Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Cohabitation impossible entre cultures OGM et non OGM, le cas espagnol

Posté par ... le 6/2/2008


L’exemple de l’Espagne première productrice d’OGM en Europe, montre que la cohabitation entre cultures OGM et non OGM est impossible, et d’autant plus que les surfaces de cultures OGM s’accroissent. D’autre part, les effets à long terme des OGM ne sont pas ou peu étudiés et les chercheurs ne disposent pas des informations nécessaires à de telles études, non délivrées par les grandes firmes productrices d’OGM.

Une brève publiée en juin 2006 mais plus que jamais d’actualité indiquait déjà ces problèmes au regard de la première région productrice d’OGM en Europe et presqu’un an après absolument rien ne semble avoir changé ou s’être amélioré:

OGM: le constat accablant de l’Espagne

Après huit ans de cultures transgéniques, l’Espagne, premier producteur européen d’OGM, délivre un premier bilan accablant sur les conséquences de cette pratique agricole plus que controversée.

L’information est passée en douce, mais elle est de taille : le journal de la rédaction de France 3 vient d’annoncer hier soir (27 juin 2006) , dans le 19/20, la défaillance de l’agriculture transgénique de l’Espagne, premier producteur européen d’OGM.

Le constat est accablant :

    • Des pollutions génétiques de + de 12% ont été relevées entre cultures GM et non-GM
    • De nombreuses cultures biologiques sont contaminées et nombreux sont les agriculteurs biologiques qui perdent une partie conséquente de leurs récoltes
    • Les transgéniculteurs laissent enfin tomber leurs masques avec leurs arguments, comme le montre la parole d’un agriculteur semant du maïs Bt dans sa culture 100% transgénique :

En tant qu’agriculteur, cela m’est égal de faire semer un maïs ou un autre, ce qui nous intéresse, nous, au bout du compte, ce sont les chiffres. (Raphaël, transgéniculteur)

Ce discours économique dénote le désintérêt le plus total des questions environnementales, le mépris de la solidarité entre professionnels et l’unique fuite en avant au sein d’une idéologie productiviste totalitaire et individualiste.

Le but clairement avoué est la protection économique des plus grandes entreprises et le business agricole, comme le souligne le porte-parole espagnol des jeunes agriculteurs qui ne justifie la pratique des OGM qu’en termes de rentabilité, de compétitivité et de concurrence. Ce reportage nous apprend de plus que depuis huit ans de cultures transgéniques, aucune recherche n’a été effectuée sur les risques liés aux OGM. Nous pouvons nous demander où sont passés l’éthique et l’être humain dans cet état de fait.

La journaliste conclut enfin le reportage sur ces mots :

Le cas espagnol montre que la généralisation des cultures OGM rend impossible la maîtrise de leur dissémination dans l’environnement, d’ailleurs aucune compagnie d’assurance au monde n’accepte de couvrir ce risque.

Le contre-exemple espagnol vient confirmer que la coexistence entre cultures génétiquement modifiées et conventionnelles ou biologiques est impossible, et toutes les craintes au sujet de la culture intensive des chimères génétiques.
Il semble qu’il soit plus qu’urgent d’établir un moratoire et d’interdire ces pratiques à grande échelle, et d’en finir avec cette idéologie marchande imposée par des multinationales qui brisent les petits agriculteurs et n’apportent aucune sécurité pour leurs propres technologies.

La majorité de la population ne veut pas d’OGM, ni dans les champs, ni dans les assiettes. Le projet de loi adopté par le Sénat n’a pas encore été voté au Parlement. L’heure est à l’action ! Il faut défendre les territoires agricoles et les agriculteurs responsables contre le dogme commercial des biotechnologies. Vous pouvez avertir vos députés, et en parler autour de vous. Le marketing OGM ne passera pas en force.

A.

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