Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Archive du 'Situation mondiale' Catégorie

Louis-Marie Houdebine et la controverse d’Alba : une transgénèse aux aspects douteux

Posté par ... le 10 8 2008

vert.bugsOu qui veut la peau du GFP Bunny ? Si les activités d’Eduardo Kac, professeur à la School of the Art Institute of Chicago, et présentées en décembre 2000 dans le cadre d’un colloque sur l’art post-biologique à Paris, sont inscrites dans l’optique de proposer un débat sur la transgénèse, elles n’en demeurent pas moins éthiquement contestables, et traduisent une certaine dérive actuelle de l’idéologie biotechnologique, décidée par quelques initiés en ce qui concerne la manipulation des organismes vivants. Aussi, il apparaît que l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) a utilisé de l’argent public, par le biais d’un de ses chercheurs, pour participer à la réalisation d’un animal transgénique du projet de Kac, pour finalement se rétracter et mettre fin à la collaboration, dans des conditions pour le moins ambigues.

1) Une utilisation de la transgénèse éthiquement contestable

Vous connaissez peut-être les poissons génétiquement modifiés domestiques aux couleurs fluorescentes, comme ceux de la start-up Yorktown Technologies aux Etats-Unis : les Glofish qui se déclinent en trois couleurs; Mr Kac va encore plus loin en proposant une nouvelle forme d’art, l’ “art transgénique”, ou bio-art, défini comme suit:
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La grande histoire du gène, et du transgène via l’ADN recombinant

Posté par ... le 7 8 2008

Mise en garde: Un documentaire assez exhaustif sur l’histoire du développement de la génétique, de Darwin à l’eugénisme américain, en passant par le nazisme, jusqu’aux premiers débuts de ce qui est appelé “génie génétique“, ou “genetic engineering“, des OGM au clonage, mais qui reste assez en surface de certaines questions. On peut y découvrir l’interview de quelques scientifiques spécialistes du domaine, dont Paul Berg, prix Nobel et premier lanceur d’alerte de la génétique en organisant en 1975 un colloque de trois jours sur les dangers liés à la technique de l’ADN recombinant dans le cas des expériences scientifiques: la conférence d’Asilomar.
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La manipulation sémantique et lexicale en sciences du vivant et dans la recherche agronomique

Posté par ... le 7 8 2008

Le professeur Jean-Pierre Berlan explique dans cet extrait de conférence de 11 minutes (février 2005) à l’Université du Mirail à Toulouse, la manipulation sémantique et lexicale utilisée par certains professionnels des sciences du vivant et qui s’apparente à une véritable mystification, notamment par le détournement du vocabulaire scientifique, ou l’utilisation de termes impropres comme celui d’OGM.

Jean-Pierre Berlan introduit la notion de complexe génético-industriel pour décrire l’ensemble des forces en présence promouvant la généralisation d’une idéologie orwellienne dans les sciences du vivant, au niveau des organismes de recherche scientifique et des politiques institutionnelles, étroitement liées à l’industrie pharmaco-génético-chimique, comme l’indique par exemple l’association de l’Académie des Sciences et de l’industrie pharmaceutique dans des activités communes de promotion des biotechnologies végétales, en partenariat avec l’industrie agrogénétique et chimique.

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Bio-Art: Fragment d’une idéologie fausse et dangereuse qui a déjà séduit des scientifiques irresponsables

Posté par ... le 3 8 2008

artbiotechEduardo Kac prétend avoir inventé une nouvelle forme d’art: l’art transgénique ou “bio-art”. Il milite pour le développement des biotechnologies, et l’appropriation des techniques de transgénèse par les artistes afin de créer de nouvelles espèces génétiquement modifiées.

L’ignorance de ce qu’est la science et la biologie moderne transparaît de manière évidente dans ses propos, qui amalgament notamment les notions de biodiversité et de transgénèse.

La transgénèse utilise la technique de l’ADN recombinant pour introduire artificiellement des séquences génétiques construites en laboratoire dans les cellules d’organismes hôtes en développement. Les plantes et animaux transgéniques ne sont pas de nouvelles espèces ou variétés, mais des espèces et variétés modifiées génétiquement, selon l’imagination des chercheurs en génétique. Cette modification intentionnelle des organismes est clairement anthropocentrique , et selon des artifices détournant des mécanismes naturels, selon une vue réductionniste de l’ADN et de son rôle chez les organismes vivants. Une extrapolation issue de cette technique est la croyance erronée véhiculée par certains groupes, que les généticiens sont devenus maîtres de l’évolution biologique. En fait, la technique de transgénèse est très aléatoire, et sa signification biologique reste très peu claire et non encore véritablement étudiée au regard de la biologie théorique.

