Anti-OGM: Contre l’imposition des OGM

Détruire le mythe autour des O.G.M non confinés

Archive du 'Scientifiques' Catégorie

Lanceurs d’alertes: état de l’art avec Christian Vélot

Posté par ... le 7 8 2008

“Le lanceur d’alerte peut être, soit un chercheur ayant dû agir le plus souvent contre l’avis de son institution, soit un salarié ayant révélé des manquements graves de son entreprise, soit un groupe de citoyens ayant alerté les institutions sur des problèmes de santé. Le plus souvent, le fait de « lancer l’alerte » s’est traduit par des mesures de représailles contre les personnes (licenciements, déclassement..) et/ou une dénégation du problème. Cette situation est évidemment dommageable pour les personnes et les groupes concernés. Elle l’est aussi pour la société, car ce retard, outre les coûts sanitaires et économiques induits, a pour conséquence de transformer le problème de départ en crise aux conséquences multiples. Il y a donc un véritable enjeu de permettre une plus grande réceptivité des institutions à l’implication citoyenne, que celle-ci vienne de l’interne ou de l’externe.” Consulter le dossier de la Fondation Sciences Citoyennes sur l’alerte scientifique.

Publié dans Actions, Scientifiques, Actions juridiques, Médias, Brèves | Pas de Commentaires »

La manipulation sémantique et lexicale en sciences du vivant et dans la recherche agronomique

Posté par ... le 7 8 2008

Le professeur Jean-Pierre Berlan explique dans cet extrait de conférence de 11 minutes (février 2005) à l’Université du Mirail à Toulouse, la manipulation sémantique et lexicale utilisée par certains professionnels des sciences du vivant et qui s’apparente à une véritable mystification, notamment par le détournement du vocabulaire scientifique, ou l’utilisation de termes impropres comme celui d’OGM.

Jean-Pierre Berlan introduit la notion de complexe génético-industriel pour décrire l’ensemble des forces en présence promouvant la généralisation d’une idéologie orwellienne dans les sciences du vivant, au niveau des organismes de recherche scientifique et des politiques institutionnelles, étroitement liées à l’industrie pharmaco-génético-chimique, comme l’indique par exemple l’association de l’Académie des Sciences et de l’industrie pharmaceutique dans des activités communes de promotion des biotechnologies végétales, en partenariat avec l’industrie agrogénétique et chimique.

Publié dans Vidéos, Sciences, Scientifiques, Situation mondiale, Brèves | 1 Commentaire »

Historique: Génétique et évolution

Posté par ... le 7 8 2008

Pierre-Henry Gouyon parle de son parcours scientifique et des rapports entre génétique et évolution, dans une perspective historique.

Première partie: Les premières conceptions du vivant, les travaux de Linné, Cuvier et Lamarck
Deuxième partie: La théorie de l’origine des espèces de Darwin, les travaux de Mendel sur l’hérédité, les gènes
Troisième partie: L’eugénisme, les dangers techniques, sociaux. Questions: origines de la vie, futur de l’évolution.

Intéressant pour le grand public, encore largement conditionné dans nos sociétés par les bêtises scientistes, mais aussi religieuses.
En trois parties:

Lire le reste de l’article »

Publié dans Vidéos, Sciences, Scientifiques, Médias, Biodiversité | Pas de Commentaires »

L’Académie des Sciences communique sur les OGM avec l’industrie génétique et pharmaceutique

Posté par ... le 26 7 2008

claude menaraOu les aventures de Claude Ménara, agriculteur, à l’Académie des Sciences…

Le 15 et 16 septembre 2008, l’Institut de France, Académie des Sciences, organise un colloque sur les OGM intitulé: “Le monde végétal s’ouvre aux biotechnologies (New trends in plant biology and biotechnology)”.

Depuis la moitié des années 90, l’Académie des Sciences a laissé son indépendance d’esprit sur le bas-côté, en créant un partenariat mécénal avec les intérêts privés de l’industrie chimique et pharmaceutique, et en mai 2000, la fondation Institut de France-Aventis succédait ainsi à la fondation Rhône-Poulenc Institut de France, initiée en 1995.

