A mesure que l’homme fait de nouveaux progrès dans la connaissance de la nature, il voit une plus grande quantité de phénomènes résulter immédiatement des propriétés de la matière.Pierre-Jean-Georges CABANIS (1757-1808) Médecin, philosophe et homme politique français.
Défenseur farouche du matérialisme au sein des Idéologues, notamment avec Destutt de Tracy, Cabanis prendra tardivement une attitude plus spiritualiste en accordant à la nature une finalité.(source)
Il est assez remarquable de voir comment les esprits changent d’avis, de croyances, ou de convictions, tout au long de la vie. Lire le reste de l’article »
Une étude du site Axsiens transmise pour copie à Anti-OGM.info. Pour une lecture en plein-écran, cliquer sur l’icône rectangulaire en haut et à droite du cadre. Pour agrandir les caractères, cliquer sur +.
Mise en garde: Un documentaire assez exhaustif sur l’histoire du développement de la génétique, de Darwin à l’eugénisme américain, en passant par le nazisme, jusqu’aux premiers débuts de ce qui est appelé “génie génétique“, ou “genetic engineering“, des OGM au clonage, mais qui reste assez en surface de certaines questions. On peut y découvrir l’interview de quelques scientifiques spécialistes du domaine, dont Paul Berg, prix Nobel et premier lanceur d’alerte de la génétique en organisant en 1975 un colloque de trois jours sur les dangers liés à la technique de l’ADN recombinant dans le cas des expériences scientifiques: la conférence d’Asilomar. Lire le reste de l’article »
Développé dans une absence totale de débat public, tant au niveau national que local, le complexe scientifique Minatech de Grenoble, premier centre européen dédié aux nanotechnologies, et troisième au monde, a inauguré en juin 2007, un pôle “biotechnologies”, qui n’accueille à ce jour que des entreprises liées majoritairement au biomédical, avec un usage apparemment confiné des organismes génétiquement manipulés.
Présenté comme un pôle d’innovations et une pépinière d’entreprises, avec le soutien de la région Rhône-Alpes et des pouvoirs publics locaux, gérée par Floralis, filiale de droit privé de l’Université Joseph Fournier en charge de sa valorisation industrielle, la description de Biopolis sur le site de Minatech, entretient cependant de la manière la plus flagrante qui soit la malhonnêteté qui a régi à la mise en place de la loi OGM française, il y a quelques semaines:
Pour comprendre et soigner les maladies génétiques et neurologiques, pour trouver une alternative aux carburants fossiles, pour améliorer à la fois les rendements agricoles et la qualité des aliments (…), il fallait inventer un lieu qui facilite l’émergence de solutions.
Dans une société de consommation d’économie libérale, il apparaît que les institutions politiques n’ont qu’un pouvoir limité concernant la diffusion de produits de type transgénique, quand bien même ceux-ci présentent des risques inconnus quant à leur impact sur l’environnement et sur la santé au long terme. Les limites de la sensibilisation des élus politiques sont aussi corrélées au modèle institutionnel d’exercice du pouvoir des territoires considérés.
Sensibiliser les élus politiques apparaît alors comme une démarche nécessaire, mais non suffisante pour faire avancer le positionnement démocratique. C’est donc au niveau de l’interface économique se situant entre les consommateurs et les intermédiaires distributeurs de ces produits qu’une action de sensibilisation efficace peut voir le jour, car impliquant directement les acteurs économiques locaux, et les responsabilisant vis à vis du consommateur.
