.org

  105. Ranjo A dit:

    les actes de l’AFIS dans le domaine des ondes electromagnétiqiue : http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=2436

    annonement d’informations mensongéres relevant du charlatanisme.

    L’AFIS ne semble qu’être que le perroquet d’intérets industriels. Comment expliquer autrement leur incompétence totale sur les ondes electromagnétique?

    Quand je vois la nullité de leur discour dans un domaine que je comprends,il est clair que je ne peux accorder le moindre crédit a “l’afis je sais tout” dans un domaine que je ne maitrise pas.

    Charlatan un jour, Charlatan Toujours.

  106. Mathias A dit:

    bande annonce film Monsanto: http://www.dailymotion.com/video/x4drlw_bande-annonce-film-monsanto_news

    J’ai regardé ce reportage édifiant diffusé sur la Télévision Suisse Romande dimanche soir 17 février 2008. Ce reportage est incontournable, le meilleur que j’ai vu sur le sujet OGM. Mais es-ce que le peuple-mouton ouvrira enfin les yeux sur notre société qui se dirige droit dans le mur?? J’en doute…

  107. Mathias A dit:

    Rediffusion du reportage “Le monde selon Monsanto” le mardi 11 mars 2008 sur ARTE

    http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/LemondeselonMonsanto/1912794.html

    A enregistrer et à diffuser au peuple libre

  108. Mathias A dit:

    Conférence de M. Vélot christian : http://video.google.com/videoplay?docid=-875413616197118497

    Regardez-là. C’est à la fois passionnant et inquiétant. Velot s’exprime très bien, sais se faire comprendre, se mettre, grâce à des images bien choisies, à la portée de son auditoire et manoeuvre assez adroitement, au sens où la première partie de sa conférence, la moitié en temps, est axée sur les effets bénéfiques des OGM, en citant, depuis 1981, la production massive d’insuline par une bactérie génétiquement modifiée. Mais comme il le fait remarquer avec insistance, les bactéries en question restent enfermées dans le réacteur biologique. C’est l’insuline de synthèse qu’elle produit qui sort du laboratoire.

    Après cette première partie, qui représente la moitié de la durée de la conférence, il passe aux effets potentiellement négatifs, au vide ou flou juridique concernant les tests de nocivité des OGM végétaux, aujourd’hui largement disséminés dans le marché de l’agro-alimentaire. Il explique qu’on a par exemple modifié du maïs pour lui faire produire ” naturellement ” du Roundup, un insecticide ” généraliste, à large spectre “, que les jardiniers connaissent bien. Si ce Roundup peut effectivement protéger les plantes, les rendre plus résistantes, ce même Roundup se retrouvera dans la chaîne alimentaire, avec des conséquences non évaluées à ce jour.

  109. Emilie A dit:

    Bonjour, j’ai une question à propos des OGM. Bien que je considère que ces cultures ne soient pas naturelles et qu’elles peuvent être dangereuse pour la santé; même si cela n’a pas été encore démontré; ces cultures peuvent apporter une aide énorme aux pays en voie de développement qui sont dans l’impossibilité de produire eux-mêmes leurs denrées. Je suis un peu entre deux eaux d’un côté je suis contre les OGM pour les causes que j’ai déjà évoqué et d’un autre je pense à tous ces gens qui meurent de faim dans le monde, et si les OGM pouvaient vraiment les aider ? Pouvez-vous m’aider à y voir plus clair ?

  110. ... A dit:

    Merci Mathias, pour l’info sur le documentaire Monsanto ! Le documentaire avait connu quelques problèmes lors du marché international du film documentaire, dont la présentation avait été annulée au dernier moment par crainte de la direction du festival envers d’éventuelles attaques juridiques. La vidéo de Vélot est très intéressante, et elle a été indiquée dans la section "Bien discerner les OGM" en haut de page, dans la barre de liens.

