Désaveu dans la formation présidentielle UMP sur la question des OGM
Posté par ... le 10/4/2008
En ayant clairement décidé de faire de la question sensible des OGM un enjeu politicien, la majorité UMP du Parlement français s’est désavouée aux yeux non seulement de l’opinion publique, des associations mais aussi d’un certain nombre de ses membres. La politique de la majorité,”actionnée” par des lobbies industriels, selon les termes du sénateur UMP Jean-François Legrand, est mise en oeuvre, d’après le député UMP François Grosdidier, par un “petit groupe” influent ultra proOGM au sein de la majorité, calquant ses positions sur celles des multinationales de l’agrogénétique. Alors que le Ministre Jean-Louis Borloo qualifiait à l’Assemblée le texte de loi OGM comme le plus “précautionneux” au monde, il apparaît que celui-ci est en fait peut-être le plus insidieux existant sur la planète, et le plus hypocrite, autorisant les OGM tout en prônant le principe de précaution et en s’en remettant aux institutions européennes, dont les directives se basent sur les concepts politiques de régulation américains conçus par le lobby agrogénétique, comme celui d’équivalence en substance. Aussi, la secrétaire d’état à l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet qui a dénoncé un “concours de lâcheté” au sein de la majorité présidentielle, dont les leaders veulent “assurer le minimum“, s’est vue menacée dans sa fonction par le Premier Ministre même, François Fillon, et haranguée par quelques collègues. La bêtise des clivages politiques sur des sujets aussi sensibles et d’intérêt public s’est exprimée dans une grande confusion, alors que le Premier Ministre en appelait à retirer en deuxième lecture au Sénat pour des raisons politiciennes, un amendement de l’opposition destiné à protéger les écosystèmes locaux et soutenu par quelques parlementaires UMP. Alors que le débat sur la loi OGM lui-même est tronqué dans ses intentions et ses objectifs, en omettant les questions les plus importantes et ne se résumant qu’en un texte légaliste d’accréditation de produits commerciaux et industriels sur le territoire, la véritable réflexion publique et concertée semble plus que jamais écartée, tout autant que les prises de décision d’intérêt public, propre à la politique. Le sénateur UMP Legrand, mis au banc pour avoir témoigné[réf.] des manoeuvres internes à l’UMP sur la question des OGM, a écrit au Président de son groupe au sénat une lettre à charge sur la présence manifeste d’intérêts non neutres au sein de la majorité présidentielle, et clairement calqués sur ceux du lobby agrogénétique. Une centaine de députés UMP ont d’ailleurs saisi le malaise et n’ont pas voté pour le texte de loi, qui est passé avec une courte majorité.
Non seulement, la loi OGM est au départ biaisée dans ses fondements: “produire avec ou sans OGM” est une fumisterie politicienne car tout le monde sait que les semences GM sont imposées dans les réseaux locaux ou nationaux aux agriculteurs par des pressions économiques et financières énormes, et par un lobbyisme extrêmement actif au sein même des syndicats d’agriculteurs (cf les positions grossièrement proOGM des dirigeants de la FNSEA), mais en plus, cette loi a été déformée et orientée vers des positions encore plus favorables à l’introduction des OGM agricoles sur le territoire. Enfin, on ne peut encore une fois que constater non sans amertume, l’invraisemblable argumentation de certains députés UMP en appelant encore à la résolution de la faim dans le monde ou l’amalgame agro-médical pour promouvoir ces technologies, arguments complètement infondés, et malhonnêtes pour imposer aux citoyens une idéologie ou un dogme global politico-bio-technologique dans la société, où il est prouvé que les intérêts des états (Etats-Unis) et des entreprises (Monsanto…), se confondent au point de ne faire qu’un dans un impérialisme qui a déjà à maintes reprises révélé son caractère totalitaire et guerrier. Aussi José Bové pour s’être pris aux intérêts de la firme américaine s’est vu interdit de séjour[réf.] aux Etats-Unis en 2006, indication que non seulement l’entreprise Monsanto a ses entrées au gouvernement américain, mais que ce dernier considère les biotechnologies comme un intérêt stratégique national: être contre les OGM revient à être contre les intérêts américains, confusion extrêmement grave d’une administration en pleine collusion politico-industrielle. Les enjeux autour des OGM ne concernent ainsi donc pas seulement les aspects sanitaires et environnementaux, déjà très graves et importants, mais aussi les aspects sécuritaires et géostratégiques de la planète. L’apparition des modifications génétiques de l’alimentation humaine soulève des questions éthiques extrêmement importantes et des risques dangereux au regard de l’autonomie alimentaire des populations, dans un monde où plus que jamais les intérêts particuliers de nations en guerre sont le reflet actuel de la politique internationale, dans une course au contrôle et à la domination des marchés mondiaux, les grandes multinationales alimentaires américaines associées aux lobbys de l’agrogénétique comme Unilever et Cargill n’hésitant pas à utiliser les grands organismes financiers dédiés aux banques, comme Clearstream ou Euroclear pour s’infiltrer dans les marchés locaux nationaux. Est-il du devoir des politiques d’accepter sous la pression économique et politique des technologies incertaines, monopolistes et anti-scientifiques dans leur développement industriel ?