Certains intermédiaires de l’agroalimentaire se sont déjà prononcés en défaveur des OGM agricoles. C’est le cas de la filière biologique qui, dans la définition même de ses modes de production, interdit de fait la présence d’organismes génétiquement ingénierés. D’autre part, le groupe Carrefour subventionne en partie le centre de recherche indépendante CRIIGEN sur les OGM, et le fondateur d’Auchan, Gérard Mulliez, est président d’honneur de l’association CERES qui “va lancer une étude indépendante sur l’impact de la consommation d’organismes génétiquement modifiés pour la santé humaine“(L’Expansion, 30/04/08). Vous trouverez à droite une conférence de 70 minutes sur les OGM dans le cadre de cette association, avec l’intervention du Professeur Séralini (Professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen, expert de renommée internationale en matière d’OGM, et Président du Comité Scientifique du CRIIGEN) dans laquelle il réfute certains des arguments erronés propagés par les promoteurs de ces produits. Lire le reste de l’article »
A propos de la conférence d’Asilomar de mai 1975 lors des débuts de l’ingénierie génétique sur les dangers et risques potentiels des modifications génétiques et de l’utilisation d’ADN recombinant.
En 2007, selon l’organisation promotrice des OGM: l’ISAAA, les deux plus grandes cultures de semences transgéniques alimentaires en terme de surface dans le monde sont: le soja et le maïs. Leurs caractéristiques sont: soit de "tolérer" un herbicide, soit de "résister" à un insecte, soit les deux en même temps (hybridation des variétés GM "tolérante" et "résistante").
Cette production considérable (près de 60 millions d’hectares cultivés pour le soja GM, et plus de 30 millions d’hectares pour le maïs GM) est principalement destinée à l’alimentation des bétails américains et européens. En effet, "les cultures transgéniques restent concentrées - à 77 % - dans quatre pays : Etats-Unis (50 %), Argentine, Brésil et Canada, selon l’Isaaa.L’Inde et la Chine cultivent aussi les OGM en quantités importantes, [mais] essentiellement le coton." (1) Actuellement, toujours selon l’ISAAA, 61% du soja cultivé dans le monde est génétiquement modifié pour résister à un herbicide, principalement le dangereux RoundUp(2), et 24% du maïs cultivé dans le monde est génétiquement modifié. Loin de changer les pratiques de développement agricole, pour une meilleure répartition des protéines végétale et animale produites dans le monde, le développement des agrobiotechnologies s’inscrit dans le prolongement d’une agriculture centrée sur la consommation carnée occidentale, grande consommatrice d’eau et de protéines végétales, et tournée exclusivement vers la conquête de nouveaux marchés, pas vers la résolution des problèmes alimentaires mondiaux urgents, dont beaucoup sont générés par ce même système de développement. Ainsi, l’”Afrique a subi de plein fouet les effets pervers de l’aide alimentaire, qui a tué les cultures vivrieres traditionnelles au profit de céréales venues d’ailleurs, et notamment des pays développés, sous la pression des lobbies céréaliers“(3). Lire le reste de l’article »
« Désolé, mais nous n’avons toujours pas trouvé le coupable à l’origine des affaiblissements de colonies d’abeilles (CCD). En fait, il y a sûrement plusieurs coupables », Jeff Pettis, entomologiste au ministère américain de l’Agriculture, symposium du 11 décembre 2007 à San Diego (Californie), Congrès annuel de l’association des Entomologistes Américains. (cité sur le blog de Gil Rivière-Wekstein, lanceur de la lettre d’information à tendance pro-OGM: Agriculture et Environnement)
Un court-métrage résumant les nuisances de l’agriculture et de la société moderne sur les abeilles, sans beaucoup d’émoi de la part de nos dirigeants. Aux Etats-Unis, les instances décisionnelles ont décidé d’en importer massivement pour faire face à leur disparition. Cela montre dans quelle direction peut s’acheminer une politique aveugle qui place le développement économique au dessus du questionnement et de la remise en cause des modes de production, et la recherche de technicité maximale au détriment de l’environnement. Les OGM, loin de révolutionner l’agriculture, s’inscrivent dans ce même mode de développement où la productivité doit être maximale, avec l’illusion du contrôle de la matière vivante en plus, basée sur des analyses de produits à très court terme, et sous-tendant une diffusion rapide, massive et irréversible dans l’environnement de ces produits non sérieusement testés.
Aujourd’hui 31 mars, les députés français sont invités à visionner le documentaire “Le Monde selon Monsanto” de Marie-Monique Robin, à l’Assemblée Nationale.