La présentation de ce prochain colloque sur les biotechnologies ne semble pas déroger à cette évolution historique, en ne laissant pas entrevoir une réflexion basée sur le principe de précaution concernant la dissémination des organismes génétiquement modifiés, comme l’indique ouvertement son titre, favorable à la diffusion industrielle des plantes génétiquement manipulées. L’Académie des Sciences s’ouvre à l’industrie et communique sur l’ouverture du monde végétal aux biotechologies. Quoi de plus logique me direz-vous ? Ce ne sont pas en tout cas la rigueur scientifique ni l’indépendance d’esprit qui en ressortent grandis.

Résumé et survol du colloque de l’Académie des Sciences:
Lire le reste de l’article »

Publié dans Sciences, Scientifiques, Brèves | Pas de Commentaires »

Transfert horizontal de transgènes

Posté par ... le 12 7 2008

Interrogé lors d’une réunion publique sur la question des transferts horizontaux de transgènes, Bernard Chevassus-Au-Louis, directeur de recherches à l’INRA évacue la question -non abordée dans les discussions générales-, en minimisant l’impact d’un tel phénomène.

Le fait que des bactéries récupèrent des transgènes relâchés dans le sol pose-t-il des problèmes nouveaux en terme de risques, se questionne-t-il ? La question elle-même sous-entend l’idée que ces risques sont volontairement écartés et jugés non signifiants par les promoteurs de ces produits, à partir du moment où ces derniers ont décidé que les OGM industriels doivent être autorisés à la dissémination dans l’environnement. Selon quels critères ? Sans doute les critères qui font dire à certains que les OGM sont l’incarnation du progrès, et que tout progrès comporte des risques, à minimiser au cas par cas, ou encore que les avantages des OGM sont plus grands que les risques -jugés négligeables ou non signifiants- qu’ils représentent. Mais de quels avantages parle-t-on lorsque l’on considère les OGM disséminés, ces produits commerciaux brevetés ? Ces derniers ne concernent certainement pas le consommateur-citoyen, le premier intéressé, à qui personne ne peut certifier l’absence d’effets sanitaires indésirables au long terme, ni l’absence d’effets indésirables non maîtrisables ou même non prévisibles, en ce qui concerne l’environnement.

Pour rappel, une étude a déjà conclu qu’une part conséquente des transgènes des feuilles d’un plant de tabac transgénique est relâchée dans le sol (Ceccherini et al., 2002). Une autre étude indique que des transgènes peuvent être transférés à des bactéries du sol si leurs séquences sont homologues (Kay et al., 2002). Il a de plus été prouvé que des séquences d’ADN génétiquement modifié sont disséminées par l’eau, via le sol, par infiltration ou par écoulement (Poté, 2004), et une étude complémentaire a montré la possible dissémination d’ADN biologiquement actif sur de longues distances via le sol, et son éventuelle présence au niveau des eaux souterraines(Poté et al., 2006).

Mais pour certains, les transgènes qui sont des constructions biosynthétiques de laboratoire, ne réprésentent aucun danger, quand bien même ils ont la possibilité de s’insérer aléatoirement dans le génome des organismes naturels dans ou via des bactéries, et de se dupliquer, ou d’interférer avec les réseaux génétiques complexes caractérisant les organismes présents dans l’environnement. La question est donc: à qui ou à quoi cela sert-il de nier les risques, ou d’omettre de les étudier ou de les prendre en compte ? Certainement pas à l’esprit ni à la rigueur scientifique, que les citoyens sont en droit d’attendre des chercheurs dont les activités ne sont pas dévolues au commerce de quelques entreprises dont l’intérêt économique prévaut à bien d’autres considérations.

Publié dans Sciences, Scientifiques, Médias, Brèves, Biodiversité | Pas de Commentaires »

Point de vue de scientifiques: “Le débat sur les OGM n’a même pas encore commencé”