     Emilie, sur le sujet de la faim dans le monde, il s’agit plus d’un argument d’ordre politique que d’un véritable argument réfléchi. Nombreux sont les spécialistes qui pensent que la question de la faim dans le monde n’est pas qu’une question de progrès technologique, mais un problème qui fait appel à la fois à la politique, à l’agronomie, à l’écologie… C’est un problème complexe, et les OGM ne sont pas une solution miracle à cela. Je te conseille par exemple la vidéo de Pierre Rabhi expert pour l’ONU sur la lutte contre la désertification en 1997, et éducateur agricole international en agro-écologie en milieu aride:
    http://anti-ogm/?p=75
    L’expérience de Pierre Rabhi au Sahel a montré que des pratiques agricoles simples ne faisant pas appel à des technologies complexes et coûteuses pour les pays en voie de développement ont des résultats très satisfaisants. (cf la biographie de Pierre Rabhi, et peut-être particulièrement son livre: "L’Offrande au crépuscule" (Prix des sciences sociales agricoles du ministère de l’Agriculture), éditions L’Harmattan 2001.

    D’autre part, Kofi Annan a aussi pris position en déclarant que la révolution verte en Afrique doit se passer des OGM:
    http://anti-ogm/?p=69

    Dans un futur plus ou moins proche, nous serons sans doute obligé de revoir complètement le système agricole occidental: la surconsommation de viande se fait actuellement au détriment de cultures de protéines végétales, alors que ces protéines manquent dans de nombreux pays. L’Amérique a choisi de s’engager dans la production de viande gonflée aux hormone s de croissance et génétiquement modifiées, elle s’engage clairement dans une voie critique car incertaine pour la santé de sa population, tout en refusant de remettre en question son modèle de développement, et en cherchant à imposer aux autres pays la dérive agricole dans laquelle elle s’engouffre.

    Les OGM végétaux sont des semences coûteuses, elles ne sont pas économiquement viables pour les pays en voie de développement. Ce qui se passe, est que des contrats entre gouvernements sont passés, au détriment de l’avis des populations, pour forcer l’introduction d’OGM, dont les normes ne sont peut-être pas les mêmes qu’ailleurs du point de vue sanitaire, et dont qui n’encouragent pas forcément des pratiques agricoles durables (je pense au soja Round Up en Argentine). Rappelons enfin par exemple que l’Afrique est un continent où des multinationales écoulent leurs pesticides qui ont été interdits en Europe.

    Tout cela ne brosse pas un tableau très flatteur des multinationales comme Monsanto dont le principal objectif est l’acquisition de nouveaux marchés, pas réellement d’éradiquer la faim dans le monde, car si vous avez vu le film "We feed the world", vous avez pu voir qu’il y a aujourd’hui les moyens de nourrir toute la planète et de supprimer la faim dans le monde, mais que pour des raisons d’économie de marché au niveau du développement agricole, il n’y a aucune gestion ni partage équitable des ressources alimentaires mondiales, ce qui montre que le réel problème de la faim dans le monde n’est pas uniquement technologique, mais bien plutôt d’ordre économique et politique.

  111. Mathias A dit:

    Enquête édifiante sur les OGM en Suisse dans l’émission “A bonne entendeur” du 19 février 2008 sur la Télévision Suisse Romande.

    L’émission A Bon Entendeur s’est penchée sur la présence d’OGM en Suisse. Elle a réalisé l’analyse d’une centaine de produits alimentaires courants vendus en Suisse, dont les résultats sont édifiants.
    Pour ABE, le laboratoire cantonal vaudois a traqué les OGM dans 98 produits contenant du maïs et du soja. Si plus de 0,9% d’un ingrédient d’un produit est génétiquement modifié, la loi suisse impose une déclaration sur l’emballage.

    Les résultats du test ont montré que 75 produits ne contenaient pas d’OGM du tout, selon l’émission ABE.

    Un deuxième groupe de 12 produits contenaient des traces d’un OGM autorisé en Suisse, le soja Roundup Ready, mais dans une proportion inférieure à 0,9% dans l’ingrédient, ce qui n’impose pas une déclaration sur l’emballage. Ce sont donc des produits légalement conformes. Parmi eux, cinq produits, « garantis sans OGM » sur l’emballage, contenaient tout de même des traces de soja Roundup Ready, dans une proportion inférieure à 0,9%.

    Dans deux produits, le laboratoire cantonal a détecté la présence d’un OGM inconnu, donc pas autorisé en Suisse.

    Onze produits non conformes
    Trois produits sur 98 contenaient une proportion d’OGM très largement supérieure à 0,9%, sans aucune déclaration sur leur emballage. A noter que ces trois produits sont importés des Etats-Unis, un pays où les OGM entrent dans la composition de nombreux aliments sans étiquetage particulier.

