Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

L’incompatibilité des filières OGM et non OGM démontrée par une étude économique universitaire

Posté par ... le 30/10/2008

Une étude du Centre de Recherche en Gestion de l’Université de Pau intitulée “Analyse des coûts induits sur les filières agricoles par les mises en culture d’O.G.M”, confirme par l’analyse économique ce qui était déjà très clair, à savoir l’incompatibilité des filières OGM et non OGM en France et par ailleurs, dans le reste du monde.

Selon cette étude, les coûts générés par la séparation des filières sont trop importants pour permettre la subsistance sans lourdes contraintes économiques, des filières non OGM. L’agriculture transgénique qui est par nature intrusive, crée en effet des externalités négatives fortement dommageables pour l’ensemble de la profession agricole. L’étude indique qu’à terme, les filières sans OGM sont en réel danger et que les filières totalement exemptes d’OGM comme les filières biologiques seront condamnées par l’imposition industrielle des OGM agricoles sur le territoire. L’évaluation a été menée à partir de filières représentatives : maïs, soja, poulet Label rouge pour les filières animales.

Cette étude pointe le doigt sur la légitimité même de la filière OGM dans le monde, puisqu’il s’agit d’un développement agricole unilatéral généré par de grandes puissances financières, ne permettant pas aux autres filières de pouvoir survivre ou se développer normalement, dans un contexte de mondialisation économique forçant les agriculteurs à rentrer dans une logique de compétition internationale au niveau des denrées alimentaires, et ce alors que ce même système occasionne du gaspillage(*) et une répartition inégale des denrées produites générées par les marchés, dans un monde où la malnutrition et la famine touche encore des millions de personnes dans les pays en voie de développement, mais aussi en développement, nécessitant la tenue de banques alimentaires pour les personnes les plus défavorisées.

En divisant l’agriculture et en rendant plus chère l’agriculture non OGM, ce sont encore les personnes les moins favorisées qui pâtissent de ce développement industriel. Les OGM, non sûrs et non étudiés au long terme pour les pauvres gens, qui pour beaucoup par manque d’éducation alimentaire et étant donné leur budget limité n’ont pas le choix que d’acheter de l’alimentation de basse qualité, et la nourriture bio chère pour l’élite, à l’image de la ministre du développement durable Nathalie Geneviève Marie Kosciusko-Morizet, se vantant de donner du bio à ses enfants, voilà l’agriculture complètement injuste et inégale que la libéralisation corporatiste et adémocratique promet aux populations.

(*)Chaque jour, 4,4 millions de pommes sont jetées à la poubelle en Grande-Bretagne, selon l’association Waste & Ressources Action Programme. D’autre part, il est estimé qu’un supermarché rejette environ 150 millions de tonnes de marchandise par an soit 30% de sa marchandise. Ces données de pertes alimentaires ne sont pas officiellement délivrées publiquement en France, ou ne sont pas disponibles. Une étude de la “Local Government Association (LGA)” de Grande -Bretagne indique que 12 millions de tonnes de nourriture auraient été jetées à la poubelle en France en 2007.

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