Non aux OGM
Posté par ... le 13/4/2008

Publié dans Vous avez la parole | Pas de Commentaires »
.funkyblue { color:#0000AF; }
Posté par ... le 12/4/2008
Publié dans Vidéos, Sciences | Pas de Commentaires »
Posté par ... le 12/4/2008
Publié dans GMO (V.O.), OGM: industrie vs agricultures, Situation mondiale, *Dossier Bioterrorisme, *Dossier Monsanto | 2 Commentaires »
Posté par ... le 10/4/2008
Alors qu’en 1975, Henry Kissinger, connu pour l’élaboration de doubles rapports concernant des bombardements secrets au Cambodge, initiait pour la première fois la stratégie controversée de “Pétrole contre nourriture” (Oil for food) avec l’URSS, l’armée américaine, quelques années plus tôt, avait utilisé des produits chimiques pour détruire le couvert végétal et les récoltes de leurs ennemis, au Vietnam, à l’aide de défoliants de l’industrie américaine. Trente ans après l’énorme famine déclenchée par la guerre au Cambodge et au Vietnam, les entreprises américaines de l’agrogénétique tentent aujourd’hui de gagner ces marchés agricoles en prévoyant d’introduire les semences GM dans ces pays, selon le rapport annuel 2007 de l’organisation promotrice des biotechnologies végétales ISAAA. Après que les banques de semences en Afghanistan et en Irak [réf.] aient été détruites par la guerre, de nouvelles législations prévoient déjà également la modernisation de l’agriculture de ces pays, en partenariat avec les multinationales américaines, et en introduisant la culture d’OGM par voie de fait.Le vote à une courte majorité par les députés français du projet de loi commercial sur les OGM entérine une mise sous tutelle de la France au lobby agro-militaro-génétique américain, déjà entamée avec le rapprochement géostratégique de la France aux Etats-unis par l’envoi de soldats français en Afghanistan, et une évocation par le président Sarkozy d’un retour de la France au sein de l’OTAN.
Lire le reste de l’article »
Publié dans Articles, OGM: industrie vs agricultures, Situation mondiale, Amérique du Sud, Amérique du Nord, Europe, Afrique, Asie, *Dossier Brevets, *Dossier Bioterrorisme, Biodiversité | Pas de Commentaires »
Posté par ... le 10/4/2008
En ayant clairement décidé de faire de la question sensible des OGM un enjeu politicien, la majorité UMP du Parlement français s’est désavouée aux yeux non seulement de l’opinion publique, des associations mais aussi d’un certain nombre de ses membres. La politique de la majorité,”actionnée” par des lobbies industriels, selon les termes du sénateur UMP Jean-François Legrand, est mise en oeuvre, d’après le député UMP François Grosdidier, par un “petit groupe” influent ultra proOGM au sein de la majorité, calquant ses positions sur celles des multinationales de l’agrogénétique. Alors que le Ministre Jean-Louis Borloo qualifiait à l’Assemblée le texte de loi OGM comme le plus “précautionneux” au monde, il apparaît que celui-ci est en fait peut-être le plus insidieux existant sur la planète, et le plus hypocrite, autorisant les OGM tout en prônant le principe de précaution et en s’en remettant aux institutions européennes, dont les directives se basent sur les concepts politiques de régulation américains conçus par le lobby agrogénétique, comme celui d’équivalence en substance. Aussi, la secrétaire d’état à l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet qui a dénoncé un “concours de lâcheté” au sein de la majorité présidentielle, dont les leaders veulent “assurer le minimum“, s’est vue menacée dans sa fonction par le Premier Ministre même, François Fillon, et haranguée par quelques collègues. La bêtise des clivages politiques sur des sujets aussi sensibles et d’intérêt public s’est exprimée dans une grande confusion, alors que le Premier Ministre en appelait à retirer en deuxième lecture au Sénat pour des raisons politiciennes, un amendement de l’opposition destiné à protéger les écosystèmes locaux et soutenu par quelques parlementaires UMP.