Posté par ... le 9 7 2008

Pierre-Henri Gouyon et Yves Chupeau étaient invités récemment à un débat sur les OGM dans l’émission “Ce soir ou jamais”. Lors de ce débat grand public, nous pouvons retrouver dans l’argumentaire de Yves Chupeau quelques grands poncifs infondés des promoteurs de ces produits: 1) Les transferts de gènes comparables à ceux de type biotechnologique se font “depuis la nuit des temps”, ce qui est faux, car les transferts de gènes horizontaux naturels sont différents dans leur signification biologique, dans leurs modalités, des transferts de gènes de type biotechnologique, et possiblement dans les types de gènes impliqués. 2) Les OGM permettent de diminuer l’utilisation de pesticides (ou herbicides) et leur critique occulte le débat sur les pesticides: on peut répondre que le pesticide des OGM de type Bt est sélectif, et que les mécanismes d’adaptation ou de résistance des insectes face à ces nouvelles plantes sont prouvés, limitant ainsi leur efficacité. Les objectifs de réduction d’intrants chimiques sont par ailleurs contestés. D’autre part, le débat sur les dangers des pesticides dans l’opinion publique n’est que très récent tout comme celui des OGM. Il est donc faux de dire que l’un occulte l’autre, car si les dangers des pesticides sont plus anciens que ceux liés aux OGM, les deux thématiques sont étroitement liées et n’ont été largement médiatisées que ces dernières années. 3)La comparaison des techniques de génie génétique à des techniques agronomiques traditionnelles (comme le labour): cela n’a manifestement rien à voir. 4)L’utilisation d’un vocable non argumenté ni défini et tendancieux: progrès génétique, amélioration végétale par génie génétique. 5) Enfin, Yves Chupeau pour défendre la censure qui a animé la communauté scientifique en ce qui concerne les travaux d’Arpad Putzaï, fait une affirmation assez étonnante: “Les pommes de terre sont toxiques pour les rats“. Si tel est le cas, on se demande pourquoi l’INRA a basé sa méthodologie d’analyse des OGM, la métabonomique, en 2005, en donnant des pommes de terre génétiquement modifiées à ces mêmes animaux… L’Institut de Recherche National Agronomique français aurait-il fait complètement fausse route dans sa méthodologie d’analyse des risques sanitaires liés aux OGM ? C’est ce que semble dévoiler sur France 3, ce chercheur, directeur de l’unité de biologie cellulaire à l’INRA de Versailles. Terminant par la question des brevets, cette émission/débat sur les OGM conclut finalement très logiquement que “le débat sur les OGM n’a même pas encore commencé“, et qu’il faut “oublier tout ce que l’on a entendu jusqu’à présent et commencer maintenant à s’intéresser aux OGM“.

Publié dans Vidéos, Sciences, OGM: industrie vs agricultures, Scientifiques, Situation mondiale, Amérique du Nord, Europe, *Dossier Brevets, Médias, Biocides | Pas de Commentaires »

Intelligence économique et sensibilisation scientifique au niveau de l’interface consommateur/intermédiaire.

Posté par ... le 18 6 2008

Dans une société de consommation d’économie libérale, il apparaît que les institutions politiques n’ont qu’un pouvoir limité concernant la diffusion de produits de type transgénique, quand bien même ceux-ci présentent des risques inconnus quant à leur impact sur l’environnement et sur la santé au long terme. Les limites de la sensibilisation des élus politiques sont aussi corrélées au modèle institutionnel d’exercice du pouvoir des territoires considérés.

Sensibiliser les élus politiques apparaît alors comme une démarche nécessaire, mais non suffisante pour faire avancer le positionnement démocratique. C’est donc au niveau de l’interface économique se situant entre les consommateurs et les intermédiaires distributeurs de ces produits qu’une action de sensibilisation efficace peut voir le jour, car impliquant directement les acteurs économiques locaux, et les responsabilisant vis à vis du consommateur.


Conférence CERES
Plein écran

Certains intermédiaires de l’agroalimentaire se sont déjà prononcés en défaveur des OGM agricoles. C’est le cas de la filière biologique qui, dans la définition même de ses modes de production, interdit de fait la présence d’organismes génétiquement ingénierés. D’autre part, le groupe Carrefour subventionne en partie le centre de recherche indépendante CRIIGEN sur les OGM, et le fondateur d’Auchan, Gérard Mulliez, est président d’honneur de l’association CERES qui “va lancer une étude indépendante sur l’impact de la consommation d’organismes génétiquement modifiés pour la santé humaine“(L’Expansion, 30/04/08). Vous trouverez à droite une conférence de 70 minutes sur les OGM dans le cadre de cette association, avec l’intervention du Professeur Séralini (Professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen, expert de renommée internationale en matière d’OGM, et Président du Comité Scientifique du CRIIGEN) dans laquelle il réfute certains des arguments erronés propagés par les promoteurs de ces produits.

Lire le reste de l’article »

Publié dans Articles, Actions, Sciences, Scientifiques, Santé, Aspects juridiques, Situation mondiale, Stratégie | Pas de Commentaires »

Le dogme génético-progressiste est en marche, et il est tentaculaire !