La biodiversité, quant à elle, est une notion éco-systémique créée dans les années 80 pour analyser et constater l’impact des activités humaines sur la nature et l’environnement. Cette notion se base sur celle de “diversité biologique”(Lovejoy, 1980), inhérente à l’évolution dans son acceptation scientifique et biologique du terme. Les animaux et plantes transgéniques n’étant pas de nouvelles espèces biologiques dans le cadre de la théorie de l’évolution, ils ne concernent nullement la notion de biodiversité, ou alors dans le sens que leur diffusion massive dans l’environnement peut effectivement poser problème quant aux questions relatives à la biodiversité, en tant que synonyme de diversité biologique naturelle, compte tenu de la dissémination des transgènes dans la nature par différents modes de transferts biologiques et géologiques.
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L’idéologie commerciale et industrielle corrompt l’esprit scientifique

Posté par ... le 27 7 2008

L’avidité caractéristique de l’idéologie commerciale compétitive détourne bien souvent la science et les avancées technologiques. A l’heure de la mondialisation, l’irresponsabilité de certains chercheurs et de l’industrie de l’agrobusiness, piégés dans leurs spécialisations respectives ou par leur carrière, engage la société toute entière.

La porte ouverte aux biotechnologies végétales n’est que la première étape pour les industriels vers la modification transgénique généralisée des animaux, notamment pour l’alimentation. Le documentaire suivant fait état des développements du génie génétique dans la production alimentaire, et de ses conséquences, ainsi que des expérimentations génétiques sur les animaux, par l’agroindustrie, à fin commerciales et au plus grand mépris des principes de précaution, de responsabilité et de rigueur scientifique. “Les animaux monstrueux de la génétique“, à voir en totalité.

En quatre parties:
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Agriculture alternative: la solution du BRF Bois Raméal Fragmenté

Posté par ... le 25 7 2008

Le Bois Raméal Fragmenté, présenté ci-contre dans le journal de France 2, est une solution simple et efficace aux problèmes agronomiques rencontrés par les agriculteurs aujourd’hui.

Nul besoin de plantes modifiées, brevetées, dont les risques sont réels et les contraintes importantes, aux coûts de productions surélevés et inaccessibles pour les pays en voie de développement. La technique du BRF consiste à nourrir la terre en matière organique par l’épandage rapide de rameaux frais coupés et broyés, sur le sol, favorisant ainsi le développement de l’humus, tout en maintenant l’humidité du sol. Expérimentée avec succès dans des zones agricoles sèches en France, au Canada, ainsi que dans plusieurs zones expérimentales en Afrique, cette technique agronomique va à l’inverse de l’idéologie agronomique dominante qui voit dans les technologies du génie génétique appliquées aux organismes vivants un moyen moderne d’améliorer la production agricole et d’adapter ces derniers aux conditions environnementales.

En fait, une bonne gestion de l’espace agricole ne passe pas premièrement par la plante, mais par le sol et sa fertilité. Les plantes s’acclimatent d’elles-mêmes à leur milieu de manière naturelle, comme l’indique une récente étude sur la migration des végétaux face au changement climatique publiée dans le magazine Science. Les plantes se modifient selon les lois de l’évolution sans avoir réellement besoin de l’intervention humaine, excepté au niveau agronomique concernant les principes de sélection et de croisement traditionnels (sexués et imitant la nature) avantageux pour le consommateur et le producteur, et point de départ de la pratique de la culture agronomique et de sa subsistance. Ces principes de sélection et de croisement nécessitent également le maintien et la disponibilité de variétés diverses et économiquement libres, c’est-à-dire à l’opposé des modèles de développement économique de propriétarisation du vivant, dont les brevets en sont l’aboutissement juridique actuel.