    Au total, dans le test d’ABE, 23 produits sur 98 contenaient des OGM, dont 11 de manière non conforme. C’est beaucoup plus que dans le dernier test d’ABE en 2003, où un seul produit sur cent était contaminé.

    L’émission a précisé qu’on ne pouvait pas parler de tendance sur un si petit nombre d’échantillons. Mais le test montre que la contamination n’est pas rare en Suisse.

    http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500000&bcid=563591#bcid=563591;vid=8759141

  112. ... A dit:

    Beau boulot, Mathias !

  113. zielinska A dit:

    pour info jeudi 28 fev a 9h30 il y a une audiance public au tribunal administratif d’appel de versailles concernant le revocation d’un fonctionnaire(cnrs igm orsay ) pour mise en cause de ces supérieurs hiérarchique et désobeisence J’avais remarqué une fuite du bac de rétention de l’autoclave et l’utilisation du programme de stérilisation (programme 2) pour la destruction des déchet (bactérie modifiée génétiquement) au lieu du programme de destruction prévue a cet effets (programme 6).Ce qui provoquait un risque de voir ce répandre dans le égouts de la faculté la dispersion dans la nature de bactérie ogm non détruite. il a contesté le systeme du cnrs il a ete revoqué!!!!!!!!!!!

  114. René A dit:

    Nouveau Faucheur Volontaire d ‘ OGM et déjà déçu par le manque d’ information par les organisateurs de ma région ( je n’ ai pas internet et leur ai demandé en vain de me laisser un message tél. si manif, etc je viens de lire les critiques de Josiane Ballato sur le blog http://assrenseignements-genereux.hautetfort.com : est-ce ainsi que vous concevez la solidarité ? je suis vraiment déçu et choqué !

  115. ... A dit:

    Le mouvement des faucheurs volontaires est un mouvement citoyen indépendant, tout comme ce site qui n’est affilié à aucune organisation, ni aucune autre association.

    Aussi, nous ne sommes nullement ici responsable de l’organisation des autres associations ou initiatives citoyennes, manifs, fauchages ou autres concernant les OGM.

    Vous pouvez vous rendre sur la page faucheurs où vous sera indiqué un lien vers un site présentant des informations sur la démarche à suivre pour devenir faucheur volontaire.
    http://anti-ogm.info/?page_id=54

    cordialement

  116. veronika A dit:

    OGM.. j’en veux pas.. et je le dis en image !
    http://i40.servimg.com/u/f40/11/50/03/12/ogmdef10.jpg

  117. Marie-José A dit:

    Bonjour, je vous propose de faire le plus référendum par département que la France n’a jamais faite contre les OGM.
    Les signatures seront directement remises au président en lui rappelant que le peuple français a voté pour lui et qu’il est a son service. Si tout le monde s’associe pour la faire et travaille main dans la main avec les différentes associations et amis de la nature, un nombre record de signatures pourrait être récoltées en très peu de temps.

    Je suis Suissesse et ne peut malheureusement pas le faire en France si ce n’est que d’informer tous mes amis français. Cependant je me sens aussi concernée que vous par les cultures OGM. Nous mangeons beaucoup de fruits et légumes français; de plus le vent n’a pas de frontière et des cultures près de la frontière pourraient menacer également nos cultures suisses.

  118. cherif A dit:

    Bonjour,
    est-il possible de regarder l’emission ARTE sur les OGM et le danger de MONSANTO et les conséquences dramatiques sur l’humanité de ses insecticides, fongicides et herbicides et plus ses semences génétiquement modifiés et rester sans réaction?.
    préparez - vous les enfants du monde pour une guerre contre la stratégie de “colonisation verte” des pays pauvres, sous développés, et avancés par ce géant de la biotech et la chimie de mort.

  119. ....1/3 A dit:

    ALERTE,

    Il faut que vous sachiez qu’une usine de transformation d’OGM est en train de se construire près de ST NAZAIRE.Elle sera finie en milieu d’année 2008. Cela signifie que 2/3 de la matière première (OGM) doit servir à faire de l’éthanol afin de diminuer la consommation de pétrole et 1/3 de la matière première (OGM) EST DESTINÉE A NOURRIR LES ANIMAUX (VACHES, MOUTONS, CHEVRES…)Cela signifie que à l’avenir nous aurions dans nos assiettes de la viande “bourrée” d’OGM. Dire qu’il faut 20 ans pour faire passer un médicament dans le domaine public et faire des multitudes de tests HORS ICI NOUS SERONS LA CIBLE PREMIÈRE A TESTER CETTE “NOUVELLE VARIETE DE VIANDE”(On dirait le même circuit que la vache folle.)
    Avant de Se lancer dans la production à grande échelle avec la technologie l’intelligence des hommes il faut que des fortes têtes agissent NOUS NE POUVONS PAS LAISSER PASSER ça!!!!!
    Et je ne parle pas de champs ici mais d’une usine qui peut détruire et ou détériorer une génération entière.
    LA QUESTION DE L’OGM DOIT ÊTRE ABORDÉE PAR DIFFÉRENT SCIENTIFIQUE ET DE FAÇON OBJECTIF.

    CELA EST INHUMAIN L’ARGENT N’APPORTE PAS LE BONHEUR!!!!

    JE ne SUIS QU’UNE AIGUILLE DANS UNE meute DE FOIN.

    J’ESPÈRE QUE POUR NOTRE GÉNÉRATION PASSE, PRÉSENT ET FUTUR UN ÊTRE PRENDRA CE MESSAGE AU SÉRIEUX L’USINE DOIT ÊTRE EN FONCTIONNEMENT MI 2008

  120. Aurel A dit:

    La viande française est déjà pour beaucoup “bourrée” d’OGM, ce n’est pas nouveau. Prenez les villes de Brest, Lorient et St-Nazaire, elles accueillent toutes d’importantes importations d’OGM, du soja Roundupready de chez Monsanto en provenance d’Amérique du sud, et disposent déjà d’usines de transformation de ce soja en tourteaux destinés à l’alimentation animale. A Brest, l’usine Cargill (multinationale de l’agroalimentaire américaine, associée de Monsanto) a déjà depuis quelques années doublé son volume de production, et ce alors qu’elle fonctionnait dans l’illégalité, dépassant son tonnage autorisé. Le conseil régional de Bretagne, socialiste, s’était pourtant ouvertement prononcé contre les OGM agricoles et en avait fait un leitmotiv de campagne alors. La ville de Brest a aussi un maire socialiste: quelle est donc cette hypocrisie politicienne qui entoure les OGM ? Il est fort probable que cette usine de St-Nazaire ne soit que le complément à une organisation industrielle déjà existante sur place.

    Au regard de cette problématique des OGM, j’avoue être assez dégoûté de la politique et de la démocratie française telle qu’elle existe actuellement, et s’il n’y avait que cela…

  121. walter A dit:

    Félicitations pour votre excellent site.

    Nos sites abordent la même thématique et ont la même pagerank.

    Voulez-vous que nous échangions des liens en dur afin de gagner réciproquement en popularité auprès des robots de recherche?

    Nous acceuillons actuellement 5500 visiteurs par jour.

    Bien amicalement.

    Michel Walter

    ________________________________

    http://terresacree.org SOS-Planete, le site de l’association Terre sacrée, parce qu’on la massacre! Base vivante d’informations environnementales, d’alerte et de réflexion. L’actualité de la planète au jour le jour, enjeux écologiques planétaires, réchauffement climatique, déforestation, surpopulation mondiale, érosion de la biodiversité, derniers peuples premiers, dignité animale et humaine… Un dossier énorme sur les nouvelles menaces biotechnologiques. La planète est le bien commun de l’humanité. En prendre soin donne un sens à la Vie.

    Bulletin quotidien d’information sur l’état de santé de la Terre : S’abonner gratuitement : http://terresacree.org/archives.htm.

    Groupe de discussion : http://terresacree.org/groupe.htm

    Pour nous aider dans notre action sur internet, adhérer à l’Association ou faire un don : http://terresacree.org/adhesion.htm

  122. Balthazar A dit:

    Bonjour… Une récente étude gouvernementale argentine, qu’on trouve facilement (en espagnol) en tapant dans google: “EL AVANCE DE LA FRONTERA AGROPECUARIA Y SUS CONSECUENCIAS” vient d’être traduite en français par “les amis de la terre”:
    http://www.amisdelaterre.org/OGM-en-Argentine-une-etude.html
    Merci de l’intégrer.

