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Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Agriculture alternative: la solution du BRF Bois Raméal Fragmenté

Posté par ... le 25/7/2008

Le Bois Raméal Fragmenté, présenté ci-contre dans le journal de France 2, est une solution simple et efficace aux problèmes agronomiques rencontrés par les agriculteurs aujourd’hui.

Nul besoin de plantes modifiées, brevetées, dont les risques sont réels et les contraintes importantes, aux coûts de productions surélevés et inaccessibles pour les pays en voie de développement. La technique du BRF consiste à nourrir la terre en matière organique par l’épandage rapide de rameaux frais coupés et broyés, sur le sol, favorisant ainsi le développement de l’humus, tout en maintenant l’humidité du sol. Expérimentée avec succès dans des zones agricoles sèches en France, au Canada, ainsi que dans plusieurs zones expérimentales en Afrique, cette technique agronomique va à l’inverse de l’idéologie agronomique dominante qui voit dans les technologies du génie génétique appliquées aux organismes vivants un moyen moderne d’améliorer la production agricole et d’adapter ces derniers aux conditions environnementales.

En fait, une bonne gestion de l’espace agricole ne passe pas premièrement par la plante, mais par le sol et sa fertilité. Les plantes s’acclimatent d’elles-mêmes à leur milieu de manière naturelle, comme l’indique une récente étude sur la migration des végétaux face au changement climatique publiée dans le magazine Science. Les plantes se modifient selon les lois de l’évolution sans avoir réellement besoin de l’intervention humaine, excepté au niveau agronomique concernant les principes de sélection et de croisement traditionnels (sexués et imitant la nature) avantageux pour le consommateur et le producteur, et point de départ de la pratique de la culture agronomique et de sa subsistance. Ces principes de sélection et de croisement nécessitent également le maintien et la disponibilité de variétés diverses et économiquement libres, c’est-à-dire à l’opposé des modèles de développement économique de propriétarisation du vivant, dont les brevets en sont l’aboutissement juridique actuel.

D’autre part, l’agriculture intensive et industrielle détruit la biodiversité des sols agricoles entraînant une baisse de leur fertilité, et fragilisant ainsi la croissance des plantes qui y poussent, les rendant ainsi plus sensibles aux parasites et aux maladies. Aussi, axer l’agriculture sur une bonne gestion et fertilisation du sol par des matériaux organiques naturels s’avère nécessaire pour une agriculture pérenne et de qualité à généraliser, s’inscrivant dans une réelle agriculture durable, imposée et nécessitée par la nature et ses lois biologiques et écosystémiques, non pas par un modèle agricole dont les directions seraient assujetties à des considérations purement économiques en termes de marchés, ou par des simplifications dangereuses en terme de technosciences du vivant comme le génie génétique appliqué à la création de nouvelles espèces dites “améliorées“.

La deuxième vidéo ci-jointe présente la technique du BRF et la met en perspective dans un usage réfléchi et mesuré, présentant l’agriculture de pair avec une politique nécessaire de reboisement local destinée à assurer l’auto-fertilité des parcelles en agriculture, dans une perspective éco-systémique raisonnée.

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