Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Une majorité de scientifiques francophones favorable au boycott des OGM selon un sondage québecois

Posté par ... le 14/11/2008

Le boycottage de produits alimentaires contenant des OGM est-il acceptable ?:

Oui 72,6% / Non 21,9% / Ne sais pas 5,5%

C’est le résultat d’une question d’un large sondage sur les rapports entre la science et la société élaboré par l’Association francophone pour le savoir -ancienne Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (ACFAS)- auprès de ses membres dont les résultats viennent d’être publiés. Si la réponse est nette, le sondage n’en montre pas moins l’absence d’implication des chercheurs dans leur rapport à la société avec seulement 846 répondants sur 6165 chercheurs québecois interrogés (du 7 avril au 2 mai 2008).

En partant de l’hypothèse que les chercheurs interrogés sont ceux qui sont les plus impliqués et consciencieux dans leur métier au regard de la société, ce large résultat en faveur du boycott des OGM marque une prise de position en contradiction totale avec le développement des OGM au Canada, pays dans lequel la labellisation de ces produits est inexistante malgré une volonté majoritaire des citoyens pour la traçabilité de ces produits dans l’alimentation. D’autre part, ces derniers n’ont curieusement pas été questionnés sur la question dans un sondage parallèle adressé aux citoyens quant à leur rapport à la science et au monde de la recherche.

Une autre question, quant à elle biaisée, portant sur les OGM, semblent en effet en connivence directe avec cette politique proOGM outre-atlantique et acceptée également au niveau européen:

Voici une série de cas où des gens ont agi pour promouvoir des produits au nom de la science. Pour chacune de ces actions, diriez-vous qu’elle est…?

Assurer que des produits alimentaires utilisant des OGM ne présentent pas de risques pour les consommateurs
légitime 70,0% / peu ou pas légitime 24,2% / ne sais pas: 5,8%

Car comme vous pouvez le comprendre par vous-même: assurer que des produits alimentaires utilisant des OGM ne présentent pas de risques pour les consommateurs n’a absolument aucun rapport avec le fait de promouvoir ces produits, à moins d’adopter une politique d’acceptation et d’accompagnement de ces produits non voulus par les citoyens, comme la politique de l’AESA ou EFSA au niveau européen.

Alors que le ministère de l’éducation nationale et celui de la recherche française (quel rapport avec l’éducation me direz-vous ?) vient de lancer un appel d’offres à des entreprises privées pour renforcer la surveillance de l’opinion publique sur internet, un acte révolutionnaire est aujourd’hui non plus de penser comme ou de suivre des leaders d’opinions, et encore moins d’absorber les communications d’associations ou d’institutions officielles d’ordre national ou communautaire, biaisées par les politiques et les idéologies des pouvoirs en place et du monde fragmenté de la spéculation financière et industrielle, mais bien plutôt d’apprendre à penser par soi-même, et de décider par et pour soi-même ce que l’on accepte ou que l’on accepte pas de se voir imposer, et ce, notamment pour un sujet aussi fondamental que l’alimentation.

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