  123. andrée A dit:

    Hello! j’ai été assez terrifiée et scandalisée après avoir vu l’émission sur les OGM! Je voulais presque faire partie des faucheurs!
    Fort heureusement je me suis calmée!!!
    Un grand, très grand merci à Patrick Maurel! Que cela fait du bien de lire un article aussi précis, circonstancié, et tellement bien écrit! J’adore la bonne littérature!!! Du coup j’ai honte à l’idée de m’être fait manipulée!… Encore que…
    Au sujet de l’étude du Dr Malatesta, j’ai quand même relevé un détail qui m’intrigue : “les études ont révélé des modifications au niveau cellulaire, dont l’origine est restée inconnue du fait de l’arrêt de l’étude!” Moi ça me laisse perplexe! Pour quelles raisons l’étude n’a-t-elle pas été menée à son terme? Aurait-on eu peur en “haut-lieu” de découvrir que ces modifications étaient irréversibles, non bénignes (pardon si mon vocabulaire n’est pas adéquat, je ne suis pas En tous cas, je suis entièrement d’accord avec vous sur le fait que le débat est politico-économique! Pour ma part, Je suis outrée de constater qu’une firme a un quasi monopole sur le monde agricole!On ne peut nier que les agriculteurs des pays pauvres sont soumis à des pressions atroces venant de cette société qui les a totalement ligotés, voire esclavagisés! Monsanto est une horreur! je ne peux que souhaiter qu’elle se casse la figure!
    Et je crie “Haro” sur nos politiques français qui sont à la botte de cette société américaine! Si elle était française, ce serait idem!
    Je suis aussi d’accord que l’obscurantisme est détestable!!
    Je suis pour la liberté d’expression, la liberté de pensée, la liberté de choix! Le problème étant que ma liberté commence peut-être où finit celle de mon prochain! Alors, quoi?

  124. andrée A dit:

    ps! j’ai effacé une partie de ma phrase (pardon si mon vocabulaire,n’est pas adéquat, je ne suis pas une scientifique) et provoquée par les OGM! voilà! le paragraphe est terminé!

  125. Aurel A dit:

    Et oui, il est à regretter que Patrick Maurel soit plus enclin à la littérature version “AFIS” qu’à la réflexion scientifique.

  126. corine A dit:

    COMMUNIQUONS, COMMUNIQUONS, COMMUNIQUONS !!! tant pis, pour une fois, ET C’EST URGENT, distribuons des TRACS nom de D … Informons TOUT LE MONDE - et boycottons les produits OGM.

  127. remi nouailhac A dit:

    Bonjour
    Je suis simple citoyen, très inquiet de l’évolution législative sur les OGM.
    La grande majorité des Français est opposée à la culture d’OGM en plein champ.
    Connaissant votre action pour une position préventive claire sur les OGM, je souhaite être informé de vos actions prochaines de contestation de la position de nos Assemblées (AN et Sénat) et du gouvernement.
    Notamment, je considère qu’il est de la responsabilité des mouvements écologistes et anti-OGM, d’organiser une GRANDE MANIFESTATION UNITAIRE ANTI-OGM avant la 2e lecture du projet de loi OGM à l’Assemblée Nationale.
    Merci de me tenir informé de l’organisation d’une telle manifestation.
    Cordialement

  128. Jacques Paltz A dit:

    Je dois vous passer une info importante, sur l’opération “votons” avec notre caddy, pour cela il me faut une adresse mail.
    Merci d’avance,
    Jacques Paltz

  129. Thierry Sauer A dit:

    Bonjour,

    Un petit coucou particulier à Aurélien, et pour dire aussi que “la propriété intellectuelle sur le vivant”
    est un dossier à surveiller dans le cas des OGM comme de façon plus large encore.

    À bientôt,
    Thierry

  130. monsieurL A dit:

    Bonjour,

    Je viens de lire l’échange entre Mr Maurel et Aurélien.
    En ce qui concerne ce passage de Mr Maurel :

    “- Vous affirmez : « Les plants GM associés au postulat “une protéine, un gène” ne correspondent biologiquement à rien de fondé, de prouvé de manière fondamentale. Cette réduction simpliste d’un gène, une protéine a été prouvée fausse par l’expérience, de nombreuses études scientifiques le démontrent ».