Posté par ... le 24 4 2008

Le génético-progressisme, principale idéologie de l’âge biotech repose sur la croyance de la possibilité de maîtrise du génome par l’homme, dont une des conséquences est la volonté de création de nouveaux organismes dit “génétiquement modifiés“.

Ce dogme totalitaire dispose d’un appui financier et industriel très puissant, supporté par des multinationales, des banques, des think tank, mais aussi des états, dont les organismes décisionnels sont infiltrés par les adeptes de cette idéologie. Il est aussi relayé par de nombreux réseaux ou associations dits “sceptiques”, “rationnalistes”[réf.], ou “progressistes et matérialistes”[réf.], voyant dans la technique le remède aux problèmes de société, position critiquée en son temps par Habermas dans “La technique et la science, comme idéologie“, et qui caractérise un transfert collectif lié au refoulement historique du religieux dans l’institutionnel, dans les sociétés humaines.

Lire le reste de l’article »

Publié dans Articles, Sciences, OGM: industrie vs agricultures, Scientifiques, Situation mondiale, Amérique du Nord, Europe, Asie, Médias | Pas de Commentaires »

L’illusion du contrôle du vivant: le mythe du génie génétique

Posté par ... le 22 4 2008

L’illusion et la volonté de contrôle des processus biologiques fait partie intégrante de la rhétorique des défenseurs des OGM agricoles.

Ce mythe du contrôle des processus biologiques, au niveau génétique, et au coeur même des cellules, résulte d’une croyance aveugle aux dogmes de la génétique simpliste (à un, deux ou plusieurs gènes), de la fragmentation de l’expérience prise comme ordre d’un savoir absolu, et d’une confiance irrationnelle au réductionnisme instrumentaliste, transféré au niveau sanitaire et environnemental.

Un exemple type de ce mythe du contrôle du vivant se retrouve dans l’idée que les processus de reproduction naturelle sont moins fiables ou plus incertains qu’une transgénèse de laboratoire, du fait que l’on n’en connaisse pas dans les détails tous les mécanismes. Ce renversement du sens, faisant du technicien en génie génétique le garant de processus biologiques, relève non seulement d’une hérésie scientifique mais aussi philosophique, prônant: “L’homme et sa technique, maîtres de la vie”.

Un fervent défenseur des OGM, Louis-Marie Houdebine, chercheur à l’INRA et co-fondateur d’une start-up de transgénèse animale, relaie ce genre d’informations infondées, basées sur le mythe de l’homme, partie du vivant, contrôlant la vie:
Les OGM comportent des incertitudes mais pas plus que les semences classiques qui sont obtenues par des sélections où on ne contrôle que très peu de chose.Nouvel-Observateur.

Il affirmait cependant, dans une conférence de l’”Université de Tous les Savoirs”: La transgenèse et ses applications, en janvier 2000: “Quand on met un transgène souvent il ne marche pas bien, ou il ne marche pas du tout , ou il marche à un faible taux, ou il ne marche pas là où on voudrait[…] quand on construit un gène, ben on fait n’importe quoi.[…]Une des choses que l’on souhaite faire absolument est bien évidemment… c’est d’avoir la maîtrise totale du transgène…”


Louis-Marie Houdebine, janvier 2000

Cette dernière affirmation repose encore une fois sur l’idéologie complètement infondée de la toute-puissance du réductionnisme expérimental humain sur le vivant, et exprime bien dans la bouche de ce chercheur, le dogme totalitaire sous-jacent à cette croyance, réduisant les organismes à des “systèmes de production“, à des usines vivantes, ou à des machines dont le “fonctionnement” doit être “viable“. Cette même idéologie globalitaire qui entend dominer le monde et imposer ses valeurs marchandes, au détriment des cultures locales et des différents rapports à la vie qu’entretiennent et sur lesquels se basent ces mêmes cultures, prétend combattre l’obscurantisme, mais repose elle aussi sur un mythe: celui du contrôle du vivant, et sur une idéologie érigeant la technophilie industrielle en principe supérieur dans la société moderne.

Publié dans Sciences, Scientifiques, Brèves | Pas de Commentaires »

1975 et la conférence d’Asilomar

Posté par ... le 8 4 2008


A propos de la conférence d’Asilomar de mai 1975 lors des débuts de l’ingénierie génétique sur les dangers et risques potentiels des modifications génétiques et de l’utilisation d’ADN recombinant.

Publié dans Vidéos, Sciences, Scientifiques, Santé, Situation mondiale, *Dossier Monsanto, Biodiversité | Pas de Commentaires »