D’autre part, l’agriculture intensive et industrielle détruit la biodiversité des sols agricoles entraînant une baisse de leur fertilité, et fragilisant ainsi la croissance des plantes qui y poussent, les rendant ainsi plus sensibles aux parasites et aux maladies. Aussi, axer l’agriculture sur une bonne gestion et fertilisation du sol par des matériaux organiques naturels s’avère nécessaire pour une agriculture pérenne et de qualité à généraliser, s’inscrivant dans une réelle agriculture durable, imposée et nécessitée par la nature et ses lois biologiques et écosystémiques, non pas par un modèle agricole dont les directions seraient assujetties à des considérations purement économiques en termes de marchés, ou par des simplifications dangereuses en terme de technosciences du vivant comme le génie génétique appliqué à la création de nouvelles espèces dites “améliorées“.

La deuxième vidéo ci-jointe présente la technique du BRF et la met en perspective dans un usage réfléchi et mesuré, présentant l’agriculture de pair avec une politique nécessaire de reboisement local destinée à assurer l’auto-fertilité des parcelles en agriculture, dans une perspective éco-systémique raisonnée.

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Point de vue de scientifiques: “Le débat sur les OGM n’a même pas encore commencé”

Posté par ... le 9 7 2008

Pierre-Henri Gouyon et Yves Chupeau étaient invités récemment à un débat sur les OGM dans l’émission “Ce soir ou jamais”. Lors de ce débat grand public, nous pouvons retrouver dans l’argumentaire de Yves Chupeau quelques grands poncifs infondés des promoteurs de ces produits: 1) Les transferts de gènes comparables à ceux de type biotechnologique se font “depuis la nuit des temps”, ce qui est faux, car les transferts de gènes horizontaux naturels sont différents dans leur signification biologique, dans leurs modalités, des transferts de gènes de type biotechnologique, et possiblement dans les types de gènes impliqués. 2) Les OGM permettent de diminuer l’utilisation de pesticides (ou herbicides) et leur critique occulte le débat sur les pesticides: on peut répondre que le pesticide des OGM de type Bt est sélectif, et que les mécanismes d’adaptation ou de résistance des insectes face à ces nouvelles plantes sont prouvés, limitant ainsi leur efficacité. Les objectifs de réduction d’intrants chimiques sont par ailleurs contestés. D’autre part, le débat sur les dangers des pesticides dans l’opinion publique n’est que très récent tout comme celui des OGM. Il est donc faux de dire que l’un occulte l’autre, car si les dangers des pesticides sont plus anciens que ceux liés aux OGM, les deux thématiques sont étroitement liées et n’ont été largement médiatisées que ces dernières années. 3)La comparaison des techniques de génie génétique à des techniques agronomiques traditionnelles (comme le labour): cela n’a manifestement rien à voir. 4)L’utilisation d’un vocable non argumenté ni défini et tendancieux: progrès génétique, amélioration végétale par génie génétique. 5) Enfin, Yves Chupeau pour défendre la censure qui a animé la communauté scientifique en ce qui concerne les travaux d’Arpad Putzaï, fait une affirmation assez étonnante: “Les pommes de terre sont toxiques pour les rats“. Si tel est le cas, on se demande pourquoi l’INRA a basé sa méthodologie d’analyse des OGM, la métabonomique, en 2005, en donnant des pommes de terre génétiquement modifiées à ces mêmes animaux… L’Institut de Recherche National Agronomique français aurait-il fait complètement fausse route dans sa méthodologie d’analyse des risques sanitaires liés aux OGM ? C’est ce que semble dévoiler sur France 3, ce chercheur, directeur de l’unité de biologie cellulaire à l’INRA de Versailles. Terminant par la question des brevets, cette émission/débat sur les OGM conclut finalement très logiquement que “le débat sur les OGM n’a même pas encore commencé“, et qu’il faut “oublier tout ce que l’on a entendu jusqu’à présent et commencer maintenant à s’intéresser aux OGM“.

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Points de vue de politiques sur les OGM