    PM. Faux. Je pense qu’ici en faisant cette affirmation, vous êtes victime des discours des pseudo-scientifiques auxquels j’ai fait allusion plus haut. Quelles sont ces études qui démontrent que la correspondance un gène, une (ou plusieurs) protéine(s) est fausse ? Je vous mets au défi de trouver une seule publication scientifique sérieuse sur ce point. Si vous n’êtes pas convaincu parlez-en aux myopathes ou aux malades atteints de mucoviscidose (pour ne mentionner que ces deux tristes exemples). Pour eux, une mutation dans un gène a entraîné la disparition (ou l’inactivation) d’une protéine et donc d’une fonction vitale. Et leur vie est menacée.”

    Donc sur la notion “un gêne, une protéïne”, je voudrais souligner que sur le forum de Futura-science, un certain Ryuujin, hyper actif dans le débat et pro-OGM, et visiblement trés “au fait” scientifiquement, affirme, à moins d’une incompréhension de ma part, exactement le contraire :

    “Mr Gouyon n’est pas “la recherche”, et ne peut nullement prétendre savoir ce qu’elle considère, surtout lorsqu’il s’agit d’un sujet qui sort de ses compétences.
    Faites donc la part des interventions de Mr Gouyon le scientifique, et de Mr Gouyon le militant anti-OGM svp.

    La preuve du contraire, c’est qu’il y a encore une floppée d’études qui portent sur les contrôles de la transcription, de la traduction etc…etc… et qu’on remet aujourd’hui plus que jamais en cause le concept de gène.
    Le modèle “un gène une protéine” que Mr Gouyon évoque, je n’en parle même pas : il est périmé depuis plus de 15 ans.

    http://forums.futura-sciences.com/thread186725-20.html (message #349).

    Question consensus, il faudrait savoir….

    Cordialement.

  131. Aurel A dit:

    Bonjour,

    Cette réduction est prouvée fausse, ou insuffisante, par le seul fait de l’existence de maladies de type polygénétiques, ou encore par les rapports du dernier consortium du projet ENCODE concernant le génome humain, qui remettent par exemple en question le concept de gène comme vous le dites vous-même. Etant donné le caractère “trans-spéciste” du génome, ce qui est valable, fondamentalement, pour le génome humain est valable pour le génome de n’importe quel organisme. D’autre part, je ne connais pas Mr Gouyon et ne sais pas à quoi vous faites référence.

    On peut citer au par ailleurs le travail de Mr Heams de l’INRA Paris-Grignon:
    Approche endodarwinienne de la variablité intercellulaire de l’expression génétique
    http://pastel.paristech.org/1189/01/theseheams.pdf

    “La biologie moléculaire repose sur des bases déterministes qui ont longtemps été fécondes mais sont désormais un handicap pour la compréhension des phénomènes biologiques. Le déterminisme en génétique est un concept robuste mais dont les fondations apparaissent de plus en plus fragiles, notamment le concept de spécificité et l’importance centrale accordée au génome.”

    ou encore:

    “Nous défendrons l’idée dans cette thèse que le concept de spécificité n’a pas de bases solides en biologie moléculaire, même s’il peut être parfois fonctionnellement utile.”

    Cette utilité fonctionnelle, notamment en recherche fondamentale, qui peut aider à la compréhension de maladies ou détériorations monofactorielles se révèle complètement dépassée lorsqu’il s’agit comme dans le cas de la transgénèse de vouloir “créer” des organismes à part entière aux fonctions complètement nouvelles, comme c’est le cas des organismes GM.

  132. monsieurL A dit:

    Bonjour,

    Ce n’est pas moi qui fait référence à Mr Gouyon, mais “Ryuujin” sur le Forum de Futura-Science. Il faudrait reprendre le fil de la discussion pour replacer le passage que j’ai extrait dans le contexte plus précisemment.

    C’était pour souligner ce principe de “fabrication” artificiel de consensus scientifique, à géométrie variable donc…

    Comme celle qui voudrait qu’un scientifique qui s’exprime de façon critique sur les OGM agricoles, s’exprime en tant que miltant anti-OGM, et qu’un scientifique qui s’exprime en leurs faveurs, s’exprime….. en tant que scientifique, c’est à dire au nom de la science et de la communauté scientifique, et donc d’un….”consensus”.

    Comme dans le squetch des Inconnus, il y a le bon et le mauvais chasseur….
    :-)

    Cordialement.

