Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Registre national des cultures OGM

Posté par ... le 20/7/2007

Un registre national des cultures OGM est disponible sur le site interministériel sur les OGM sur la page suivante:

Registre national des cultures OGM  en téléchargement ici (format tableau xls)

Au total 268 cantons sont classés par région et département, avec des informations concernant le nombre de parcelles et la surface OGM cultivée en hectare.

En Ardèche, à Villeneuve De Berg, 3 parcelles de cultures OGM totalisant 1,7 hectares ont été implantées.

Dimanche dernier, une manifestation d’information a eu lieu sur les OGM, destinée à la fois à la population et aux agriculteurs. Le président du Conseil Général de l’Ardèche, Pascal Terrasse, a proposé de racheter les futures récoltes, avant floraison, aux transgéniculteurs afin d’exclure au plus vite ces pratiques agricoles du territoire ardéchois, et pense organiser un référendum départemental sur les OGM.

Le compte-rendu de la Télévision Paysanne.

2 Réponses à “Registre national des cultures OGM”

  1. paysan07 A dit:

    J’ai assisté à la manifestation anti-OGM en Ardèche et j’ai entendu les belles paroles de nos élus.

    Monsieur Terrasse, qui, devant nous, s’est prononcé prêt à racheter les récoltes qui risquent de contaminer les autres cultures avoisinantes a été bafoué dans sa démarche et a fait un communiqué de presse dénonçant la mauvaise foi de « ceux d’en haut ».

    Ci-après :

    Pascal Terrasse, Député de l’Ardèche s’indigne.
    Communiqué de presse
    Après sa rencontre le dimanche 15 juillet avec les organisations agricoles, les collectifs citoyens et les élus locaux lors de la manifestation de Villeneuve de Berg contre les OGM, Pascal Terrasse est à la recherche de solutions répondant à la nécessité de protéger l’Agriculture Ardéchoise.
    Le préalable à toute action est bien évidemment d’identifier les parcelles et exploitations agricoles ayant mis en culture du maïs transgénique dans le canton de Villeneuve de Berg (cette localisation cantonale est le seul élément délivré par le site du gouvernement ogm.gouv.fr en date du 4 juillet dernier).
    Mais là, force est de constater que le silence est de mise. Le Service Régional de la Protection des Végétaux (SRPV) en Rhône Alpes précisant même qu’il y ordre de service du Ministère de l’Agriculture sur la confidentialité de ces mises en culture.
    Tout semble donc organisé pour empêcher une quelconque action légale permettant la protection des cultures avoisinantes et unités apicoles qui recevront dans quelques jours les pollens du maïs transgénique.
    Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’expérimentation mais de cultures en plein champ.En Ardèche où l’Agriculture a tout misé sur la carte qualité des produits, seule susceptible d’assurer son avenir avec un accompagnement à haut niveau des collectivités territoriales (Conseil général, Région notamment), cette situation est vécue comme un coup de poignard dans le dos.
    La notoriété de notre agriculture avec ses nombreux signes distinctifs de qualité (AOC, IGP, labels, mentions biologiques, produits fermiers etc ….) sera sérieusement mise à mal. Faut-il rappeler qu’environ 80 % des français sont opposés à l’utilisation des OGM dans l’alimentation ? L’omerta ne peut être la réponse aux interrogations des citoyens et de leurs élus.
    Fixer les règles du jeu, en toute discrétion, par décrets ministériels comme le fait le Gouvernement est la preuve que concertation et transparence ne sont pas au rendez-vous comme le réclame légitimement la grande majorité des citoyens français.
    Il y a un grand décalage entre cette situation bien réelle et l’annonce par le Gouvernement Français de la priorité donné à l’écologie au développement durable avec la mise en place d’un grand ministère d’Etat chargé d’organiser un prochain « Grenelle de l’environnement ».
    Les élus de la République ne peuvent rester spectateurs de cette démarche qui bafoue les principes de la démocratie. Pascal Terrasse souhaite, au travers de son groupe parlementaire à l’Assemblée et de l’Association des Départements de France obtenir du gouvernement les conditions d’un débat démocratique et pourquoi pas d’un référendum sur cette question de société de la plus haute importance.

  2. ... A dit:

    Merci

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