Posté par ... le 7 7 2008

Suite à la diffusion du film "Le Monde selon Monsanto" et aux discussions parlementaires concernant une loi sur les OGM en France, s’est tenu un débat entre parlementaires français sur la chaîne LCP, avant le deuxième passage en lecture au Sénat du texte de loi, puis son vote qui sera définitif et réalisé par une poignée de députés en commission mixte paritaire. François Jacob (UMP) a voté pour la loi OGM, François Grosdidier (UMP), André Chassaigne (PC) et Gérard Guibert (PS) ont voté contre. Comme nous pouvons le constater, la politique franco-française présentée ici reste bien en surface de la problématique générale et transnationale de cette question. La loi OGM française votée à l’Assemblée Nationale française s’inscrit dès sa conception dans l’amalgame, favorisant ainsi et faisant accepter l’idée de dissémination des OGM agricoles, en ne distinguant nullement les catégories d’utilisation des OGM: OGM outils (médecine, recherche) ou OGM produits (agriculture, alimentation), et ne discute pas non plus la légitimité de la dissémination des OGM notamment en ce qui concerne les OGM outils pour la production de molécules spécifiques, qui représentent des dangers environnementaux nouveaux. Cet amalgame dénote l’opacité totale et l’absence de débat réel sur les OGM, et la volonté institutionnelle d’imposer les OGM disséminés dans l’environnement, en mélangeant les questions agricoles et les questions de médecine. A titre de rappel, les molécules à vocation médicale sont synthétisées depuis des dizaines d’années de manière confinée, et les OGM sont également utilisés dans les laboratoires pour la recherche fondamentale depuis des décennies.

La problématique des OGM tient donc exclusivement à l’imposition injustifiée d’OGM produits dans l’environnement et toutes les contraintes et les dangers sanitaires et environnementaux qui en résultent.

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L’OMC et l’imposition idéologique planétaire des OGM

Posté par ... le 5 7 2008

La commission européenne a rejeté l’idée d’un embargo national sur les OGM comme le souhaitent des pays comme l’Autriche, la Grèce, Chypre, Malte ou le Luxembourg.

Selon l’exécutif européen, cela serait contraire aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à la libre-circulation des marchandises dans le marché unique.(Reuters)

L’idéologie économique instituée par l’OMC impose de fait aux états les Organismes Génétiquement Modifiés disséminés dans l’environnement tout en orientant idéologiquement la recherche scientifique.

Les OGM sont également imposés aux citoyens alors que “Soixante-dix pour cent de la population européenne demande des aliments sans OGM”, a rappelé le ministre tchèque de l’Environnement, Martin Bursik, dont le pays succédera à la France à la tête de l’UE au premier trimestre 2009 (ibid.)

A partir du 21 juillet à Genève, siège de l’Organisation mondiale du commerce, les ministres des plus grandes puissances commerciales de la planète seront réunies pour “tenter de conclure les négociations sur la libéralisation des échanges mondiaux“.(AFP)

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Les abeilles en déroute et les ravages du modèle agricole productivo-compétitif international

Posté par ... le 25 6 2008

Les abeilles disparaissent massivement. Le phénomène a de multiples causes, et même si les OGM n’en sont pas une directe et exclusive, l’affaiblissement des essaims relève du même problème qui fait que la biodiversité est aujourd’hui en danger, et que l’environnement tout entier est aujourd’hui menacé par les activités humaines. Les pesticides systémiques ne sont pas l’unique raison de la mortalité de ces insectes utiles. Le varroa, parasite de l’abeille en provenance d’Asie et le petit coléoptère du sud en provenance d’Afrique du Sud, participent également activement à la destruction des essaims. Comble de l’affaire, cet excellent documentaire nous apprend que “des abeilles porteuses du varroa se sont échappées de laboratoires haute-sécurité” d’Allemagne, destinés à étudier son comportement et les moyens d’y faire face; le varroa s’est alors disséminé en Europe. Le petit coléoptère du sud n’est pas encore présent sur le continent, mais “arrivé par bateau” d’Afrique, il a déjà commencé à s’attaquer aux ruches américaines, dont les abeilles sont pour une partie conséquente, importées d’Europe, et concentrées dans de gigantesques exploitations apicoles de plusieurs milliers d’essaims, facilitant ainsi la propagation des virus et des parasites des abeilles. Le modèle productif intensif industriel complètement déconnecté de la nature et des mécanismes de la biodiversité font que la location d’essaims et de ruches pour la pollinisation assistée des champs et vergers devient aux Etats-Unis un marché lucratif. Le documentaire conclut sur le rôle essentiel de la biodiversité sur les territoires agricoles, pour la survie des abeilles, qui ont besoin d’une flore variée et abondante, à l’opposé des directions prises par les politiques agricoles internationales, favorisant la grande monoculture, avec des espèces modifiées ou complètement déconnectées de leur environnement d’origine, et la disparition des petites exploitations, garantes de la biodiversité et de la richesse des territoires, seuls remparts à l’heure actuelle contre les ravages des pratiques agricoles modernes d’exploitation de l’environnement.

Partie 2 et 3 à suivre:

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