  133. auvillian A dit:

    *Bonjour et bravo pour votre initiative contre les ogm, j’ai lu le paragraphe de la constitution concernant la CMP et il en ressort que le gouvernement ne devrait pas utiliser cette commission pour valider la loi ogm : http://www.senat.fr/role/fiche/cmp.html
    cordialement,
    Daniel Auvillain
    36230 Saint Denis de Jouhet

  134. Anne A dit:

    Bonjour à tous,

    je viens de regarder avec un peu de retard le documentaire ‘le monde selon Monsanto” de Mme Robin.

    Pourquoi le monde scintifique français ne se mobilise pas pour effectuer des tests sur la sécurité alimentaire vis à vis des OGM, leur propagation dans la nature, les sensibilités créées dans les plantes transgéniques par le transgène (ex du coton en Inde) … etc. … ???

    Je pense qu’il y a matière à élaborer plusieurs sujets de thèse … et rien n’est fait. Est-ce parce que les pouvoirs publics ont décidé de nous les imposés sans que l’on soit mis au courant des dangers. comme cela, dans 10 ou 20 ans ils pourront nous dire “on ne savait pas???”.

    Voila, nos scientifiques ne pourraient ils pas changer ces choses ? Histoire que nous avancions sur des connaissances de sources indépendantes et fiables et pas des sources des labo de Monsanto.

  135. Aurel A dit:

    Anne, très bon commentaire.

    Tout est fait pour ne pas permettre cela, c’est ce qu’on appelle l’”équivalence en substance”. Ce dogme instauré aux Etats-Unis depuis 1992 et au niveau européen plus récemment, interdit toute tentative d’instaurer une véritable méthodologie scientifique destinée à analyser les risques et conséquences de la technique de modification génétique en soi sur des organismes à part entière dont alimentaires. Les crédits de recherche sont inexistants, et seules les grosses industries semencières disposent d’assez d’argent, non pas pour étudier ces questions fondamentales, mais bien pour développer des “innovations” ou produits de consommation, qui nécessitent un retour sur investissement et un moyen de réaliser des profits à très courts termes. Le peu d’études réalisées par les organismes de contrôle et les agences sanitaires sont des études portant sur l’autorisation de mise sur le marché de ces produits, et reposent sur des analyses déjà très succintes et avec des informations parfois incomplètes ou difficiles à obtenir, du fait du secret industriel. Mais les études portant sur les OGM eux-mêmes et leurs techniques d’obtention sont inexistantes ! Certains élus recommandent déjà d’ailleurs de ne plus étudier l’impact sanitaire des OGM commerciaux végétaux, se faisant au cas par cas, qui sont trop contraignantes pour le marché… alors que des études sérieuses dotées d’une méthodologie scientifique rigoureuse sur les techniques d’obtention de ces produits n’existent tout simplement pas ! On nage dans l’expérimentation irresponsable la plus totale, et les populations sont les cobayes au long terme de cette industrie agroalimentaire. Même les scientifiques français dont Fellous reconnaissent qu’ils ne savent rien des effets potentiellement toxiques au long terme: quel aveu d’impuissance, et d’un autre côté, les scientifiques rechignent à questionner et à élaborer des méthodologies de compréhension et d’analyse de ces techniques et de leurs effets. C’est tout simplement une volonté politique et financière: on ne veut pas étudier cela pour laisser la place au développement de ces industries.

    C’est une véritable pétaudière, les gens ne sont pas dupes, et beaucoup de politiciens l’ont déjà compris, l’industrie génético-alimentaire est une immense arnaque scientifique et démocratique.

  136. Annick A dit:

    On ne peut pas mettre sur le même plan des OGM à visée médicale et des OGM à visée agricole (et c’est tellement facile d’utiliser ce terme dans les deux cas). Les uns restent dans des labos, les autres depuis la loi cadrant la culture des OGM *à tous vents*. Une certaine différence tout de même, surtout qu’il ne s’agit pas de souris mais de plantes susceptibles de s’adapter plus vite.