18/4/2008 à 1:09
ANTI-OGM … acceptons les lois de la nature …
http://anti-ogm.info/?p=143
L’émission sur Monsanto que nous avons vu dernièrement nous a assez sensibilisé. Ce que je veux dire c’est que la manipulation de la nature par l’homme a toujours des conséquences imprévisibles et néfastes. Le résultat apparent et immédiat est de rapporter beaucoup d’argent, mais les résultats cachés et les effets ’secondaires’ à terme sont de détruire la nature, les personnes et les familles.
Par exemple,la surexploitation des minéraux modifie les équilibres hydrologiques et telluriques. Nous ne sommes pas loin de prouver que certains tremblements de terre
sont simplement dus aux déséquilibres des couches minérales induit pas le remplacement du pétrole par l’eau de mer lors de l’exploitation du puits de pétrole. La différence de pression et de densité va avoir des conséquences à long terme. De plus les gaz et pétroles naturels sont des ressources ‘fossiles’. Pour tout autre type de fossile, on va les protéger, les collectionner, et non pas les brûler ! Sans compter que l’on brûle ce pétrole fossile avec l’oxygène de l’air produit par les végétaux actuels de la terre. On pourrait au moins en faire des objets durables…
Les gens parlent du CO2 et jamais de l’oxygène. Les carottages des Bédiaires du Groenland on montré qu’il y a 100 millions d’années, la proportion d’oxygène de l’air était de 28 % et non pas 8% comme actuellement. Nous en déduisons qu’il nous faire un saut de civilisation
qualitatif. La pseudo civilisation fondée sur le feu, sur l’explosion, sur les moteurs à explosion et à réaction, se termine lamentablement, en ne reconnaissant même pas ses propres limites.
L’air et l’oxygène, les plantes et les animaux sont à la surface de la terre. Parlez à un indien d’Amérique, et il vous dira que l’homme blanc est fou de prendre simplement quelque chose dessous la surface de la terre et de le brûler tout simplement à la surface de la terre. Cela viole l’équilibre à la surface de la terre. Tenir debout sur la terre n’est pas un vain mot pour eux.
En ce qui concerne les minéraux, les végétaux et les animaux, chaque lieu géographique, chaque place d’un terroir, est un endroit ou de multiples symbioses s’équilibrent rendant possible chaque ‘niche’ écologique. Ce qui sous-tend la biodiversité est donc non seulement
la nature directive, tropique ou instinctive de chaque existant, mais encore l’ensemble des échanges entretenus avec l’environnement, sa propre contribution, et sa propre consommation. Comprendre et expliquer ainsi les cohabitations et les coopérations (mais aussi les
régulations et répulsions) entre minéraux, plantes et animaux a toujours passionné les êtres humains.
Pour revenir aux OGM, les laboratoires mexicains ont montré sans nul doute, que la technologie de Monsanto est en cause. La façon de procéder pour implanter les séquences à hériter dans la matériel génétique n’est pas déontologique. C’est des cow-boys : utiliser un ‘canon’ à particules de métal supportant les séquences de gênes à hériter, c’est laisser la place
au hasard. Ici, en France, depuis Jacques Monod, nous savons qu’il faut garder les séquences ou unités fonctionnelles ensemble et ne pas y toucher. Donc il faut utiliser des outils enzymatiques pour couper le matériel existant et greffer le nouveau matériel génétique au bon endroit dans la séquence existante. Ce manque de rigueur des américains a pour conséquence directe de donner ensuite des plantes ‘cassées’ : fleur à deux pétales, tiges à trois épis de mais, etc…
La civilisation du vite fait mal fait n’intéresse vraiment personne en Europe. N’est ce pas ?
28/9/2008 à 23:18
Je voudrais apporter une correction sur le taux d’oxygène dans l’air, car il est de 21 %, et cela a été observé depuis longtemps. (50 ans ?). Pourquoi serait-il si stable, alors que le % de CO2 augmente ? Comme 1/3 de nos foréts sont la Taiga, apparemment inexploitable par l’homme, les scientifiques pensent que l’oxygène serait produit en grande partie par ces forêts, et aussi par le plancton des océans. Apparemment beaucoup de régulations naturelles existent sur notre belle planète, que nous ne connaissons pas encore.