Lire le reste de l’article »
Publié dans Articles, OGM: industrie vs agricultures, Aspects juridiques, tribune libre | 2 Commentaires »
Posté par ... le 9/4/2008
En France, devant la défense molle du droit des consommateurs à bénéficier d’une nourriture exempte de contamination génétique synthétique, le parti socialiste et l’opposition à la majorité UMP -cette dernière ayant fait des OGM un enjeu politicien- semblent vouloir pousser, inconsciemment ou non, les citoyens critiques de ces technologies agricoles à une radicalisation plus prononcée de la lutte contre l’imposition des cultures génétiquement modifiées sur le territoire français. Alors que le député François Grosdidier et le sénateur Jean-François Legrand, tous deux UMP, tiraient il y a quelques jours la sonnette d’alarme concernant l’introduction du lobbyisme passif des grands semenciers de l’agroindustrie dans les décisions politiques et l’infiltration des intérêts privés au sein des débats de l’Assemblée Nationale, une commission d’enquête sur les intérêts et affiliations des parlementaires éclairerait peut-être les positions grossièrement proOGM de certains députés ou sénateurs, ayant abouti à un texte de loi officialisant une situation déjà démocratiquement scandaleuse au niveau européen. Aussi, “Certains voudraient tout faire pour mettre en place un système verrouillé et opaque, dans le but de diffuser rapidement et massivement les cultures OGM.” explique François Grosdidier dans le Figaro, “un petit groupe, notamment au sein de la commission des affaires économiques, qui postule l’innocuité des OGM et juge leur impact sur l’environnement insignifiant.” Cette situation déjà effective aux Etats-Unis ne semble pas être questionnée par les députés vaguement opposés à ces technologies, mais sans avoir réellement saisi l’ampleur de la problématique faute d’en avoir abordé tous les aspects, dans le cadre d’un débat sur une loi grossièrement commerciale s’attachant à des produits finis industriels, propriétés de multinationales. Les parlements seraient-ils devenus des services après-vente ou des succursales commerciales de ces mêmes compagnies ?
Publié dans Brèves, tribune libre | Pas de Commentaires »
Posté par ... le 9/4/2008
Publié dans Brèves | Pas de Commentaires »
Posté par ... le 9/4/2008
Alors que le délit de fauchage vient d’être institué dans la loi française sur les OGM, passible de deux ans de prison et de 75000 euros d’amende, la loi d’imposition des OGM agricoles en France va être votée au Parlement aujourd’hui avant une deuxième lecture au sénat prévue le 16 avril. Nul doute qu’il n’y a plus rien à attendre des politiques dans un pays dans lequel la démocratie n’est qu’une illusoire figure institutionnelle reposant sur l’idée séculaire de suffrage universel, aujourd’hui dépassée par les pouvoirs des lobbies et des think tank internationaux, contournant toutes les décisions autonomes des populations et des élus locaux. La décentralisation du pouvoir politique au sein d’instances de régulation et de décisions internationales instaure et légitime le coup d’état perpétuel en ce qui concerne les grandes décisions de société comme la culture des OGM, et pénalisant toute forme de contestation citoyenne dans ce qui relève dorénavant de la propriété privée et intellectuelle, au sein même de l’environnement, et au coeur des rayons des magasins alimentaires…
Ne soyons pas tenté de nommer ces putchistes de l’agrogénétique, car faire tomber des têtes n’a jamais réellement fait évoluer les choses, mais voir la grande mascarade institutionnelle que représentent de nos jours les parlements nationaux au regard de ces questions, révélatrices des soumissions politiques gouvernementales au niveau international, est déjà assez intéressant en soi et indicateur de l’alarmante situation politique planétaire en ces temps de mondialisation accrue.
Publié dans Brèves, tribune libre | Pas de Commentaires »
Posté par ... le 8/4/2008
Quelques “réflexions” glânées ici et là par la presse, citant des élus français sur la question des OGM, invitent à se poser la question suivante: est-il bien sérieux de laisser aux politiciens élus au suffrage universel, dans le contexte de la société actuelle, des questions aussi importantes que celles de l’introduction d’OGM agricoles dans la nature ou dans la chaîne alimentaire ?
La pauvreté scientifique de certaines affirmations de députés au sujet des OGM, requérant pourtant une curiosité et une base de culture générale élémentaire, est si criante que l’on oserait presque se demander si ces personnes sont réellement celles en charge d’effectuer les décisions relatives à l’ensemble de la société.
Aussi, a-t-on entendu une seule fois le terme d’”ADN recombinant” dans ce débat sur les OGM ? A-t-on évoqué une seule fois la “conférence d’Asilomar” et ses recommandations concernant l’ingiénerie génétique ? A-t-on évoqué une seule fois les risques liés aux constructions génétiques biosynthétiques au niveau de la Haute-Autorité ? A-t-on posé une seule fois les questions légitimes concernant le monopole de fait de compagnies états-uniennes au niveau des semences GM, premier état guerrier et première puissance militaire de la planète ? A-t-on une seule fois mis en avant le caractère foncièrement adémocratique de cette loi visant à organiser l’imposition des OGM agricoles en France, se calquant sur des directives européennes officialisant l’imposition des OGM agricoles en Europe ? A-t-on une fois dans ces débats questionné la légitimité scientifique du principe du “cas par cas“, qui consiste à appliquer une méthodologie posant a priori l’acceptation de ces technologies en agriculture ? A-t-on une seule fois évoqué les risques liés à la suppression de l’autonomie alimentaire dans les pays important des OGM, notamment dans les pays du sud, risques qui peuvent être aussi bien sanitaires au niveau commercial, que sécuritaires en cas d’intoxication volontaire et guerrière par des pays tiers ?
Publié dans Aspects juridiques, Brèves, tribune libre | Pas de Commentaires »
Posté par ... le 8/4/2008
Publié dans Vidéos, Sciences, Scientifiques, Santé, Situation mondiale, *Dossier Monsanto, Biodiversité | Pas de Commentaires »