    Lorsqu’on voit les arguments de Monsanto qui met en avant la santé et l’écologie on peut se dire oui, ouvrons notre pays à ses produits, c’est tellement mieux. What a wonderful world…
    Mais lorsqu’on se penche sur l’histoire de cette entreprise et sur la façon dont les PGM ont été lancés aux Etats-Unis on a des raisons de s’inquiéter. Quel beau principe cette “équivalence en substance” !
    Et dire que tout se base là-dessus. :(

  137. greeeg A dit:

    http://www.dailymotion.com/seteallstarz/video/x5q19p_jose-jose-et-joserai_music

    Un video-clip sur la question ecologie et les OGM…
    Je pense que ca peut t’interesser pour ouvrir une nouvelle fois le debat…
    Tous les avis sont bons a prendre…

  138. Aurel A dit:

    Je l’ai vu hier après-midi, Greeeg, bien vu.
    http://anti-ogm.info/?page_id=54

  139. SAC A dit:

    Bonjour,
    un petit message pour vous informer de l’initiative du collectif anti-OGM 82 dans le cadre de la lutte contre les OGM.

    Toutes les explications sont là : http://www.alerte-nature82.org/spip.php?article18

    Si cette initiative vous parait pertinente, merci de la relayer soit par mail, soit sur votre site.

    Collectif anti-OGM 82

  140. bonnard A dit:

    Je souhaiterais seulement porter à votre connaissance un article écris par une personne pro OGM et qui dispose d’une formation de généticien à laquelle je ne sais que répondre. Je je sais pas comment vous le faire parvenir.
    Merci de me fournir une adresse mail pour que je joigne son texte.

  141. Aurel A dit:

    Merci pour ce document (format rtf) qui montre que certains scientifiques pro OGM, c’est-à-dire qui ne voient pas d’inconvénient scientifique à leur autorisation ou dissémination (dû à leur spécialisation limitant leur approche scientifique de la problématique), peuvent s’afficher dans des mouvances d’extrême gauche, contredisant totalement les idées reçues et propagées par un journal comme Le Monde
    http://anti-ogm.info/?p=177

    Cela dit certaines critiques éthique et économique du développement des OGM par ce monsieur sont intéressantes.

  142. Plotton A dit:

    Bonjour,

    Le mail qui suit à été envoyé à Greenpeace après une “inscription” infructueuse à “Détective OGM”
    Cela me semble suffisamment grave pour chacun soit informé.

    L’information sors des poubelles: Désormais plusieurs marques parviennent à commercialiser massivement des mayonnaises et autres sauces contenant plus de 70% d’huiles d’origine OGM.

    Permettez moi de livrer cette analyse:
    J’imagine que cela ne se fait pas sans le silence des filières commerciales.
    En bout de chaîne, que ferait le clients final s’il avait accès aux étiquettes? Portes et fenêtres fermés et ivres des profits à venir, les firmes de semenciers passent donc par la cave. Ce grincheux de Français rechigne, qu’importe: une fois le produit absorbé et le fait accompli, on peut maintenant lui dire “Vous avez mangé avec appétit et cqfd, personne n’est morts” demain? “Carpe Diem! vivez l’instant présent, évoluez que diable … les OGM c’est le présent, c’est moderne, c’est l’avenir ! les semences paysannes qui s’en préoccupe, n’est ce pas?!”

    Une seule solution: informer!

    Salutations
    François

    —– Message transféré —-
    À : detectivesOGM@greenpeace.fr
    Envoyé le : Jeudi, 10 Juillet 2008, 23h41mn 05s
    Objet : Tr : Inscription: e-mail de confirmation?

    Bonjour,

    Suite à mon inscription le 3 Juillet dernier, je n’ai pas reçu l’e-mail de confirmation.

    Si ça n’est déjà fait, je veux informer de la généralisation des huiles OGM dans les sauces utilisées par la restauration rapide dans Paris et sa banlieue (Friteries, Kebabs…)

    Comme végétarien, je ne fréquente ces lieux que pour récuperer les seaux vides de mayonnaises ou sauce diverses (J’y stocke farine, riz, légumineuses …etc…)C’est ainsi que j’ai pu constater cette l’évolution sur des étiquette auxquelles n’ont pas accès la clientèle de ces divers fast-foods.

    Cordialement

    Un adhérant de Greenpeace

    François P.

  143. lefeuvre Nicole A dit:

    Ce Lundi 27/1o/2008 J’étais à Paris pour la première rencontre:
    Semons la bio-diversité. j’ai reçu un peu de semence de blé tendre non manipulé que je vais m’empresser de planter.vous pouvez devenir des recelleurs volontaires en demandant ces graines sélectionnées à www.semonslabiodiversite.org
    je demande: qui peut me procurer” le blé chronique de mort annoncée”? ou bien y a-t-il un site où je puisse le voir?
    merci
    nicole

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